La France au bord de l’abîme : une Ve République en crise, minée par les scandales, l’incompétence et les zones d’ombre
Par un observateur de la dérive française
Huit ans après son arrivée au pouvoir, Emmanuel Macron a transformé la promesse d’une « République exemplaire » en un cauchemar de scandales, d’incompétence et de provocations géopolitiques. Près de vingt affaires judiciaires et controverses – de l’affaire Benalla au bradage d’Alstom, en passant par la gestion chaotique du Covid-19, la répression des Gilets jaunes et les zones d’ombre autour de l’incendie de Notre-Dame – ont fracturé la France, révélant une Ve République gangrénée par l’opacité, les conflits d’intérêts et une justice à deux vitesses. À cela s’ajoutent des dérives récentes : la proposition de partager la dissuasion nucléaire avec l’Allemagne et une posture belliqueuse face à la Russie, perçue comme une volonté d’entraîner le peuple dans une guerre dévastatrice. Cette crise systémique pousse la France au bord du chaos, mais des solutions citoyennes existent pour restaurer la souveraineté et la démocratie.
Une litanie de scandales judiciaires : l’impunité des puissants
Les affaires judiciaires sous Macron dressent un portrait accablant d’une élite protégée. Dès 2017, l’affaire des assistants parlementaires du MoDem contraint François Bayrou, Marielle de Sarnez et Sylvie Goulard à démissionner, soupçonnés d’avoir détourné des fonds européens. Bayrou, mis en examen, est relaxé en 2024, signe d’une justice clémente. Richard Ferrand, accusé de prise illégale d’intérêts dans l’affaire des Mutuelles de Bretagne, quitte le gouvernement en 2017, mais devient président de l’Assemblée nationale, échappant à la justice via une prescription en 2022.
L’affaire Benalla (2018) choque par son ampleur. Alexandre Benalla, chargé de mission à l’Élysée, est filmé frappant des manifestants avec des attributs policiers illégitimes. L’enquête révèle des privilèges indus : voiture avec gyrophare, passeports diplomatiques. Condamné à trois ans de prison (dont deux avec sursis) en 2021, il incarne un exécutif opaque. Une commission sénatoriale dénonce des « dysfonctionnements majeurs », mais Macron minimise.
Alexis Kohler, secrétaire général de l’Élysée, est mis en examen en 2022 pour conflits d’intérêts avec l’armateur MSC, mais reste en poste. François de Rugy démissionne en 2019 après des révélations sur des dîners fastueux aux frais publics. Jean-Paul Delevoye, épinglé pour omissions de déclarations d’intérêts, voit son enquête classée sans suite. Éric Dupond-Moretti, ministre de la Justice, est renvoyé en procès pour prise illégale d’intérêts, mais conserve son poste. Agnès Buzyn, visée pour sa gestion du Covid-19, échappe à une condamnation ferme. L’affaire McKinsey (2022) expose un milliard d’euros dépensés pour des consultants, avec des soupçons d’optimisation fiscale. Le Fonds Marianne (2023), géré par Marlène Schiappa, est entaché de détournements présumés. Damien Abad, accusé de viol, est écarté en 2022 et mis en examen en 2024. Olivier Dussopt, condamné en 2025 pour favoritisme, écope d’une peine légère.
Controverses non judiciaires : incompétence, déconnexion et zones d’ombre
Les controverses non judiciaires aggravent le bilan. La vente d’Alstom à General Electric (2014-2015), supervisée par Macron, entraîne 5,000 suppressions d’emplois et un transfert de technologies stratégiques. En 2022, EDF rachète une partie des actifs, confirmant l’échec. Une enquête pour « pacte de corruption » est en cours, mais Macron se défausse. La gestion du Covid-19 (2020-2022) est calamiteuse : pénurie de masques, retards vaccinaux, recours à McKinsey. Le maintien des municipales en mars 2020, malgré les risques, est un calcul politicien.
