Soyez fier d’être complotiste : une conférence d’Idriss Aberkane sur le terrorisme intellectuel

Soyez fier d’être complotiste : une conférence d’Idriss Aberkane sur le terrorisme intellectuel

En 2025, lors d’une conférence organisée par l’Union Populaire Républicaine (UPR), le conférencier Idriss Aberkane a livré une présentation provocatrice intitulée « Soyez fier d’être complotiste » . Devant un public attentif, Aberkane a exploré comment la culture générale peut servir d’arme contre l’esclavage intellectuel, en déconstruisant le terme « complotiste » et en illustrant comment des théories qualifiées de marginales se sont souvent avérées justes. Inspiré par des figures historiques comme Spartacus et des concepts psychologiques,

il invite à revendiquer ce label comme un badge d’honneur pour ceux qui osent questionner les narratifs officiels.

L’origine et l’évolution du terme « complotiste »

Aberkane commence par retracer l’histoire du mot « conspiracy theory » (théorie du complot), apparu au XIXe siècle dans un contexte neutre ou même positif. En 1910, l’historien américain James Ford Rhodes l’utilise dans son ouvrage sur la guerre de Sécession pour décrire un complot authentique des esclavagistes sudistes visant à influencer Washington. À l’époque, le terme désigne une analyse historique rigoureuse, sans connotation péjorative.

Le retournement sémantique intervient après l’assassinat de John F. Kennedy en 1963. La Commission Warren conclut à un tireur isolé, mais des doutes émergent. En 1967, la CIA diffuse le mémorandum 1035-960, ordonnant à ses agents de discréditer les critiques en les qualifiant de « conspiracy theories » (voir ici). Ce document, déclassifié, vise à museler les oppositions en les associant à de l’irrationalité. Aberkane note que des documents déclassifiés par Donald Trump en 2025 confirment les mensonges de la Commission Warren, validant ainsi les doutes initiaux. Le terme devient un outil de « terrorisme intellectuel », comparable aux étiquettes staliniennes comme « ennemi du peuple ».

Des mots qui changent de sens : une histoire d’inversions

Pour illustrer ce phénomène, Aberkane cite de nombreux exemples historiques où des termes négatifs deviennent positifs. « Gothique », inventé par Giorgio Vasari au XVIe siècle pour dénigrer l’art médiéval comme « barbare », est réhabilité par les romantiques au XIXe siècle. « Romantique » était une insulte au XVIIIe siècle, signifiant vulgaire, avant de désigner un mouvement artistique noble.

De même, « impressionniste » naît comme une moquerie sous Napoléon III, mais devient synonyme de génie artistique. « Punk », une insulte dans les années 1970 (comme dans L’Inspecteur Harry), est revendiqué par les Sex Pistols comme symbole de rébellion. Aberkane compare cela à Spartacus, qui transforme l’insulte « servus rebellis » en étendard de liberté. Ces inversions montrent comment les opprimés peuvent réapproprier les étiquettes pour se libérer.

La psychologie de l’esclavage intellectuel

Aberkane lie le « complotisme » à l’esclavage intellectuel, en s’appuyant sur la psychologie. Il évoque Harriet Tubman, qui braquait les esclaves hésitants pour les forcer à la liberté, illustrant la résistance psychologique à l’émancipation. Le concept clé est la « learned helplessness » de Martin Seligman : des expériences sur des chiens montrent comment des chocs répétés induisent une passivité, même quand l’évasion est possible.

Seligman a été controversé pour ses liens avec la CIA, qui a utilisé ses théories dans des programmes d’interrogatoire pour induire l’impuissance (voir ici). Aberkane cite aussi les expériences de Solomon Asch (conformité de groupe) et Stanley Milgram (obéissance à l’autorité), où 65 % des participants infligent des chocs potentiellement mortels sur ordre. Ces phénomènes expliquent pourquoi les gens adhèrent à des narratifs officiels malgré les preuves contraires, favorisant le « gaslighting » (le fait de faire croire à des gens saints d’esprit qu’ils sont fous) – altérer la perception pour semer le doute.

Quand les « complotistes » avaient raison : un inventaire accablant

Aberkane liste des cas où des théories décriées comme complotistes se sont révélées vraies. Pour le sabotage des pipelines Nord Stream en 2022, initialement attribué aux Russes, des enquêtes pointent vers une implication ukrainienne ou américaine. Joe Biden avait promis de « mettre fin » à Nord Stream 2, une déclaration fact-checkée mais non démentie. Seymour Hersh, dans un article explosif, accuse les États-Unis d’une opération secrète.

Sur Joe Biden et Robert Byrd, ex-membre du KKK (un « exalted cyclops », non un grand wizard), des fact-checks confirment leur amitié et l’éloge funèbre de Biden, malgré les liens racistes de Byrd. En 2025, Google admet avoir censuré du contenu sur YouTube sous pression de l’administration Biden, notamment sur le COVID-19.

La cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024, accusée de parodier « La Cène« , est confirmée comme telle par Barbara Butch, qui poste « Oh yes, the new gay testament« . Des opérations false flag comme l’incident de Gleiwitz (Opération Himmler) en 1939, qui justifia l’invasion de la Pologne, ou le Golfe du Tonkin en 1964, déclassifié comme mensonge pour entrer en guerre au Vietnam.

En Ukraine, Snake Island et le « Ghost of Kyiv » étaient des hoaxes médiatisés avant d’être démentis. Enfin, la théorie du lab leak pour le COVID-19 est désormais soutenue par la CIA avec « low confidence ».

Vers une souveraineté intellectuelle

Aberkane conclut que la culture générale, comme l’affirmait Charles De Gaulle, est l’école du commandement et de la liberté. Revendiquer « complotiste » c’est résister au terrorisme intellectuel, comme les dissidents soviétiques psychiatrisés. En 2025, avec Internet et les journalistes citoyens, un « underground railway » (chemin de fer souterrain) intellectuel émerge pour libérer les esprits.

Soyez fier : questionner n’est pas conspirer, c’est penser.

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