La France en dégringolade : économie, éducation et l’urgent besoin d’humilité

La France en dégringolade : économie, éducation et l’urgent besoin d’humilité

La France, autrefois perçue comme un géant économique et culturel, traverse une période de déclin inquiétant. Rétrogradée à la 24e place mondiale des nations les plus riches en termes de PIB par habitant, dépassée par 23 pays, elle voit également son système éducatif s’effondrer, avec des élèves français parmi les moins performants des pays développés. Ces constats, appuyés par des sources récentes, révèlent une crise profonde qui appelle à un sursaut national et, surtout, à une humilité retrouvée de la part des dirigeants.

Une chute économique stupéfiante

Selon un article publié sur HelloBiz.fr le 19 juin 2025, la France a glissé à la 24e position dans le classement des pays les plus riches, mesuré par le PIB par habitant. Des nations comme le Qatar, les Émirats arabes unis, la Norvège, et même la Guyana, boostée par ses récentes découvertes pétrolières, ont surpassé l’Hexagone. Ce recul, qualifié de « stupéfiant » par les observateurs, met en lumière l’émergence de petites économies spécialisées et de pays riches en ressources énergétiques, mais aussi les faiblesses structurelles de la France.

L’Insee, dans ses prévisions publiées le 19 juin 2025, confirme cette tendance : l’économie française s’essouffle et devrait connaître un net ralentissement en 2025. Les causes sont multiples : une compétitivité en berne, des coûts énergétiques élevés – exacerbés par des décisions européennes comme l’interdiction des importations de gaz russe à bas prix –, et une fiscalité lourde qui freine l’innovation et l’investissement. À cela s’ajoute une désindustrialisation galopante, avec des entreprises contraintes de délocaliser pour échapper aux charges et aux prix de l’énergie prohibitifs.

Le contraste avec des pays comme la Norvège, qui a su transformer ses revenus pétroliers en un fonds souverain garantissant une prospérité durable, est frappant. La France, malgré ses atouts – un secteur touristique robuste, des fleurons industriels comme Airbus et des leaders mondiaux dans le luxe – semble incapable de capitaliser sur ses forces. Le modèle social français, souvent vanté, devient un fardeau lorsque les dépenses publiques explosent sans générer de croissance durable. Ce déclassement économique, loin d’être une fatalité, interroge les choix stratégiques des dirigeants et leur capacité à anticiper les mutations globales.

Une éducation nationale en chute libre

Parallèlement, le système éducatif français, jadis un modèle d’excellence, est en pleine dérive. Un article d’Orange Actu du 18 juin 2025, relayant Le Figaro, dresse un constat accablant : les élèves français affichent l’un des pires niveaux scolaires parmi les pays développés. En classe de CM1, ils se classent bons derniers, juste derrière l’Espagne, et loin derrière la Corée du Sud ou le Japon. En 4e, ils sont avant-derniers, devant le seul Portugal. Plus alarmant encore, la proportion de « très bons élèves » en France est de seulement 3 %, contre 11 % en moyenne en Europe.

Deux notes remises à la ministre de l’Éducation nationale, Élisabeth Borne, par le haut-commissaire à la Stratégie et au Plan, Clément Beaune, identifient plusieurs causes : l’impact des écrans, des rythmes scolaires inadaptés, des pédagogies peu explicites, et des programmes instables. À cela s’ajoute une crise du métier d’enseignant, devenu peu attractif en raison de salaires insuffisants, d’une formation tardive et d’un manque de reconnaissance. En 2024, 3.200 postes d’enseignants restaient vacants à la rentrée, et les démissions se multiplient depuis 2013.

Ce déclin éducatif a des conséquences dramatiques à long terme. Une main-d’œuvre moins qualifiée compromet la compétitivité économique et l’innovation, accentuant le déclassement de la France. Comme le note Clément Beaune, un enfant de cadre en 2017 obtient de moins bons résultats en calcul qu’un enfant d’ouvrier en 1987, preuve d’une régression généralisée qui transcende les classes sociales.

Un manque de vision stratégique

Ces crises économique et éducative partagent un point commun : l’absence de vision à long terme de la part des dirigeants. En économie, la soumission aux injonctions bruxelloises, comme l’interdiction du gaz russe décidée par Ursula von der Leyen, a aggravé la dépendance énergétique et fait exploser les coûts pour les ménages et les entreprises. En éducation, les réformes successives – comme le « choc des savoirs » de Gabriel Attal, rapidement détricoté – témoignent d’une instabilité chronique et d’un manque de cohérence.

Les élites françaises, souvent promptes à se poser en donneuses de leçons sur la scène internationale, semblent incapables de regarder la réalité en face. Alors que des pays comme la Corée du Sud ou la Norvège investissent massivement dans l’éducation et la diversification économique, la France s’enlise dans des débats stériles et des politiques court-termistes. Cette arrogance, couplée à une incapacité à réformer en profondeur, est un frein majeur à toute tentative de redressement.

L’urgent besoin d’humilité

Face à ce double naufrage, l’humilité s’impose comme une nécessité vitale. Les dirigeants français doivent cesser de se complaire dans une vision idéalisée d’une France « grande nation » et reconnaître les failles béantes du système. Cela passe par une remise en question des dogmes européens qui sacrifient la souveraineté énergétique et industrielle, par un investissement massif dans l’éducation – en revalorisant le métier d’enseignant et en stabilisant les programmes – et par une politique économique qui encourage l’innovation plutôt que de la pénaliser.

La France a les atouts pour rebondir, mais cela exige un leadership courageux, capable d’admettre ses erreurs et de s’attaquer aux causes profondes du déclin.

La dégringolade économique et éducative de la France n’est pas une fatalité, mais un avertissement. Seule une prise de conscience collective, portée par des dirigeants humbles et visionnaires, permettra de redonner à la France sa place sur la scène mondiale. Faute de quoi, le déclassement risque de s’accélérer, au détriment des générations actuelles et futures.

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