La droite imbécile se tire une balle dans le pied avec une proposition de loi orwellienne

La droite imbécile se tire une balle dans le pied avec une proposition de loi orwellienne

Le 10 juin 2025, une proposition de loi, déposée à l’Assemblée nationale par une brochette de députés Les Républicains (LR), dont Vincent Jeanbrun, Laurent Wauquiez et Jean-Louis Thiériot, a été enregistrée sous le numéro 1535. Intitulée « visant à interdire et sanctionner les contenus et discours à caractère anti-républicain », ce texte, loin de protéger les valeurs républicaines, s’apparente à une arme de censure massive, ouvrant la voie à un arbitraire dangereux. Présentée sous prétexte de contrer des idéologies comme celle des Frères musulmans, cette initiative de la droite française risque de broyer la liberté d’expression et de dissoudre des pans entiers de la société civile.

Une notion floue au service de l’arbitraire

Le cœur du problème réside dans la définition vague et subjective de ce qui constitue un « contenu anti-républicain ». Selon l’article 1er, cela inclut tout propos remettant en cause la démocratie, la laïcité, l’indivisibilité de la nation, ou promouvant une théocratie, le communautarisme ou la suprématie d’un groupe. Mais qui décide de ce qui est « anti-républicain » ? La loi laisse un champ d’interprétation si large qu’elle devient un outil parfait pour un juge politisé – et ils le sont presque tous, comme l’illustre l’affaire du « mur des cons » – pour condamner arbitrairement quiconque s’écarte de la ligne officielle. Critiquer une politique migratoire, remettre en question la laïcité à outrance ou même défendre une vision traditionaliste pourrait suffire à être étiqueté « anti-républicain ». Cette imprécision juridique rappelle les pires dérives historiques, comme les lois révolutionnaires de 1794 punissant les « ennemis du peuple », qui ont pavé la voie à la Terreur.

Des peines disproportionnées et une menace pour la liberté

Les sanctions prévues sont d’une sévérité alarmante. L’article 2 prévoit jusqu’à trois ans de prison et 45.000 euros d’amende, portés à cinq ans et 75.000 euros en cas de récidive, de diffusion en ligne ou d’implication d’une autorité publique. Ces peines, dignes d’un régime autoritaire, visent à intimider et à réduire au silence toute voix dissidente. La liberté d’expression, pilier de toute démocratie, est directement menacée. Un opposant politique, un blogueur critique ou même un citoyen exprimant une opinion divergente pourrait se retrouver derrière les barreaux sur la base d’une interprétation subjective. La vidéo de Florian Philippot, dénonçant cette loi comme « la plus dangereuse de l’histoire de France », met en lumière cette inquiétude légitime : ce texte pourrait bientôt être voté, scellant le sort de toute pensée non conforme.

Dissolution arbitraire d’associations et de partis

L’article 3 va plus loin en ciblant les structures – associations, collectifs ou entreprises – diffusant ces contenus, avec des peines identiques à celles des individus. L’article 4 autorise le préfet à saisir le juge administratif pour dissoudre ces entités, sous prétexte de protéger l’unité nationale. Cette mesure ouvre la porte à des abus flagrants. Des associations loi 1901, parfois centenaires comme les groupes royalistes, pourraient être rayées de la carte sur un simple caprice administratif, sans garanties solides de défense. Même des partis politiques pourraient être visés si leurs idées sont jugées incompatibles avec la doxa républicaine. Ce pouvoir discrétionnaire, exercé par l’exécutif, contourne les principes d’un État de droit et évoque les purges orwelliennes, où toute dissidence est écrasée sous prétexte de sauvegarder l’ordre.

Une censure déléguée aux plateformes

L’article 5 oblige les plateformes en ligne à retirer les contenus jugés illicites dans un délai de 24 heures, sous peine de sanctions financières. Cette externalisation de la censure aux GAFAM, sans contrôle judiciaire préalable, renforce le risque d’arbitraire. Un signalement administratif pourrait suffire à faire taire une voix, avec un droit de recours limité à une contestation a posteriori. Cette mesure, inspirée du règlement européen sur les services numériques, est détournée ici pour servir une répression ciblée, transformant les réseaux sociaux en outils de surveillance au service du pouvoir.

Une initiative de la droite : une trahison des valeurs

Ironiquement, c’est la droite, souvent présentée comme défenseure des libertés individuelles, qui porte ce projet liberticide. Les signataires, issus de LR, trahissent leur propre héritage en s’alignant sur une logique autoritaire. À cette liste s’ajoutaient initialement deux députés du Rassemblement National (RN), Hélène Laporte et Kévin Mauvieux, avant qu’ils ne se désistent sous la pression de la polémique, révélant les contradictions internes au sein de la droite. Sous couvert de lutter contre l’islamisme, ils jettent les bases d’une société où la pensée unique règne en maître. Cette proposition, loin de renforcer la République, risque de la transformer en une caricature d’elle-même, où la critique est criminalisée et l’opposition muselée.

Un pas vers l’ère orwellienne

La proposition de loi n° 1535 est une bombe à retardement pour la démocratie française. Sa formulation floue, ses peines disproportionnées et ses outils de dissolution d’associations en font un instrument d’oppression potentiellement dévastateur. En confiant aux juges politisés et à l’administration le pouvoir de définir et punir la dissidence, elle menace directement la liberté d’expression et le pluralisme. Si elle est adoptée, la France risque de basculer dans une ère où la pensée critique est un crime, un scénario aussi inquiétant que celui décrit par Orwell dans 1984. Il est urgent que les citoyens et les défenseurs des libertés s’opposent à cette dérive avant qu’il ne soit trop tard.

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