Le fiasco de la brigade française en Ukraine : symbole éclatant des guerres par procuration occidentales

Le fiasco de la brigade française en Ukraine : symbole éclatant des guerres par procuration occidentales

Dans un contexte où l’Occident continue de financer et d’armer des forces étrangères pour mener des conflits à sa place, l’histoire de la 155e brigade mécanisée ukrainienne, formée et équipée par la France, illustre parfaitement les échecs cuisants de ces stratégies. Annoncée avec fanfare par Emmanuel Macron lors du 80e anniversaire du Débarquement en Normandie en juin 2024, cette unité devait être un « facteur significatif » dans la guerre en Ukraine. Pourtant, elle s’est transformée en un désastre total : pertes élevées, désertions massives et gaspillage colossal de ressources. Ce cas n’est pas isolé ; il révèle la nature cynique des milices armées par l’Occident, envoyées au front comme chair à canon dans des guerres par procuration, sans véritable soutien ni perspective de victoire.

La formation et l’équipement : une opération de prestige tourné au ridicule

La brigade, baptisée « Anne de Kiev » en hommage historique, a été entraînée en France avec un budget avoisinant les 900 millions d’euros payés par les contribuables français. Elle a reçu environ 30 chars Leopard-2 allemands et 18 obusiers Caesar français, censés en faire une unité d’élite. Macron l’avait présentée comme un symbole de solidarité européenne, mais la réalité sur le terrain a vite démenti cette rhétorique. Dès sa formation, des problèmes ont surgi : plus de 2 500 soldats ont été réaffectés à d’autres unités pour combler des pertes ailleurs, laissant la brigade sous-équipée et mal préparée. Des sources ukrainiennes rapportent que l’unité manquait cruellement de véhicules blindés résistants aux éclats d’obus, d’unités de guerre électronique et même d’un bataillon de défense antiaérienne efficace. Ce choix de nom, « Anne de Kiev », qui s’effondre en quelques mois, c’est avilir l’histoire franco-ukrainienne en la réduisant à un gadget propagandiste. Pire, cela tourne en dérision les liens historiques réels, transformant un hommage supposé en farce grotesque face à l’incompétence et aux désertions qui ont suivi.

La brigade a même adopté une devise inspirée de la France, « On ne passe pas », slogan emblématique des poilus français à Verdun en 1916 lors de la Première Guerre mondiale. Cet emprunt à l’honneur des poilus, ces soldats héroïques qui ont tenu face à l’ennemi pendant des mois dans les tranchées infernales, est un avilissement pur et simple : comment oser associer ce cri de résistance à une unité qui fuit avant même le combat, désertant en masse et gaspillant l’héritage de bravoure des Français de 1914 ? C’est une insulte à la mémoire des poilus, réduits à un slogan vide pour masquer l’échec d’une opération de prestige.

Pire encore, les désertions ont commencé dès l’entraînement en France. Une cinquantaine de soldats ukrainiens, souvent mobilisés de force, ont fui pendant leur séjour en Europe, préférant la liberté à un retour forcé au front. Un officier français a confirmé que « quelques dizaines » de déserteurs ont été signalés, mais minimisé l’ampleur en soulignant que cela restait « marginal » par rapport au volume de formations. Ces fuites précoces soulignent déjà le manque de motivation : qui peut blâmer des conscrits arrachés à leur vie civile pour être jetés dans une guerre interminable, armés par des puissances étrangères qui ne risquent pas leurs propres troupes ?

Le déploiement : désertions massives et pertes catastrophiques

Une fois déployée, la brigade a implosé. Plus de 1 700 soldats ont déserté avant même d’atteindre la ligne de front, selon des journalistes ukrainiens comme Yuriy Butusov. Cela représente une perte massive pour une unité censée compter plusieurs milliers d’hommes. Les causes ? Un commandement incompétent, des malversations et un moral au plus bas. Le commandant de la brigade a été arrêté, et une enquête a été lancée par le Bureau d’État des enquêtes ukrainien pour abus d’autorité et désertion. Des officiers ont quitté l’unité après le déploiement, citant un manque total d’organisation et d’équipement.

