Les sept gendarmes au cœur de la crise
En décembre 2025, la crise de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) met en lumière un acte de courage exceptionnel :
sept gendarmes mobiles ont refusé d’intervenir le 12 décembre à la ferme des Bordes-sur-Arize en Ariège, posant casque et bouclier face à des ordres qu’ils jugeaient injustes.
L’article du Journal du Dimanche (« On est dégoûtés ! : le malaise des gendarmes face aux éleveurs ») révèle ce geste symbolique, au milieu d’un déploiement massif – blindés Centaure, gaz lacrymogènes – pour imposer l’abattage total de troupeaux sains en grande majorité.
Ces sept hommes risquent aujourd’hui des sanctions disciplinaires sévères. Pourtant, leur refus n’est pas une mutinerie, mais une preuve d’humanité et de clairvoyance face à une politique contestée.
Le malaise profond des forces de l’ordre
Les gendarmes expriment un dégoût viscéral : un capitaine cité dans le JDD déclare « Hier on les défendait à Sainte-Soline contre des écolos hors de contrôle et aujourd’hui on leur balance du gaz… On est tous dégoûtés ! » Un CRS compare à la crise des Gilets jaunes. Ces sept gendarmes ont agi en conscience, refusant de participer à la destruction d’un troupeau protégé par des centaines d’éleveurs.
Un appel viral les interpelle directement : « Devant vous, ce ne sont pas des ennemis, ce sont des femmes et des hommes qui travaillent la terre depuis des générations. […] L’honneur, ce n’est pas d’obéir sans penser. […] Un immense bravo à ceux d’entre vous qui ont posé casque et bouclier en refusant d’exécuter ces ordres injustifiables et même stupides. La patrie, c’est ici en bas. »
Punir ces sept gendarmes serait une faute morale : ils incarnent l’honneur du serment – servir la population avec conscience.
Désobéissance civile et ordre manifestement illicite : un devoir salvateur
Ce refus s’inscrit dans la grande tradition de la désobéissance civile, légitime face à un ordre manifestement illicite (article 122-4 du Code pénal : pas de responsabilité pénale pour refus d’ordre gravement contraire à l’intérêt public). Sous l’Occupation, certains policiers et gendarmes ont désobéi courageusement, refusant d’arrêter des familles juives pour les envoyer à la mort – sauvant des vies au prix de leur carrière et de la leur, préservant l’honneur national face à la barbarie nazie.
Aujourd’hui, détruire des troupeaux entiers (génétique séculaire, vies familiales) pour des motifs économiques (protéger les exportations et la politique mondialiste de Bruxelles) plus que sanitaires impérieux relève-t-il de l’inhumain ? La désobéissance des sept gendarmes est une rupture salutaire : ils servent le peuple, non les décrets bureaucratiques. Leur acte protège la nation contre une fissure irréparable.
Les ateliers constituants d’Étienne Chouard : une réponse démocratique à la déconnexion du pouvoir
Cette crise expose un déficit démocratique abyssal : des décisions prises « là-haut » sacrifient le rural au profit d’intérêts étrangers. Étienne Chouard, depuis 2005, anime des ateliers constituants populaires pour que les citoyens rédigent eux-mêmes leur Constitution, via tirage au sort et débats collectifs. Ces ateliers (en ligne sur Discord, Nexus, ou locaux) transforment les « électeurs enfants » en citoyens souverains, instaurant une démocratie directe où le pouvoir est contrôlé par le peuple.
Dans un tel système, des politiques brutales comme l’abattage total seraient soumises au peuple, évitant que des élites déconnectées imposent la souffrance.
Bravo aux sept gendarmes, espoir d’une nation réconciliée
Les sept gendarmes de l’Ariège incarnent l’espoir : leur refus courageux, salué par l’appel viral, rappelle que les forces de l’ordre sont au service de la population. Avec 113 foyers et une vaccination massive lancée (un million de bovins supplémentaires), l’abattage total semble obsolète. Punir ces hommes serait une erreur historique ; les célébrer, un pas vers la réconciliation.
Comme les résistants d’hier ou les ateliers constituants d’aujourd’hui, ils nous invitent à une rupture salutaire : une obéissance à l’honneur et au peuple.


Laisser un commentaire