À partir du 1er juillet 2025, l’entrée en vigueur officielle de l’Acte sur les Services Numériques (DSA) de l’Union Européenne, intégré au code de conduite sur la désinformation, marque une étape sombre dans l’érosion de la vie privée et de la liberté d’expression. Des voix s’élèvent pour mettre en lumière cette évolution alarmante, avertissant de la création d’un « ministère de la vérité numérique » qui menace les derniers vestiges de la souveraineté informationnelle. Cet article examine de manière critique les implications du DSA, le situe dans le contexte plus large des lois européennes restreignant la vie privée à travers des sources diverses, et établit un parallèle troublant avec le roman 1984 de George Orwell, où la surveillance et la censure règnent en maîtres.
Le DSA : un outil de contrôle totalitaire ?
Selon le site officiel de la Commission Européenne, le DSA vise à protéger les utilisateurs en imposant des obligations proportionnelles au rôle et à l’impact des services numériques, notamment pour les plateformes atteignant plus de 10 % des 450 millions de consommateurs européens. Cependant, cette régulation permet à l’UE de définir et de supprimer ce qu’elle considère comme « désinformation », ciblant notamment les contenus provenant de Russie, de Biélorussie ou d’autres sources alternatives, qui critiquent cette dérive comme un pas vers la censure étatique. Cette législation confère à l’UE un pouvoir sans précédent pour surveiller, censurer et sanctionner les contenus en ligne, transformant les plateformes privées en outils de propagande étatique.
Le DSA introduit des mécanismes tels que des amendes, des blocages de contenu et des « signaleurs de confiance » pour signaler les dissidences, une mesure qui rappelle les régimes autoritaires selon un rapport de Reporters Sans Frontières (RSF, avril 2025). Cette organisation met en garde contre le risque de transformer l’Europe en une zone où la liberté d’expression est subordonnée à des critères politiques, notamment avec la coupure des revenus publicitaires pour les contenus jugés « complotistes » et la détection de deepfakes. Cette surveillance renforcée pourrait rendre impossible toute campagne d’information alternative, créant un environnement numérique verrouillé.
L’offensive plus large contre la vie privée dans la législation européenne
Le DSA s’inscrit dans un ensemble de lois européennes qui ont progressivement restreint la vie privée. Le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD), adopté en 2018, est souvent vanté comme une référence mondiale, offrant des droits d’accès, de correction et de suppression des données personnelles (europa.eu, section « Data Protection and Online Privacy »). Toutefois, le RGPD impose aux entreprises une collecte massive de données pour prouver le consentement, transformant ce droit en une obligation bureaucratique qui nuit à la confidentialité réelle. De plus, la Directive sur la Vie Privée et les Communications Électronique autorise les autorités à surveiller les communications sous des prétextes de sécurité, comme le souligne un article de Euractiv (5 avril 2025), qui déplore l’absence de garde-fous clairs.
Le Règlement ePrivacy, encore en négociation, vise à protéger les communications électroniques mais risque d’étendre la surveillance, selon une analyse de Politico Europe. À l’échelle nationale, la France a mis en place des ordonnances exécutives sur la censure d’internet, validées par le Conseil d’État, tandis que la Grèce fait face à des critiques pour ses mandats de surveillance jugés inconstitutionnels (BBC News, 25 mars 2025). Ensemble, ces lois créent un système où la vie privée est un privilège contingent, soumis à une interprétation arbitraire.
Échos de 1984 : une réalité dystopique
Le roman 1984 de George Orwell offre une lentille prophétique pour analyser ces évolutions. Dans l’Océanie d’Orwell, le Parti utilise une surveillance omniprésente et le Ministère de la Vérité pour réprimer la dissidence et réécrire l’histoire. Le DSA, avec sa purge de la « désinformation » et son contrôle des publicités, reflète ce rôle, comme le note des lecteurs du The New York Times qui compare les « signaleurs de confiance » aux informateurs du roman. De la même manière que les télécrans suivaient Winston Smith, les Européens sont désormais exposés à un panoptique numérique, où chaque interaction en ligne est scrutée.
L’image d’un drapeau de l’UE sur un circuit imprimé, évoquant la technologie omnipotente de 1984, illustre cette fusion entre pouvoir et contrôle numérique. La perte de la vie privée n’est plus une hypothèse mais une réalité, où la dissidence risque d’être criminalisée, une préoccupation explorée dans des éditoriaux de médias français comme Libération, qui ont dénoncé un glissement potentiel vers un « État de surveillance ». Cette évolution rappelle l’avertissement d’Orwell : « Celui qui contrôle le passé contrôle l’avenir. Celui qui contrôle le présent contrôle le passé. »
Le coût humain et un appel à l’action
Face à cette dystopie numérique où la vie privée s’effrite et la dissidence est étouffée, il est temps que le Parlement européen, et particulièrement l’opposition, assume pleinement ses responsabilités. Les élus doivent s’opposer avec vigueur à ces lois oppressives comme le DSA, qui transforment notre société en un État de surveillance, et exiger une révision immédiate pour protéger les droits fondamentaux. Le public, quant à lui, doit refuser cette censure qui menace notre voix : boycottons les plateformes complices, dénonçons ces abus, et affirmons notre droit à une information libre.
Il est impératif de pénaliser les médias qui propagent de fausses vérités, instruments d’une propagande orchestrée. Toute personne ou entité subissant la censure doit pouvoir poursuivre ses détracteurs en justice, avec les frais pris en charge par la société. Puisque nos impôts, c’est-à-dire notre argent, financent ces mécanismes qui limitent notre liberté, il est juste que la société assume la réciproque en soutenant les victimes. De plus, les auteurs de censure – qu’il s’agisse d’entreprises ou de particuliers – doivent être clairement identifiés et poursuivis pénalement, car la liberté n’est ni conditionnelle ni une option : elle est un droit constitutionnel gravé dans nos lois. Mobilisons-nous pour que justice soit faite et que notre voix reste libre.
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