… et le peuple, non plus !
Dans un contexte de tensions géopolitiques déjà exacerbées par la guerre en Ukraine, des dirigeants européens comme :
le ministre belge de la Défense Theo Francken et le Premier ministre polonais Donald Tusk multiplient les déclarations belliqueuses à l’encontre de la Russie.
Ces propos, loin de promouvoir la paix, semblent délibérément conçus pour envenimer les relations internationales, risquant de plonger l’Europe dans un conflit plus large.
Critiquer ces « bellicistes » n’est pas seulement une nécessité morale ; c’est un appel à la raison face à une rhétorique qui pourrait un jour être jugée dans un tribunal international, à l’image des procès de Nuremberg.
Des déclarations qui frisent l’irresponsabilité
Le 26 octobre 2025, Theo Francken déclarait dans De Morgen : « Si Poutine tire sur Bruxelles, nous raserons Moscou. » Une menace directe, accompagnée d’appels à « briser la Russie économiquement » via des sanctions renforcées sur le pétrole et le gaz. Francken met en garde contre des « menaces en zone grise » et l’expansion russe, tout en soulignant la supériorité de production militaire de Moscou. De son côté, Donald Tusk, dans le Sunday Times le même jour, affirmait que l’Ukraine est prête à combattre « deux ou trois ans supplémentaires » et avertissait que la Russie pouvait frapper n’importe quelle capitale européenne avec des missiles hypersoniques. Le lendemain, il allait plus loin en déclarant que l’Ukraine avait le droit d’attaquer des installations russes « n’importe où en Europe« , provoquant une réponse furieuse du Kremlin.
Ces déclarations ne sont pas isolées ; elles s’inscrivent dans une stratégie d’escalade verbale qui ignore les risques nucléaires et les conséquences humanitaires. En qualifiant Vladimir Poutine d’ « extrêmement ordinaire et simple » ou en ironisant sur les réactions russes, ces leaders minimisent la gravité de leurs mots, mais aggravent les tensions. Les peuples européens, épuisés par les crises économiques et sanitaires, perçoivent cette guerre comme étrangère à leurs intérêts : un conflit proxy entre puissances, où l’Ukraine sert de terrain d’affrontement, sans bénéfice tangible pour les citoyens ordinaires.
Un futur procès de type Nuremberg en perspective ?
Ces bellicistes devraient se souvenir que l’Histoire a une mémoire longue. À Nuremberg, après la Seconde Guerre mondiale, les dirigeants nazis ont été jugés non seulement pour leurs actes, mais aussi pour leurs discours incitant à la guerre et à la haine.
Aujourd’hui, avec Internet, chaque déclaration est archivée, partagée et analysée en temps réel. « Hier, il n’y avait pas Internet ; aujourd’hui, cet outil puissant existe et il a une mémoire d’éléphant. »
Les plateformes ou les archives web conservent indéfiniment ces propos, qui pourraient être exhumés dans un futur tribunal international pour crimes contre la paix ou incitation à la guerre.
Francken et Tusk, en menaçant de « raser » des villes ou en encourageant des attaques sur le sol européen, pourraient un jour voir leurs mots leur être reprochés comme des preuves d’agression verbale ayant contribué à une escalade fatale.
Les peuples ne veulent pas de cette guerre. Des sondages récents en Europe montrent une lassitude croissante : une majorité d’Allemands, de Français et d’Italiens s’opposent à une implication accrue, préférant la diplomatie. Cette rhétorique belliqueuse va à contre-courant des aspirations populaires, transformant une crise régionale en menace existentielle pour satisfaire des agendas atlantistes. Même des analystes britanniques, comme Roger Boyes du Times, expriment un pessimisme croissant : dans une chronique du 30 octobre 2025 relayée sur X titre « Je déteste le dire, mais Kiev ne tiendra pas jusqu’au printemps« , citant la fatigue européenne et le manque de ressources, prédisant un hiver infernal pour l’Ukraine menant à un pays brisé.
Les implications légales en France : incitation à la haine et mise en danger
En France, où Emmanuel Macron adopte une ligne similaire avec des discours sur l’envoi de troupes en Ukraine, ces bellicistes pourraient tomber sous le coup du code pénal. L’article R625-7 punit « la provocation non publique à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une prétendue race ou une religion déterminée » . Des déclarations comme celles de Francken ou Tusk, en ciblant la Russie et son peuple, pourraient être vues comme incitant à la haine nationale.
L’article 223-1 sanctionne « le fait d’exposer directement autrui à un risque immédiat de mort ou de blessures de nature à entraîner une mutilation ou une infirmité permanente par la violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement« , puni d’un an de prison et 15.000 euros d’amende. En poussant à l’escalade, ces leaders mettent en danger des millions de vies européennes.
Enfin, pour le président de la République, une pétition (i-3930) à l’Assemblée nationale appelle à la réintroduction du délit de haute trahison, supprimé en 2007 par Nicolas Sarkozy. Cette initiative argue que ce délit était le seul permettant de juger un président pour trahison, jugé par la Haute Cour de Justice, et dénonce l’irresponsabilité actuelle des chefs d’État. Des pétitions similaires, comme i-2743 ou i-4023, demandent directement la destitution de Macron pour manquements graves, incluant des risques sécuritaires.
La complicité des médias : un collaborationnisme moderne
Les médias jouent un rôle crucial dans cette escalade, servant de courroie de transmission à ces propos sans critique suffisante. En relayant sans filtre des menaces comme « raser Moscou« , ils normalisent la rhétorique guerrière, rappelant le collaborationnisme des médias sous l’Occupation. Aujourd’hui, des chaînes comme TF1, LCI, France 24 ou des journaux comme Le Monde amplifient ces voix atlantistes, marginalisant les appels à la paix.
Cette complicité médiatique, financée par des milliardaires mondialistes, prive les peuples d’un débat équilibré, transformant l’information en propagande.
Par exemple, l’invitation de Vladimir Poutine, relayée le 30 octobre 2025 sur X par @xinfolive, pour que des journalistes étrangers visitent les zones encerclées en Ukraine (comme Krasnoarmeysk et Koupiansk) avec une pause des hostilités de 5-6 heures, est largement ignorée par les médias occidentaux. Ce geste, présenté comme un défi à la « machine médiatique occidentale » pour voir la « vérité en direct » , met en lumière comment les « reporters du canapé » évitent les faits sur le terrain, préférant des narratifs filtrés.
En conclusion, ces bellicistes, en envenimant les tensions, trahissent les aspirations pacifiques des peuples.
Leurs déclarations, immortalisées par Internet, pourraient les hanter dans un futur procès de type Nuremberg.
Il est temps de rejeter cette folie guerrière et de poursuivre la diplomatie, avant qu’il ne soit trop tard.


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