Dans un contexte politique déjà tendu en France, avec une cote de popularité en berne et des crises multiples à l’horizon,
Emmanuel Macron a récemment confié à des proches une phrase qui résonne comme un aveu d’échec : « Sur la politique nationale, je lâche le manche ».
Rapportée par Le Parisien le 3 novembre 2025, cette déclaration marque un tournant dans la présidence de celui qui, élu en 2017 sur une promesse de renouveau, semble désormais se désengager des affaires intérieures du pays. Mais au-delà de cette récente sortie, c’est un schéma récurrent qui interroge : un apparent dégoût pour la France et ses citoyens, exprimé à travers des petites phrases assassines qui minent la légitimité d’un chef d’État.
Un dégoût affiché pour la culture française
Dès sa campagne présidentielle en 2017, Emmanuel Macron n’a pas hésité à remettre en question l’essence même de l’identité nationale. Dans un discours qui a fait scandale, il a déclaré : « Il n’y a pas de culture française. Il y a une culture en France et elle est diverse ». Cette affirmation, souvent citée comme un exemple de son cosmopolitisme exacerbé, a été interprétée par beaucoup comme un mépris pour l’héritage culturel français, de Molière à Camus, en passant par la gastronomie et les traditions régionales. Plutôt que de célébrer une culture unificatrice, Macron la dissout dans un multiculturalisme abstrait, comme s’il éprouvait une forme de dégoût pour ce qui fait l’âme de la nation. Cette phrase n’était pas une gaffe isolée, mais un reflet d’une vision où la France n’est qu’un puzzle parmi d’autres dans un ensemble européen plus vaste.
Une obsession pour l’Europe au détriment de la France
Emmanuel Macron parle abondamment d’Europe, mais rarement de la France en tant que telle. Ses discours emblématiques, comme celui de la Sorbonne en 2017 où il appelait à une « initiative pour l’Europe » souveraine, unie et démocratique, ou plus récemment en 2024 où il avertissait que « l’Europe peut mourir » sans un nouveau paradigme, démontrent une priorisation claire. Il évoque une Europe qui ne peut plus compter sur les États-Unis pour sa sécurité, mais où est la France dans tout cela ? Critiques et observateurs notent que ses interventions internationales relèguent souvent les enjeux nationaux au second plan, comme si la France n’était qu’un moyen au service d’une ambition européenne.
Ce déséquilibre nourrit le sentiment que le président est déconnecté de son propre pays, préférant les sommets bruxellois aux réalités hexagonales.
Les petites phrases assassines : un mépris récurrent pour les Français
Au fil des ans, Emmanuel Macron a accumulé un florilège de déclarations qui, loin d’unir, divisent et blessent. Ces « petites phrases assassines » contre les Français révèlent un président qui semble parfois voir ses concitoyens comme des obstacles plutôt que des alliés. En voici quelques-unes emblématiques :
- « Des Gaulois réfractaires au changement » : Lors d’un voyage au Danemark en 2018, Macron a comparé les Français à des « Gaulois » résistants au progrès, les opposant aux « Luthériens » danois plus adaptables. Une insulte à l’esprit français, perçu comme archaïque.
- « Je traverse la rue, je vous trouve du travail » : En 2018, face à un jeune horticulteur au chômage, cette réplique a été vue comme une moquerie envers les difficultés des classes populaires.
- « Des gens qui ne sont rien » : En 2017, inaugurant une start-up, il a décrit les gares comme des lieux où l’on croise « les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien ». Un mépris social flagrant.
- « Le pognon de dingue » : En 2018, critiquant les aides sociales, il a déclaré que « on met un pognon de dingue dans les minima sociaux » sans résultats.
- « Les illettrés » : En 2014, alors ministre, il a parlé des employées d’un abattoir comme « beaucoup d’illettrées ».
- Plus récemment, « emmerder les non-vaccinés » en 2022, ou des allusions à des Français « complètement cons ».
Ces sorties, souvent qualifiées à tort de maladresses, forment un ensemble cohérent de dédain qui érode la confiance. Elles ne sont pas anodines : elles alimentent le ressentiment et contribuent à la désaffection populaire, comme en témoigne sa faible popularité actuelle (11% de satisfaits).
Un président qui ne peut plus diriger après de telles déclarations
Comment un président de la République peut-il encore prétendre diriger un pays qu’il semble si souvent dénigrer ? En avouant « lâcher le manche » sur la politique nationale, Macron admet implicitement son échec à connecter avec les Français.
Un chef d’État se doit d’incarner l’unité nationale, de défendre l’identité et les intérêts de son peuple.
Lorsque les phrases assassines s’accumulent, la légitimité s’effrite. Comme l’ont noté des ministres cités dans Le Parisien, « pour nous, c’est mieux qu’il se taise ». À partir du moment où un leader exprime un tel désengagement, il perd l’autorité morale nécessaire pour gouverner. La France mérite un président qui croit en elle, pas un qui la relègue au second plan.


Laisser un commentaire