En ce 21 juillet 2025, alors que la France ploie sous le poids d’une austérité draconienne imposée par un gouvernement Bayrou aux abois, les députés de l’Assemblée nationale s’octroient sans vergogne 45 jours de congés payés, grassement rémunérés aux frais du contribuable. Les réseaux sociaux s’enflamment et dénoncent ce privilège indécent : « Les députés ont 45 jours de vacances et ne font rien toute l’année mais veulent enlever une semaine de vacances au peuple. »
En réalité, la pause estivale s’étend du 11 juillet au 22 septembre 2025, soit plus de 70 jours, même si les députés affirment continuer à travailler en circonscription (à rencontrer leurs administrés en vacances peut-être ?).
Pendant ce temps, leurs indemnités coulent à flots : une indemnité de base de 7.637,39 euros brut mensuels, plus des avantages en nature, pour un total qui fait rêver les Français moyens écrasés par les fins de mois difficiles. Et cerise sur le gâteau : ils restent rémunérés intégralement durant ces « vacances », comme l’a confirmé Capital.
Une incapacité totale à défendre le peuple
Ce luxe insolent contraste violemment avec l’incapacité flagrante des parlementaires à protéger les intérêts des Français. Malgré un gouvernement Bayrou impopulaire, qui impose un budget 2026 d’austérité historique avec 43,8 milliards d’euros d’économies sur le dos des classes moyennes et populaires, aucune motion de censure n’a abouti. Le Parti socialiste a bien déposé une motion en juin 2025, reprochant à Bayrou son refus de renégocier les retraites, mais elle a été rejetée, comme celles de La France insoumise en février et juin. Même le RN et la gauche menacent de nouvelles motions après les propositions choc de supprimer deux jours fériés, mais pour l’instant, rien n’y fait : les députés préfèrent bronzer plutôt que de renverser un exécutif qui saigne le pays.
Pire encore, la destitution d’Emmanuel Macron, ce président haï par une large partie de la population pour ses politiques anti-sociales, reste un mirage. Malgré des pétitions citoyennes lancées en avril 2025 sur le fondement de l’article 68 de la Constitution, accusant Macron de manquements graves, la procédure a été abandonnée ou bloquée. Une initiative de LFI en août 2024 avait déjà échoué, et en 2025, malgré plus de 10.000 signatures, le seuil requis n’est pas atteint, et les parlementaires traînent des pieds. Comment défendre un peuple quand on refuse de chasser un chef d’État perçu comme un tyran élitiste ?
Les efforts colossaux imposés aux français : un racket organisé
Pendant que les députés sirotent des cocktails au soleil, les Français sont sommés de faire des « efforts volontaires » pour éviter « l’austérité subie », comme l’a cyniquement déclaré Pierre Moscovici. Le budget 2026 prévoit un gel brutal des dépenses publiques, des coupes dans les collectivités locales, une réduction des dépenses sociales (déremboursement des médicaments anti-Alzheimer, diabète, suppression des ALD, etc…) , et même le gel des pensions et minima sociaux. Les retraités et les précaires trinqueront en premier, tandis que les Outre-mer subissent un « choc budgétaire » qui frappe de plein fouet leurs économies fragiles.
Ajoutez à cela des propositions hallucinantes : monétiser la cinquième semaine de congés payés pour « avoir un meilleur salaire », comme l’a suggéré la ministre du Travail, ou supprimer des jours fériés pour booster la productivité. Les Français, déjà épuisés par les ZFE qui les privent de mobilité, les factures d’énergie qui explosent, et une immigration incontrôlée qui pèse sur les aides sociales, doivent maintenant renoncer à leurs rares moments de repos. « Tous les Français devront faire un effort budgétaire », assène Moscovici, pendant que les élites se prélassent. C’est un racket organisé : on saigne les classes laborieuses pour combler un déficit creusé par des décennies de gabegie, tout en protégeant les privilèges des nantis.
Une rentrée sociale explosive : le peuple se réveille
Mais cette trahison ne passera pas inaperçue. La rentrée de septembre 2025 s’annonce bouillonnante, avec des appels à la grève générale dès le 10 septembre et des blocages nationaux prévus par les Gilets Jaunes et les Gueux. La CGT prépare une mobilisation intersyndicale massive pour fin septembre, et les syndicats annoncent un « changement de ton » face à l’austérité. Les Français, las d’être les dindons de la farce, descendront dans les rues pour exiger le RIC, l’annulation de la PPE3, et la fin des ZFE. Ce ne sera pas une simple rentrée : ce sera peut-être l’étincelle d’une révolution populaire.
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