Frappes américaines en Iran : une mise en scène pour calmer le jeu ?

Frappes américaines en Iran : une mise en scène pour calmer le jeu ?

Le 21-22 juin 2025, les États-Unis, sous l’impulsion de Donald Trump, ont bombardé trois sites nucléaires iraniens – Fordo, Natanz, Isfahan – dans une opération baptisée « Marteau de minuit ». Trump a claironné une « oblitération totale » des capacités nucléaires de l’Iran, mais des indices sérieux laissent penser que cette frappe était largement exagérée, voire une mascarade orchestrée avec la complicité implicite de Téhéran. Et si l’objectif n’était pas de détruire, mais de stopper l’escalade entre Israël et l’Iran, au moment où les défenses israéliennes s’effondraient et où les frappes iraniennes devenaient trop précises ? Entre évacuations anticipées, messages secrets et réponses mesurées, les faits suggèrent une opération plus diplomatique que militaire, avec des bases américaines au Qatar visées par des missiles iraniens dans ce qui ressemble à un show pour sauver la face.

Une frappe exagérée : les indices qui ne trompent pas

Trump a vanté un triomphe : 125 avions, 75 armes guidées, dont 14 bombes anti-bunker GBU-57 larguées par des B-2 furtifs sur Fordo. « Les sites nucléaires iraniens sont en ruines », a-t-il clamé. Mais la réalité semble bien différente. Des images satellites de Maxar Technologies et Planet Labs, analysées par BBC Verify et l’Associated Press, montrent six cratères autour de l’entrée de Fordo et une activité intense de camions les 20 et 21 juin, juste avant l’attaque. L’Iran avait évacué ses équipements stratégiques, comme l’a confirmé Mehdi Mohammadi, conseiller parlementaire, sur X : « Fordo était prêt, les dégâts sont minimes. » L’Agence atomique iranienne (AEOI) va plus loin : pas de fuite radioactive, pas de destruction majeure. Les centrifugeuses, enfouies sous des mètres de béton, sont intactes.

D’autres indices sèment le doute. Les B-2 n’ont rencontré aucune résistance, un exploit improbable face aux défenses antiaériennes iraniennes, parmi les plus sophistiquées du monde. Le général Dan Caine, du Pentagone, s’en est presque vanté, mais ce silence iranien intrigue. Des sources diplomatiques, relayées par NBC News et des posts sur X, révèlent que Washington aurait prévenu Téhéran, précisant qu’il s’agissait d’une frappe unique, sans volonté d’escalade. Reuters confirme que l’uranium enrichi de Fordo avait été déplacé avant l’attaque. Même Rafael Grossi, patron de l’AIEA, temporise : « Trop tôt pour évaluer les dégâts souterrains. » Les cratères et débris visibles sur les images satellites montrent une destruction limitée, loin de l’« oblitération » promise par Trump. Tout ça sent la mise en scène.

Fordo - Frappes américaines en Iran : une mise en scène pour calmer le jeu ?
Installation nucléaire du chahid Ali Mohammadi Fordo Iran

Une opération pour sauver Israël ?

L’hypothèse prend forme : et si ces frappes visaient à calmer un conflit israélo-iranien qui menaçait de dégénérer ? Depuis le 13 juin 2025, Israël, sous la pression de frappes iraniennes de plus en plus précises, était à bout. Les systèmes Dôme de fer, Arrow et David’s Sling, sursollicités, ont intercepté des centaines de missiles et drones, mais les stocks s’épuisent. Une source du Pentagone, citée par CBS News, évoque des réserves de missiles Arrow au bord de la rupture après une semaine de combats. Les barrages iraniens du 22-23 juin, avec des missiles Kheibar Shekan, ont fait mal : immeubles effondrés à Tel Aviv, 24 morts, 1 272 blessés depuis le début du conflit, selon l’IDF. Des sites stratégiques israéliens – centre de commandement à Beersheba, radars, lanceurs – sont touchés, au point de menacer la capacité de riposte de l’État hébreu.

