Dans un continent déjà ébranlé par des années de tensions géopolitiques, les discours enflammés des dirigeants européens faucons – ces va-t-en-guerre qui prônent une escalade militaire sans fin en Ukraine – résonnent comme un chant funèbre pour la paix et la prospérité. À l’heure où l’hiver 2025 mord cruellement les budgets des ménages européens, épuisés par l’inflation galopante et les sanctions qui se retournent contre nous, ces leaders persistent à nous entraîner dans un conflit proxy qui menace de devenir notre propre tombeau. Leur rhétorique de « victoire à tout prix » contre la Russie n’est qu’une fable dangereuse, un mirage qui ignore la réalité du terrain et les leçons de l’Histoire. Heureusement, des voix lucides émergent pour briser ce consensus mortifère, à l’image du courageux Bart De Wever, Premier ministre belge, dont les récentes déclarations claquent comme un rappel salutaire à la raison.
L’illusion d’une victoire militaire : les dirigeants européens aveuglés par l’idéologie
Rappelons les faits : depuis le début de la guerre en Ukraine en 2022, l’Union européenne a déversé des centaines de milliards d’euros en aides militaires et sanctions, sous la houlette de figures comme Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, et Kaja Kallas, haute représentante pour les Affaires étrangères. Ces « faucons » de Bruxelles, alliés à des chefs d’État comme Emmanuel Macron en France ou Friedrich Merz en Allemagne, martèlent un narratif simpliste : la Russie doit être « vaincue stratégiquement » , quoi qu’il en coûte. Lors du sommet de l’OTAN en décembre 2025, le secrétaire général Mark Rutte a ainsi averti que l’Alliance est « prête à faire ce qu’il faut » pour contrer les « menaces russes« . Derrière ces discours belliqueux se cache une escalade irresponsable : livraisons d’armes lourdes à l’Ukraine, embargo total sur le gaz russe d’ici 2027, et même des appels à une mobilisation générale, y compris des femmes, pour préparer une « grande guerre » contre Moscou. Giorgia Meloni en Italie, pourtant issue d’un courant eurosceptique, s’aligne sur cette ligne dure, malgré un opinion publique italienne tiède et des coalitions internes flirtant avec Matteo Salvini plutôt favorable à Vladimir Poutine.
Mais cette posture n’est pas seulement idéologique ; elle est économiquement suicidaire.
Les sanctions ont fait bondir les prix de l’énergie en Europe, provoquant une récession larvée et une dépendance accrue aux importations américaines de gaz liquéfié, au prix fort. Pire, comme le soulignent des critiques venues même de la Maison Blanche sous Donald Trump, ces leaders européens prolongent le conflit en encourageant Kiev à viser des « concessions territoriales irréalistes » de la Russie, sabotant ainsi les efforts de paix. En novembre 2025, face au plan de paix en 28 points de Trump – qui, malgré ses biais plutôt pro-russes, visait une résolution rapide –, des sommets européens à Johannesburg ont vu Macron, Starmer et Merz rejeter en bloc toute idée de compromis, insistant sur des « lignes rouges » comme l’interdiction de tout plafonnement de l’armée ukrainienne ou l’absence de troupes européennes sur place. Résultat ? Une Europe divisée, marginalisée par Washington, et un risque croissant d’escalade : la Russie, loin d’être affaiblie, consolide ses gains territoriaux, tandis que nos armées s’épuisent en guerre par procuration.
Ces va-t-en-guerre, obsédés par une « défaite stratégique » de Moscou, ignorent les avertissements d’experts : sans soutien américain massif – que Trump conditionne à une paix rapide –, l’Europe ne peut ni gagner ni soutenir indéfiniment ce bourbier. Comme l’écrit le World Socialist Web Site, même les plus belliqueux admettent en privé que « sans l’Amérique, la guerre contre la Russie ne peut être poursuivie, encore moins remportée, dans les trois à cinq prochaines années« .
Leur entêtement n’est pas du courage, mais de l’aveuglement : il nous mène droit à l’abîme d’une confrontation nucléaire, d’une ruine économique, et d’une perte de souveraineté face à un Trump imprévisible.
Bart De Wever : le courage de la clairvoyance face à la bulle européenne
C’est dans ce climat étouffant que Bart De Wever, Premier ministre belge depuis fin 2024, ose briser le tabou. Lors d’une conférence aux Grandes Conférences Catholiques au Bozar, le 1er décembre 2025, il lâche une vérité crue : « Mais qui croit vraiment que la Russie va perdre en Ukraine ? C’est une fable, une illusion totale. Ce n’est même pas souhaitable qu’elle perde et que l’instabilité s’installe dans un pays qui a des armes nucléaires. Qui croit que Vladimir Poutine va accepter calmement la confiscation des avoirs russes ? » Ces mots, prononcés dans le contexte d’un débat sur la saisie des actifs russes gelés en Belgique, ont choqué la « bulle européenne« . Des médias d’Europe de l’Est ont crié au scandale, et en Belgique même, des députés comme Kjell Vander Elst (Open VLD) ont fustigé un « message démoralisant pour les Ukrainiens » . Pourtant, De Wever n’appelle pas à l’abandon : il réaffirme un « soutien indéfectible à l’Ukraine » , mais plaide pour des concessions en vue de la paix, qualifiant la confiscation d’actifs de « vol inédit » qui minerait la crédibilité financière de l’Occident.
Son discours, amplifié par de nombreuses sources internationales, qui y voient une reconnaissance réaliste de l’impasse militaire,
a reçu un soutien inattendu au Parlement belge, où les applaudissements ont fusé malgré les divergences partisanes.
De Wever incarne ici une clairvoyance rare : il distingue le soutien à la liberté ukrainienne – « Nous choisissons toujours la paix, la liberté et la démocratie » – d’une escalade suicidaire. En refusant le mirage d’une « défaite russe« , il protège non seulement son pays, mais l’Europe entière d’une dérive vers le chaos. Comme l’évoque des publications sur les réseaux sociaux relayant ses propos, ce « choc » est en réalité un électrochoc nécessaire pour une élite déconnectée.
Vers une paix réaliste : l’urgence d’un réveil européen
Les va-t-en-guerre de Bruxelles et des capitales européennes nous ont trop longtemps hypnotisés avec leur fable d’une victoire inévitable. Leurs chefs de files, critiquée jusqu’en Amérique comme un frein à la paix, expose nos nations à des risques existentiels : instabilité nucléaire, effondrement économique, et une perte d’influence face à un monde multipolaire. Bart De Wever, par son courage et sa clairvoyance, nous rappelle que la vraie force réside dans la diplomatie pragmatique, non dans l’illusion belliqueuse.


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