La répression policière en Ariège : quand l’État frappe ceux qui nous nourrissent

La répression policière en Ariège : quand l’État frappe ceux qui nous nourrissent

Une mobilisation pacifique écrasée par la force

Le 11 décembre 2025, aux Bordes-sur-Arize en Ariège, des centaines d’agriculteurs ont tenté d’empêcher l’abattage total d’un troupeau de 208 vaches blondes d’Aquitaine, suite à la détection d’un seul cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC).

Au lieu de dialogue, l’État a répondu par une répression massive : 175 à 200 gendarmes, une quinzaine de blindés, hélicoptère, gaz lacrymogènes, grenades de désencerclement et tirs tendus de LBD.

Des scènes de guerre contre des paysans pacifiques, qui bloquaient pacifiquement les accès avec tracteurs et troncs d’arbres.

Des affrontements violents et un dialogue rompu

Cette opération, justifiée par le préfet comme nécessaire pour « préserver le cheptel français » , a tourné à l’affrontement. Les forces de l’ordre ont chargé, gazé à outrance, même en pleine nuit, sous les projecteurs d’un hélicoptère. Des témoins sur place, comme dans le live Tocsin, décrivent des tirs tendus de LBD à quelques mètres, des grenades explosives contenant de la TNT, et un encerclement pour nasser les manifestants. Des agriculteurs, yeux rougis par les gaz, ont tenté de dialoguer : « On est du même camp » , « Posez les boucliers« , « Vous tirez sur vos frères qui vous nourrissent » .

Moment émouvant : des agriculteurs à genoux devant la ligne de gendarmes, chantant la Marseillaise, tandis que sept d’entre eux baissent leurs armes et embrassent les manifestants. Pourtant, la charge a repris.

L’État se trompe d’ennemis

L’État se trompe d’ennemis. Comme l’écrivait Nicolas Dupont-Aignan sur X : 

« Quand un pouvoir s’attaque avec des CRS à ceux qui nourrissent le pays, plutôt que de combattre les narcotrafiquants, c’est que sa fin est proche. Mobilisons-nous pour nos éleveurs ! »

Un message visionnaire, qui souligne l’absurdité : des blindés contre des paysans, pendant que d’autres fléaux ravagent le territoire.

Des similitudes frappantes avec les Gilets jaunes

Cette répression rappelle furieusement les Gilets jaunes. Même doctrine du maintien de l’ordre à la française : gazages massifs, grenades, LBD, nasse. Des citoyens pacifiques, défendant leur vie et leur outil de travail, traités comme des délinquants. Les Gilets jaunes protestaient contre la précarité et l’abandon des territoires ruraux ; ici, des agriculteurs défendent leur souveraineté alimentaire face à une mesure sanitaire jugée largement disproportionnée. Dans les deux cas, l’État divise pour régner : pression psychologique sur les familles (un frère cède sous harcèlement, l’autre résiste), accusation de troubles à l’ordre public pour discréditer, et violence pour briser la résistance. Les témoins du live Tocsin le disent : « Ils veulent nous faire plier pour que plus personne n’ose manifester » . Quant aux politiques, ils sont comme d’habitude aux abonnés absents : ce n’est pas le courage qui les caractérise !

Un agenda climatique prémonitoire derrière le prétexte sanitaire ?

Mais derrière le prétexte sanitaire, un agenda plus profond ? Un rapport de la Cour des comptes daté de mai 2023 recommandait déjà « une réduction importante du cheptel«  bovin pour respecter les engagements climatiques sur le méthane. « Le bilan de l’élevage bovin pour le climat est défavorable » , affirmait-il, préconisant une baisse de 20 % d’ici 2050.

Prémonitoire : aujourd’hui, un seul cas de DNC – une maladie bénigne, non transmissible à l’humain – justifie l’abattage total,

refusant les alternatives proposées (tests PCR, abattage sélectif, vaccination). Est-ce vraiment pour la santé animale, ou pour accélérer la décroissance du cheptel français, au profit d’importations bon marché via des accords comme le Mercosur ?

Dans le live Tocsin, les intervenants le martèlent : « C’est tout notre monde qui est abattu » , « On perd la souveraineté alimentaire, on est fini » . Des agriculteurs à terre, gazés, suppliant des gendarmes envoyés de loin pour éviter toute empathie locale. L’État frappe les faibles – ceux qui produisent notre nourriture – et ignore les vrais dangers. Cette répression n’est pas seulement disproportionnée ; elle est révélatrice d’un pouvoir déconnecté, qui préfère la force brute au dialogue. Les agriculteurs ne lâcheront pas. Et nous non plus. La résistance paysanne est celle de toute la France rurale, abandonnée et méprisée.

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