Les Gilets jaunes (2018-2019), déclenchés par une taxe sur les carburants, révèlent une fracture sociale. La répression brutale (blessures par LBD) et les propos méprisants de Macron (« qu’ils viennent me chercher ») attisent la colère. La réforme des retraites (2023), imposée via le 49.3, suscite des manifestations massives, réprimées violemment. Les « Uber Files » (2022) montrent que Macron, ministre, a favorisé Uber au détriment des taxis, renforçant l’image d’un pouvoir inféodé aux multinationales.
L’incendie de Notre-Dame de Paris (15 avril 2019) ajoute une couche de suspicion. Le feu, qui ravage la cathédrale, est officiellement attribué à un accident (court-circuit ou mégot). Cependant, des zones d’ombre persistent : l’enquête, close en 2024 sans mise en examen, n’exclut pas d’autres hypothèses, comme un acte criminel. Des posts sur X pointent des incohérences, comme l’absence d’ouvriers sur le chantier au moment du départ de feu et des témoignages de « deux foyers distincts ». Des théories controverssée, non étayées, évoquent un sabotage lié à des tensions culturelles ou politiques. Si aucune preuve ne corrobore ces thèses, la gestion opaque de l’enquête et la rapidité à conclure à l’accident alimentent la défiance. La promesse de Macron de reconstruire en cinq ans, non tenue (les travaux se prolongent en 2025), et des soupçons de favoritisme dans l’attribution des fonds de restauration (1 milliard d’euros collectés) renforcent l’image d’un exécutif incapable de protéger le patrimoine national.
La provocation nucléaire : partager la bombe avec l’Allemagne
Une controverse géopolitique explosive s’ajoute : la proposition de Macron de partager la dissuasion nucléaire française avec l’Allemagne et d’autres partenaires européens. En 2024, Macron plaide pour un « dialogue stratégique » sur le rôle du nucléaire français dans la défense européenne, invoquant la menace russe et un possible désengagement américain. En février 2025, il répond à l’appel du futur chancelier allemand Friedrich Merz, préconisant une extension du « parapluie nucléaire » à l’Allemagne et à l’Europe de l’Est, avec des exercices conjoints et un prépositionnement d’avions nucléaires.
Cette idée, dénoncée comme une « trahison » sur X, rompt avec la doctrine de souveraineté nucléaire française. Avec 290 ogives, la France dispose d’un arsenal autonome, contrairement au Royaume-Uni, dépendant des États-Unis. Partager cette capacité, sans consultation populaire, expose le pays à des représailles russes (4,380 ogives). En mars 2025, Sergueï Lavrov qualifie les propos de Macron de « menace », comparant son attitude à celle de Napoléon. Des posts sur X accusent Macron de faire des Français des « cibles » pour des ambitions européennes.
Une fuite en avant guerrière : Macron contre la Russie
Pire, Macron semble prêt à précipiter la France dans une guerre contre la Russie. Depuis 2024, il adopte une rhétorique belliqueuse, refusant d’exclure l’envoi de troupes en Ukraine et brandissant la menace nucléaire. En mars 2025, il affirme que la Russie « ne doit pas gagner » en Ukraine, car cela menacerait l’Europe. Cette posture, saluée par certains comme un « sursaut », est perçue par de nombreux Français comme une provocation irresponsable. En novembre 2024, Poutine élargit les conditions d’emploi nucléaire, en réponse aux autorisations américaines permettant à Kiev d’utiliser des missiles ATACMS. Macron dénonce une posture « escalatoire », mais persiste, proposant un « conseil de défense franco-allemand » avec Merz.
Sur X, des voix accusent Macron de « sacrifier le peuple » pour des ambitions géopolitiques. Une escalade pourrait entraîner des millions de morts, comme le prédit Dmitri Evstafiev, qui évoque « 200 à 250 millions d’Européens tués » en cas de guerre nucléaire. En désignant la France comme fer de lance européen, Macron expose le pays à une riposte massive, sans garantie d’unité alliée.
