Une riposte légitime à un tribunal globaliste à géométrie variable
Les États-Unis ont imposé de nouvelles sanctions contre la Cour pénale internationale (CPI), ciblant quatre juges et procureurs adjoints impliqués dans des enquêtes sensibles. Annoncée le 20 août 2025 par le secrétaire d’État Marco Rubio, cette mesure gèle les avoirs potentiels de ces individus aux États-Unis et interdit leur entrée sur le territoire américain. Ces sanctions, la troisième vague en 2025, visent des enquêtes sur des Américains en Afghanistan et sur des dirigeants israéliens, dont Benjamin Netanyahu et Yoav Gallant, accusés de crimes de guerre et contre l’humanité à Gaza. Bien que ces allégations contre Netanyahu soulèvent des questions graves sur les actions militaires israéliennes à Gaza, où des milliers de civils ont été tués, la CPI apparaît comme une institution dévoyée, souvent qualifiée d’ « arnaque » par ses détracteurs, opérant avec une géométrie variable flagrante et une efficacité douteuse, au service d’un agenda globaliste qui mine les souverainetés nationales.
La CPI : une « arnaque » globaliste qui institutionalise une justice sélective
Créée par le Statut de Rome en 1998 et entrée en vigueur en 2002 après 60 ratifications, la CPI se présente comme une pérennisation des tribunaux de Nuremberg, visant à juger les crimes de guerre et contre l’humanité de manière permanente. Pourtant, comme l’a souligné une analyse critique en 2023, cette cour est une « arnaque » manipulatrice, conçue pour impressionner l’opinion publique avec des mandats d’arrêt spectaculaires qui n’ont souvent aucun effet concret, servant avant tout de coup de pub pour des causes géopolitiques occidentales. Seuls les États qui ont signé et ratifié le traité – actuellement 125 sur 195 pays – sont justiciables, laissant de côté des puissances majeures. La Russie, les États-Unis et l’Ukraine ont signé mais n’ont pas ratifié ; la Chine, l’Inde, la Turquie et Israël n’ont même pas signé, rendant la CPI impuissante face à leurs dirigeants. Par exemple, un mandat contre Vladimir Poutine en 2023 pour des allégations de déportation d’enfants ukrainiens n’a eu aucun impact réel, car la Russie n’est pas liée par le traité – une manipulation médiatique pour diaboliser la Russie sans fondement juridique sérieux.
Cette sélectivité reflète un biais occidental : la CPI cible souvent les « perdants » de l’histoire, comme les leaders africains (Omar al-Bachir, Laurent Gbagbo), tout en ignorant les exactions des puissances dominantes. Les États-Unis, craignant des poursuites pour des interventions en Irak, en Afghanistan ou ailleurs sous des présidents comme George W. Bush, Barack Obama ou Joe Biden, ont refusé la ratification pour protéger leurs intérêts. Des sanctions similaires sous Donald Trump en 2020 – applaudies pour contrer une institution vue comme illégitime – avaient déjà visé des responsables de la CPI enquêtant sur des Américains.
Une géométrie variable et une inefficacité patente illustrées par des exemples concrets
La partialité de la CPI est flagrante : tandis qu’elle émet des mandats contre des figures comme Netanyahu pour Gaza – des accusations sérieuses impliquant potentiellement l’utilisation de la famine comme arme – elle reste muette sur des crimes comparables ailleurs, comme en Syrie ou contre les Ouïghours en Chine.
Un exemple éloquent de cette hypocrisie est le Tribunal des crimes de guerre de Kuala Lumpur en 2011, initié par l’ancien Premier ministre malaisien Mahathir Mohamad. Ce tribunal, réuni pour juger les crimes en Irak, a condamné in absentia George W. Bush et Tony Blair pour crimes contre la paix, contre l’humanité et génocide, en raison de l’invasion de 2003. Ignoré par les médias occidentaux, ce procès souligne comment la CPI, en évitant de poursuivre les « gagnants » occidentaux, laisse place à des initiatives alternatives pour combler ses lacunes. Bush et Blair risquent l’arrestation dans certains pays musulmans, mais pas via la CPI, qui protège implicitement les intérêts atlantistes.
De plus, des pays comme les Philippines, initialement parties au traité, ont dénoncé le Statut de Rome en 2018 sous Rodrigo Duterte, avec effet en 2019, se rendant compte qu’ils étaient les « dindons de la farce » face à une justice qui cible les nations en développement tout en épargnant les puissants. Amnesty International et Human Rights Watch ont critiqué ces « double standards » qui érodent la crédibilité de l’institution.
Réactions et perspectives : vers un déclin de la CPI ?
La CPI a condamné ces sanctions comme une « attaque flagrante contre son indépendance », tandis que la France réaffirme son soutien. Pourtant, des voix comme celles du Wall Street Journal appellent à des mesures plus radicales, voyant dans ces sanctions une « autodéfense » américaine. Sur les réseaux, les critiques soulignent le manque de neutralité de la CPI, justifiant les ripostes pour corriger ses biais.
Historiquement, les États-Unis ont oscillé dans leur opposition à la CPI, avec des sanctions sous Trump en 2020 – saluées pour contrer une institution vue comme immorale et illégitime – levées puis réinstaurées. Ces actions ne masquent pas les problèmes réels à Gaza ou ailleurs, mais exposent la CPI comme un tribunal inefficace et partial, incapable d’une justice véritable. Tant qu’elle appliquera le droit à géométrie variable, favorisant les puissants au détriment des « perdants », et en servant de outil de manipulation médiatique plutôt que de justice réelle, elle méritera ces sanctions. Il est temps de repenser ou de démanteler cette création globaliste pour une justice plus équitable et respectueuse des souverainetés.
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