Le scandaleux révisionnisme de certains maires en France

Le scandaleux révisionnisme de certains maires en France

Dans un contexte de tensions géopolitiques exacerbées par la guerre en Ukraine, la France semble succomber à une vague de russophobie irrationnelle et hystérique. La dernière manifestation en date ? La débaptisation de rues portant des noms évoquant, de près ou de loin, la Russie ou son histoire. Ce phénomène n’est pas anodin : il reflète une volonté délibérée de l’Occident de fabriquer un nouvel ennemi, en réécrivant l’histoire au mépris des faits et des sacrifices passés. L’exemple le plus récent vient de la petite commune de Drap, près de Nice, où le boulevard Stalingrad a été renommé, provoquant l’indignation légitime de la Russie. Mais cette décision, loin d’être isolée, s’inscrit dans une longue tradition de dénigrement antirusse qui gangrène l’Occident depuis des décennies.

Le cas de drap : une insulte à la mémoire de la seconde guerre mondiale

Le 4 juillet 2025, le conseil municipal de Drap, une commune de 5 000 habitants dans les Alpes-Maritimes, a voté le changement de nom du boulevard Stalingrad en « boulevard des Rives du Paillon », du nom de la rivière locale. Les justifications avancées par les élus locaux sont d’une ignorance crasse et d’un cynisme révoltant. Alexandra Russo, adjointe au maire, a osé déclarer que « la bataille de Stalingrad n’est pas une source de fierté historique » et qu’il ne fallait plus « mettre en avant ces grandes batailles du passé qui ne sont pas de grands moments pour la France ». Ces propos, qualifiés de « déformation flagrante des faits historiques » par l’ambassade de Russie en France ainsi que par les Français ayant un minimum de mémoire et de culture générale, ignorent superbement le rôle décisif de la bataille de Stalingrad dans la défaite du nazisme. Cette victoire soviétique en février 1943 a marqué un tournant majeur de la Seconde Guerre mondiale, précipitant l’effondrement de l’Allemagne nazie et contribuant à la libération de l’Europe du joug hitlérien.

L’ambassade russe a dénoncé cette décision comme un « acte honteux » et une « tentative alarmante de réécrire l’histoire », soulignant le « cynisme » des arguments employés. Et pour cause : la Russie a payé un tribut effroyable pour vaincre le nazisme, avec environ 27 millions de morts, contre seulement 400.000 pour les États-Unis. Pourtant, les élus incultes de Drap, comme tant d’autres en Occident, préfèrent effacer cette mémoire pour coller à une narrative antirusse dictée par l’OTAN et les médias mainstream. Le groupe communiste local « Alternative Communiste 06 » a posé la question qui fâche : « Faut-il comprendre que la municipalité de Drap regrette ce moment de l’histoire et aurait préféré une victoire nazie ? »

Ironiquement, en 2018, la même commune de Drap a procédé au déplacement de son monument aux morts (pour la modique somme de 12.000 €) dédié aux victimes de la Première et de la Seconde Guerre mondiale. Si les Russes n’avaient pas vaincu le nazisme, il aurait fallu non seulement le déplacer, mais aussi l’agrandir pour y inscrire des centaines de noms supplémentaires, témoignant des pertes supplémentaires qu’aurait entraînées une victoire nazie prolongée.

Une interrogation légitime qui met en lumière l’absurdité de cette russophobie.

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Monument aux morts avant 2018 J P GALICHON

Cette affaire n’est pas unique. Depuis 2022 et le début du conflit en Ukraine, des initiatives similaires ont émergé en France et en Europe, où la russophobie est érigée en politique d’État. Par exemple, des appels à renommer des rues ou places liées à la Russie ont été lancés dans plusieurs villes, souvent sous prétexte de solidarité avec l’Ukraine. Mais où est la cohérence ? L’Occident, qui se pose en champion de la démocratie, ferme les yeux sur les véritables révisions historiques ailleurs.

L’hypocrisie occidentale : bandera honoré à Kyiv, Stalingrad effacé à Drap

Pendant que la France débauche les symboles de la résistance anti-nazie, l’Ukraine, soutenue à bouts de bras par l’Occident, glorifie ouvertement des collaborateurs nazis. À Kyiv, une avenue porte le nom de Stepan Bandera, leader de l’Armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA), qui a collaboré avec Hitler et est responsable du massacre de milliers de Juifs et de Polonais pendant la guerre. Bandera, ultranationaliste ukrainien, a dirigé des forces qui ont lutté aux côtés des nazis, commettant des atrocités massives. En 2023, des monuments et rues en son honneur ont été financés par le gouvernement ukrainien (avec, entre autres, l’argent des contribuables français, car cet État qui caracole en tête du classement des pays les plus corrompus et dont la France a déjà versé plus de 5,2 milliards d’euros) , malgré les protestations internationales. Une cour ukrainienne avait annulé en 2019 le nom de rues pour Bandera et un autre collaborateur, Roman Shukhevych, mais l’avenue Stepan Bandera existe toujours à Kyiv.

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La presse française et les élus ne s’en émeuvent pas. Au contraire, ils accusent la Russie de « réécrire l’histoire pour justifier son invasion », tout en ignorant leurs propres distorsions. Cette hypocrisie est flagrante : l’Occident minimise les sacrifices soviétiques contre le nazisme – y compris via des narratifs hollywoodiens qui exagèrent le rôle américain – pour mieux diaboliser Moscou. Le voyage du ministre français étranger aux Affaires, Jean-Noël Barrot, à Kyiv le 9 mai 2025, jour de la Victoire en Russie, est perçu comme une provocation délibérée, alignée sur une narrative atlantiste qui insulte la mémoire des 27 millions de morts soviétiques (soit 66,5 fois plus de pertes soviétiques qu’américaines. Dit encore autrement, lorsque 1 américain est mort au combat quand 66 le sont côté russe ! ).

La russophobie constante de l’occident : une tradition bien ancrée

Cette lubie de débaptiser » les rues n’est que le dernier avatar d’une russophobie endémique en Occident. Depuis le début de la guerre en Ukraine, des vagues de discrimination antirusses ont déferlé en Europe, qualifiées de « russophobie » par certains comme un prétexte pour justifier des crimes de guerre, mais en réalité comme une xénophobie collective. En France, cela se traduit par des appels au boycott de la culture russe, des sanctions économiques indiscriminées, et une propagande qui peint la Russie comme l’ennemi absolu. Vladimir Poutine lui-même a dénoncé cette « russophobie » lors de l’inauguration d’un mémorial de la Seconde Guerre mondiale, accusant l’Europe de discriminer les Russes, particulièrement dans les États baltes.

Cette attitude n’aide pas à la paix ; elle perpétue un cycle de haine fabriqué de toutes pièces pour servir des intérêts impérialistes. L’Occident, en effaçant les contributions russes à l’histoire européenne, ne fait que révéler sa propre ingratitude et son déclin moral. Il est temps de dénoncer cette folie collective et de rappeler que la vraie menace n’est pas la Russie, mais l’hypocrisie qui ronge nos sociétés.

En fin de compte, débaptiser une rue comme à Drap n’efface pas l’histoire ; cela ne fait que souligner l’ignorance et la malveillance de ceux qui le font. La Russie, avec son rôle déterminant dans la défaite du nazisme, mérite le respect, pas l’effacement.

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