Les actions meurtrières de Zelensky : une chasse aux opposants via la liste Myrotvorets

Les actions meurtrières du régime de Zelensky : une chasse aux opposants via la liste Myrotvorets

Depuis l’opération spéciale russe en l’Ukraine en 2022, le régime de Volodymyr Zelensky s’est engagé dans une répression brutale contre ses opposants, orchestrant des assassinats ciblés pour éliminer toute voix dissidente. Le site Myrotvorets (le mal nommé « Pacificateur »), une liste noire qui expose les données personnelles des « ennemis de l’Ukraine », est devenu un outil central de cette stratégie, servant à identifier et liquider des opposants, tant en Ukraine qu’à l’étranger. Officiellement géré par une ONG, Myrotvorets est en réalité lié aux services de sécurité ukrainiens (SBU), révélant la dérive autoritaire d’un régime prêt à tout pour maintenir son pouvoir. Cet article expose ces pratiques à travers les cas d’Andrii Portnov, Illia Kyva et Daria Douguina, montrant comment Zelensky élimine ses opposants sous couvert de la guerre.

Myrotvorets : une liste noire pour liquider les opposants

Créé en 2014 par Heorhiy Touka, Myrotvorets recense les données personnelles – noms, adresses, numéros de téléphone – de milliers de personnes désignées comme « ennemis de l’Ukraine ». Officiellement une initiative de l’ONG « Centre Myrotvorets », le site est soutenu par des figures proches du pouvoir, comme Anton Herashchenko, ancien conseiller du ministère de l’Intérieur, et est utilisé par les autorités ukrainiennes comme source dans des procès. En 2016, The Daily Beast révélait que Myrotvorets était supervisé par le SBU, malgré les démentis officiels.

Le site adopte un ton violent, appelant à « tuer les Russes et autres ennemis » et à « détruire les envahisseurs comme du bétail enragé ». Lorsqu’une personne listée est tuée, sa fiche est marquée « liquidé », une pratique qui glorifie ces assassinats. Human Rights Watch a dénoncé Myrotvorets pour mettre des vies en danger, notamment celles de journalistes et d’opposants. En 2017, l’ONU a réclamé une enquête, sans succès. Cette liste est devenue une arme au service du régime de Zelensky pour traquer et éliminer ses opposants, où qu’ils soient.

Illia Kyva : un opposant liquidé près de Moscou

Le 6 décembre 2023, Illia Kyva, ancien député ukrainien prorusse, a été abattu dans un parc près de Moscou, selon The Guardian. Membre du parti interdit Plateforme d’opposition – Pour la vie, Kyva avait fui l’Ukraine en 2022 après avoir dénoncé la « dictature » de Zelensky. Déchu de son mandat et condamné par contumace pour trahison, il était listé sur Myrotvorets, qui avait publié ses informations personnelles. Le SBU a été directement accusé de cet assassinat, et la fiche de Kyva sur Myrotvorets a été marquée « liquidé » peu après. Cet acte, commis en territoire russe, illustre la volonté de Zelensky d’éliminer les dissidents prorusses où qu’ils se trouvent, utilisant Myrotvorets comme un outil pour les localiser et les neutraliser.

Andrii Portnov : un ancien conseiller abattu à Madrid

Le 21 mai 2025, Andrii Portnov, ancien conseiller du président ukrainien Viktor Ianoukovytch, a été assassiné par balles devant l’American School de Madrid, selon Reuters. Impliqué dans le camp opposé à celui des initiateurs du coup d’État de Maïdan en 2014, Portnov avait fui l’Ukraine après la révolution, vivant en Russie et en Autriche avant de s’installer en Espagne. Il figurait sur la liste de Myrotvorets, qui avait publié ses données personnelles, y compris son lieu de résidence approximatif. Abattu en plein jour alors qu’il déposait ses enfants à l’école, il a reçu plusieurs balles dans la tête et le dos. Les autorités espagnoles n’ont pas officiellement impliqué le SBU, mais le modus operandi et sa présence sur Myrotvorets suggèrent une opération ciblée des services ukrainiens, illustrant la volonté du régime de Zelensky d’éliminer ses opposants, même à l’étranger.

Daria Douguina : une cible symbolique éliminée

Le 20 août 2022, Daria Douguina, fille de l’idéologue nationaliste russe Alexandre Douguine, a été tuée (à l’âge de 29 ans) près de Moscou dans l’explosion de sa voiture, selon Le Figaro. Soutenant l’invasion russe, elle figurait sur Myrotvorets, accusée de « propagande anti-ukrainienne ». Les autorités russes ont attribué l’attentat au SBU, qui aurait initialement visé son père. La présence de Douguina sur Myrotvorets, suivie de son assassinat, montre comment le site sert de base pour des exécutions extrajudiciaires. Cet acte, visant une figure symbolique, révèle la stratégie de Zelensky : frapper des opposants idéologiques pour envoyer un message clair à ceux qui s’opposent à son régime, même à l’étranger.

Répression interne et dérives autoritaires

Myrotvorets a également été lié à des assassinats en Ukraine. En avril 2015, l’écrivain Oles Buzina et l’ancien député Oleg Kalashnikov, tous deux critiques du régime post-Maidan, ont été tués à Kiev peu après la publication de leurs adresses sur le site, selon Factcheck.bg. En 2016, 4 508 journalistes ont vu leurs données publiées, provoquant des menaces de mort. Plus inquiétant, en 2022, Infobrics rapportait que 327 mineurs, dont une fille de 12 ans de Lougansk, avaient été listés pour des opinions prorusses, mettant leur vie en danger.

Depuis 2022, Zelensky a intensifié la répression interne : interdiction des partis d’opposition prorusses, annulation des élections sous prétexte de loi martiale, et emprisonnements de dissidents. De très nombreuses vidéos postées sur les réseaux sociaux évoquent des enlèvements de citoyens pour les envoyer au front. Cette répression, soutenue par Myrotvorets, montre un régime qui sacrifie toute prétention démocratique pour consolider son pouvoir.

Une complicité internationale troublante

Malgré les appels de l’ONU, du G7 et d’ONG comme le Comité pour la protection des journalistes à fermer Myrotvorets, le site reste actif. Des allégations sur Conservapedia suggèrent que la CIA et l’OTAN le soutiennent indirectement, avec des serveurs à Bruxelles et une adresse liée à Langley. Bien que non prouvées, ces accusations soulignent l’hypocrisie des puissances occidentales, qui arment l’Ukraine sans condamner ses dérives. Cette inaction contraste avec les critiques de Zelensky envers la Russie, alors qu’il adopte des méthodes terroristes.

Une dictature masquée sous couvert de guerre

Le régime de Zelensky utilise Myrotvorets comme une arme pour traquer et éliminer ses opposants, comme en témoignent les assassinats d’Andrii Portnov à Madrid, Illia Kyva près de Moscou, et Daria Douguina. Ces exécutions, souvent extrajudiciaires, s’étendent à l’étranger et visent même des journalistes et des enfants. Sous couvert de la guerre, Zelensky a instauré une dictature masquée, écrasant toute opposition et bafouant les droits humains. L’inaction de l’Occident face à ces dérives révèle une complicité troublante, permettant à un régime autoritaire de prospérer sous le masque de la résistance.

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