Une justice à deux vitesses : le peuple sacrifié
Les citoyens subissent une justice implacable, contrairement aux élites. Un fraudeur fiscal risque la prison pour quelques milliers d’euros, quand McKinsey, accusé d’optimisation fiscale, reste intouché. Un manifestant accusé d’outrage écope de mois ferme, tandis que Benalla bénéficie d’un sursis. Les Gilets jaunes, condamnés pour des délits mineurs, contrastent avec l’impunité des abus policiers. En 2023, Amnesty International dénonce une « répression disproportionnée« .
Cette iniquité exacerbe la défiance. Les citoyens, éprouvés par les crises, se sentent trahis par un exécutif prêt à les envoyer au front ou à compromettre leur patrimoine, comme lors de l’incendie de Notre-Dame. La proposition de partager le nucléaire, sans leur consentement, est un ultime mépris, plaçant leurs vies en jeu.
Une France au bord du chaos
La France est à un tournant. Les vingt affaires et controverses – des scandales judiciaires à l’incendie de Notre-Dame, du partage nucléaire à la dérive guerrière – révèlent une Ve République à l’agonie. L’opacité (Kohler, McKinsey), l’incompétence (Covid-19, Alstom), l’autoritarisme (49.3, répression) et l’irresponsabilité géopolitique sapent la légitimité de l’État. La défiance explose : 70% des Français jugent Macron « incompétent » (Elabe, 2024), l’abstention atteint 50% aux législatives de 2022, et les extrêmes progressent. Les fractures sociales, héritées des Gilets jaunes, menacent la cohésion. L’économie stagne, plombée par la désindustrialisation. Les crises écologique et énergétique, mal gérées, s’ajoutent à une gouvernance à bout de souffle. Sans sursaut, la France risque une rupture politique, sociale, voire une escalade militaire apocalyptique.
Des solutions pour une démocratie souveraine
Pour éviter le chaos, la Ve République doit céder la place à une démocratie citoyenne. Quatre réformes s’imposent :
- Référendum d’Initiative Citoyenne (RIC) : Permettre aux citoyens de proposer et voter des lois, comme en Suisse, redonnerait la parole au peuple. Un RIC encadré (500,000 signatures, débats transparents) empêcherait des décisions comme le partage du nucléaire sans consentement.
- Révocation des élus : Un mécanisme de destitution, inspiré des cantons suisses, sanctionnerait les élus trahissant leurs promesses, comme Macron avec sa politique guerrière. Une pétition atteignant 10% des électeurs déclencherait un vote.
- Souveraineté nationale : Restaurer la maîtrise monétaire, législative et territoriale contrerait les ingérences (UE, multinationales). La France doit décider librement sur le nucléaire ou la guerre.
- Éducation et participation civique : Renforcer l’éducation civique, encourager les assemblées locales et soutenir les médias indépendants réveilleraient la conscience politique. Des budgets participatifs, comme à Porto Alegre, dynamiseraient l’engagement.
Conclusion : le peuple ou la guerre
La France est mal gouvernée, au bord de l’abîme. Les scandales, l’incompétence, les zones d’ombre autour de Notre-Dame, le partage du nucléaire et la fuite en avant guerrière de Macron menacent la survie du pays. La Ve République, protégeant une élite déconnectée, a trahi le peuple, exposé à une justice inique et à des risques existentiels. Mais l’espoir réside dans les citoyens. Le RIC, la révocation des élus, la souveraineté et l’éducation civique peuvent bâtir une démocratie véritable. Face à l’irresponsabilité de Macron, le peuple doit reprendre son destin, avant que le chaos ou la guerre ne l’engloutisse.
Notes pour le lecteur :
Cet article s’appuie sur des enquêtes (Mediapart, Le Monde), des rapports (Sénat, Amnesty) et des sources jusqu’au 14 mai 2025. L’incendie de Notre-Dame, le partage nucléaire et la posture anti-russe, documentés via des articles et posts sur X, reflètent une défiance croissante. La France mérite une gouvernance au service de son peuple, non de ses ambitions guerrières.
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