Trump, poussé par Netanyahu, aurait vu une opportunité : frapper les sites nucléaires iraniens pour montrer les muscles, tout en offrant à Israël un répit. Des officiels US ont confirmé à CBS News un avertissement préalable à Israël, suivi d’un appel entre Trump et Netanyahu post-frappes, qualifié de « collaboration historique ». Mais pourquoi l’Iran, averti, n’a-t-il pas résisté ? La réponse pourrait être dans des messages secrets : selon NBC News, Washington aurait assuré à Téhéran une attaque limitée, sans viser le régime. L’Iran, en évacuant ses sites, aurait accepté le deal pour éviter une guerre totale, tout en préparant une riposte calibrée.

Une riposte iranienne pour la galerie ?

L’Iran n’est pas resté les bras croisés, mais sa réponse sent le théâtre. Le 23 juin, des missiles iraniens ont visé la base américaine d’Al Udeid au Qatar, et peut-être d’autres sites en Irak (Ain al-Asad), selon des chaînes Telegram iraniennes, arabes et russes. Mais les faits sont éloquents : le Qatar, averti à l’avance, a fermé son espace aérien et intercepté les missiles, sans victimes ni dégâts majeurs, selon Reuters et The Times of Israel. L’Iran a tiré un nombre de missiles équivalent aux bombes US (14), mais en visant « loin des zones résidentielles », comme l’a précisé son Conseil suprême de sécurité nationale. Cela ressemble à un coup pour l’honneur, pas à une volonté de guerre.

Sur Telegram, des sources pro-iraniennes (Tasnim News, Pravda EN) crient victoire, mais les posts sur X et les rapports occidentaux (BBC, CNN) parlent d’une interception totale. Pourquoi si peu de dégâts ? Parce que l’Iran, averti par Washington (Sky News), aurait joué le jeu : une frappe symbolique pour calmer son public, qui exigeait une réponse après l’humiliation des frappes US. Abbas Araghchi, ministre iranien, a promis des « conséquences durables », mais s’est contenté de consultations avec Poutine et d’une plainte à l’ONU. Pas de bases US rasées, pas d’escalade massive. Ça sent l’accord tacite : Trump laisse l’Iran sauver la face, en échange d’une pause dans le conflit.

Trump, l’UE, et le grand jeu géopolitique

Trump joue sur tous les tableaux. En interne, il bombe le torse pour galvaniser ses électeurs, promettant « paix ou tragédie » tout en exagérant les dégâts iraniens pour se poser en sauveur. Sur X, ses soutiens applaudissent : « Trump a mis l’Iran à genoux tout en sauvant Israël ! » Mais en coulisses, il semble avoir négocié une désescalade. L’absence de notification complète aux alliés (le Qatar n’a été averti qu’en vol, selon CBS News) montre qu’il voulait limiter les fuites, mais l’évacuation iranienne et la réponse mesurée suggèrent que Téhéran était dans la boucle.

Pendant ce temps, l’Europe, engluée dans ses contradictions, regarde de loin. La Belgique et l’Allemagne, qui rétablissent leurs frontières face à l’immigration massive, montrent que l’UE est incapable de gérer les crises. Les lois de Schengen, imposées par Bruxelles, empêchent les nations de se protéger, tandis que les guerres occidentales au Moyen-Orient, de l’Irak à la Libye, ont créé les vagues migratoires qui nous submergent. Sur X, la colère monte : « L’UE nous interdit de fermer nos portes, mais Trump agit ! Sortons de ce piège ! » Quitter l’UE, comme le Brexit ou la Hongrie d’Orban, devient une option pour reprendre le contrôle, loin des ingérences qui déstabilisent des régions entières et alimentent le chaos.

Un show pour éviter le pire ?

Cette opération sent le calcul à tous les étages. Les frappes US, exagérées pour la vitrine, ont permis à Trump de jouer les durs tout en offrant à Israël un répit face à un Iran de plus en plus précis. L’Iran, averti, a évacué ses sites et répondu avec des missiles symboliques sur Al Udeid, pour calmer son peuple sans déclencher une guerre. Les deux camps ont joué leur partition : Trump sauve la face d’Israël, l’Iran garde sa dignité, et le conflit s’apaise, du moins pour l’instant.

Mais le compte n’y est pas. Les guerres occidentales, qui ont ravagé le Moyen-Orient, continuent de pousser des millions de migrants vers l’Europe, où l’UE nous interdit de fermer nos frontières. Les Français, les Belges, les Allemands veulent des murs, pas des passoires. Trump, avec sa fermeté, montre qu’on peut dire non. Mais qu’en sera t-il de la France ?

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