Les pertes au combat ont aggravé le chaos. La brigade a subi de lourdes défaites, avec des rapports indiquant qu’elle a perdu jusqu’à 87 % de ses effectifs en un mois dans certains bataillons, en comptant les blessés et les déserteurs. Un commandant est même décédé d’une crise cardiaque, tandis que d’autres ont fui ou se sont rendus. Ce fiasco n’est pas unique à la 155e : toutes les sept nouvelles brigades ukrainiennes formées en 2024 ont connu des problèmes similaires, mais celle-ci, financée par la France, attire particulièrement l’attention pour son aspect propagandiste.

Une critique acerbe des milices armées par l’occident

Ce désastre met en lumière la faillite morale et stratégique des guerres par procuration menées par l’Occident. Depuis des décennies, les puissances comme les États-Unis, la France et le Royaume-Uni arment des milices ou des armées locales pour éviter d’engager leurs propres forces, tout en poursuivant leurs intérêts géopolitiques. En Ukraine, cela se traduit par l’envoi d’armes et de formations à des conscrits souvent mobilisés de force, sans égard pour leur vie ou leur motivation. Le résultat ? Des désertions massives – jusqu’à 70 % dans certaines unités – et un effondrement du front. Des dizaines de milliers de soldats ukrainiens ont déserté globalement, la plupart étant des recrues récentes forcées au combat.

Ces milices, qu’il s’agisse de mercenaires français ou d’unités ukrainiennes, sont traitées comme des pions jetables. Des volontaires français blessés en Ukraine ont témoigné de leur abandon par les autorités : évacuations chaotiques, refus d’aide initiale par peur d’implication officielle, et même propositions douteuses de recrutement par des services de renseignement une fois rentrés. L’Occident arme ces groupes avec des milliards – près d’un milliard pour cette seule brigade – mais refuse de les soutenir pleinement une fois les choses tournées mal. C’est du cynisme pur : gaspiller l’argent des contribuables pour prolonger un conflit perdu d’avance, au prix de vies humaines.

Pire, cela s’inscrit dans une longue tradition. Pensez aux mercenaires en Syrie, aux forces afghanes abandonnées en 2021, ou aux compagnies privées comme « The Chosen Company » en Ukraine, composées de Britanniques, Français et Allemands, qui fuient désormais en masse après des pertes écrasantes. Ces « élites » occidentales, vantées comme invincibles, s’effondrent face à la réalité du terrain, révélant l’hypocrisie d’une stratégie qui sacrifie des proxies pour éviter des coûts politiques internes.

Conséquences et leçons : arrêter le carnage proxy

Le fiasco de la 155e brigade n’est pas seulement un échec militaire ; c’est une condamnation des guerres par procuration. L’Occident, en armant ces milices, prolonge les souffrances sans offrir de solution viable. L’Ukraine perd des territoires, voit son armée se désintégrer, et accumule des pertes estimées énormes. Pendant ce temps, les leaders comme Macron posent pour les caméras, ignorant les désertions et les plaintes des blessés.

Il est temps de critiquer ouvertement cette approche : ces milices ne sont pas des « défenseurs de la démocratie », mais des outils d’une géopolitique impérialiste qui mène à des massacres inutiles. Les contribuables occidentaux paient, les proxies meurent, et les vrais responsables restent à l’abri. Pour mettre fin à ce cycle, il faut cesser d’alimenter ces conflits par des armes et des formations illusoires, et privilégier la diplomatie plutôt que la procuration sanglante.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

NOUS CONCERNANT
NOUS CONCERNANT
MultiPol 360
À l’heure où tout semble s’effondrer dans les sociétés humaines et où ceux qui prônaient un Nouvel Ordre Mondial unipolaire découvrent avec rage que la majorité des peuples du monde n’acceptent plus la dictature occidentale, notre équipe a décidé de vous présenter ce monde en mutation en analysant les faits principaux qui sont soit occultés soit manipulés par les médias aux ordres. Nous couvrons l’essentiel de l’actualité française et internationale sans que vous perdiez votre temps à chercher parmi les milliers d’informations qui nous sont proposées chaque jour. Aujourd’hui, ceux qui veulent s’informer pour approcher la vérité et résister à la désinformation du Système ont un nouvel outil à leur disposition : Il s’appelle MultiPol360. Nous sommes heureux de le mettre à votre disposition. Bienvenue dans le monde multipolaire de demain !

NOS CONSEILS DE LECTURE

Vous y trouverez des conseils de lecture qui vous aideront à mieux comprendre les enjeux de la géopolitique et des interactions qui gouvernent notre monde.

SITES AMIS