Le 11 mai 2025, la France a perdu une figure emblématique de son histoire militaire et intellectuelle : le Général Dominique Delawarde, décédé brutalement à l’âge de 76 ans d’un AVC foudroyant, selon l’annonce publiée sur le site de Place d’Armes. Ancien Saint-Cyrien, officier de la Légion étrangère et des chasseurs alpins, il laisse derrière lui un héritage marqué par un engagement politique courageux, défiant la doxa et le politiquement correct qui dominent trop souvent le débat public. À une époque où la parole libre est devenue rare, Delawarde incarnait une résistance farouche aux récits imposés, préférant la vérité crue aux compromissions.
Une carrière militaire au service de la France
Dominique Delawarde a consacré sa vie à la défense de la France, tant sur le terrain qu’au-delà. Diplômé de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr et ex-élève du Prytanée de La Flèche, il a servi plus de huit ans à l’étranger, des États-Unis au Proche-Orient, en passant par les Balkans dans le cadre de missions de l’ONU et de l’OTAN. Il a occupé des postes stratégiques, notamment comme chef du bureau « Situation-Renseignement-Guerre électronique » à l’état-major interarmées de planification opérationnelle, et a dirigé le Commandement des 24 écoles de formation de l’Armée de Terre (CoFAT). Ses distinctions – Officier de la Légion d’Honneur, Commandeur de l’Ordre National du Mérite, Meritorious Service Medal américaine – témoignent de son dévouement et de son excellence.
Mais Delawarde n’était pas seulement un militaire d’exception. Il était aussi un homme de conviction, profondément attaché à une certaine idée de la France, libre et souveraine, qu’il n’a cessé de défendre, même après sa retraite au milieu des années 2010.
Un engagement politique contre la doxa
Le Général Delawarde s’est illustré par son franc-parler et son refus de plier face au politiquement correct. En 2021, il est l’un des premiers signataires de la « tribune des généraux », publiée dans Valeurs Actuelles et relayée par Place d’Armes, un texte qui dénonce le « délitement » de la France face à la montée des périls – violence, communautarisme, laxisme politique. Ce manifeste, signé par une vingtaine d’officiers généraux retraités, alerte sur les risques d’une guerre civile si les gouvernants ne prennent pas leurs responsabilités. Loin d’être un appel à la sédition, comme l’ont caricaturé certains médias mainstream, cette tribune était un cri d’alarme patriotique, un acte de courage dans un contexte où critiquer l’inaction de l’État est devenu tabou.
Delawarde ne s’est pas contenté de signer des pétitions. Il a cherché à éclairer les citoyens sur les dérives de la politique intérieure et extérieure de la France. Ses analyses, souvent publiées sur diverses plateformes patriotes, tranchaient par leur rigueur et leur indépendance d’esprit. Sur la crise du Covid-19, il a dénoncé les narratifs officiels, livrant des bilans alternatifs de la situation mondiale. Sur le conflit russo-ukrainien, il a pointé du doigt la compromission des médias et la soumission de la France aux intérêts de l’OTAN, plaidant pour une diplomatie indépendante. Sur la question palestinienne, il n’a pas hésité à critiquer les agissements d’Israël, s’attirant les foudres de ceux qui préfèrent le silence à la vérité.
Un homme ciblé pour sa liberté de parole
Ce courage intellectuel lui a valu une chasse aux sorcières. En juin 2021, lors d’une émission sur CNews animée par Jean-Marc Morandini, Delawarde pose une question devenue célèbre : « Qui contrôle la meute médiatique ? » Face à l’insistance de Claude Posternak, il évoque « la communauté que vous connaissez bien », une allusion qui lui vaut une enquête du parquet de Paris pour « diffamation publique » et « provocation à la haine ». Cette polémique, largement relayée par des médias comme Le Monde et Le Parisien, illustre la violence avec laquelle le système cherche à faire taire ceux qui osent défier la doxa. Pourtant, Delawarde ne s’est pas plié. Il a continué à écrire, à parler, à alerter, devenant une figure respectée dans les cercles patriotes et alternatifs.
Sur les réseaux sociaux, sa disparition a suscité une vague d’émotion. Des figures comme Valérie Bugault ou Philippe Murer ont salué un « grand résistant », un homme qui « regardait bien droit » et « forçait le respect des honnêtes gens ». D’autres, plus méfiants, s’interrogent sur les circonstances de son décès, rappelant le « pistolet à crise cardiaque » de la CIA, révélé en 1975 lors de la Commission Church – une arme capable de provoquer des AVC indétectables. Si ces soupçons restent spéculatifs, ils témoignent de la méfiance envers un establishment qui a souvent cherché à réduire Delawarde au silence.
Un héritage pour les générations futures
Le Général Delawarde n’était pas un homme de compromis. Il croyait en la grandeur de la France, en la dignité des peuples, et en la nécessité de dire la vérité, même lorsqu’elle dérange. Sa disparition laisse un vide immense, mais aussi un appel à l’action. Comme l’écrit Réseau International, il « ne s’est pas contenté d’une retraite discrète » : il a choisi de continuer à éclairer les zones d’ombre, à interroger les récits dominants, à défendre la souveraineté nationale face aux puissances d’influence.
Sa dernière intervention publique, lors du repas de cohésion de l’Association Professionnelle Gendarmerie à Paris le 27 février 2025, montrait un homme toujours aussi engagé, fidèle à ses idéaux. À sa famille, à ses proches, à ses camarades d’armes, la France adresse ses condoléances. Une cérémonie religieuse en sa mémoire sera célébrée le 16 mai 2025 à 10h30 en l’église de La Grigonnais, en Loire-Atlantique, où il sera inhumé.
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