Ukraine : vers l’effondrement ?

Ukraine : vers l’effondrement ?

Après l’échec de Zelensky à Washington : six mois décisifs pour l’Ukraine et son leader

Le 28 février 2025, Volodymyr Zelensky est reparti de Washington les mains vides, humilié par un Donald Trump inflexible. Le clash spectaculaire à la Maison Blanche – Trump menaçant de « laisser tomber » l’Ukraine si Kyiv ne plie pas pour un accord avec Moscou – a envoyé une onde de choc à travers le pays en guerre. Alors que les six prochains mois s’annoncent critiques (de mars à septembre 2025), quel avenir attend le président ukrainien et sa nation ? Voici le tableau, brut et sans filtre.

Zelensky : un chef sur la sellette

À Kyiv, l’image de Zelensky en héros de guerre en prend un coup. Le président, qui avait jusque-là tenu bon face à Poutine, revient comme un boxeur sonné après un uppercut diplomatico-américain. Trump l’a accusé de « vouloir la guerre éternelle », torpillant au passage un deal sur les minerais qui devait lier les ressources ukrainiennes à des garanties de sécurité. Chez lui, les Ukrainiens oscillent entre colère contre Washington et inquiétude pour leur leader. « Il s’est battu, mais il a perdu gros », lâche un habitant de Lviv sur les réseaux sociaux. Dans les six mois à venir, Zelensky risque de voir son aura s’effriter si les résultats ne suivent pas.

Le danger vient aussi de l’intérieur. Valerii Zaluzhnyi, l’ancien chef militaire adulé, plane comme une ombre. Si le peuple ou les élites jugent que Zelensky ne peut plus tenir tête à la Russie sans les Américains, la pression pour un changement pourrait monter. Elections ou pas – la loi martiale bloque toujours le scrutin –, les six prochains mois seront un test de survie politique. Son salut ? L’Europe, où Macron, Starmer et von der Leyen ont juré de ne pas lâcher Kyiv. Mais si leurs promesses restent des mots, Zelensky pourrait devenir le bouc émissaire d’un pays à l’agonie.

Et puis il y a Trump. Avec des voix comme celle de Mike Waltz (« S’il bloque la paix, qu’il dégage »), Washington pourrait carrément pousser pour un nouveau visage à Kyiv. D’ici septembre, Zelensky risque de jongler entre la rage de son peuple et les ultimatums d’un président américain décidé à en finir.

L’Ukraine : entre paix forcée et chaos

Pour le pays, ces six mois s’annoncent comme un virage à 180°. Trump veut une paix rapide, et il n’hésitera pas à couper les vivres – adieu les milliards de dollars promis sous Biden. Sans ce soutien, l’Ukraine, déjà à genoux économiquement, pourrait plier sous les assauts russes dans l’Est, où Moscou grignote du terrain (Toretsk est presque tombée, Pokrovsk vacille). Un cessez-le-feu semble inévitable d’ici l’été, mais à quel prix ? Peut-être un accord amer où Kyiv lâche le Donbass et le Sud, sans rien obtenir de solide en retour. Zelensky a laissé entendre qu’il pourrait avaler un « échange de territoires », mais sans garanties contre une nouvelle attaque russe, ça sentirait la capitulation.

L’Europe jure de prendre le relais. Le sommet de Londres du 2 mars n’a pourtant pas été un succès ; au-delà des effets d’annonce d’un soutien de 700 milliards d’euros et de fourniture d’arme, l’Ukraine ne pourra se contenter de promesses et l’absence de soutien américain pourrait très rapidement se faire sentir. Les six mois qui viennent pourraient voir le pays basculer dans une « paix froide » bancale – lignes de front figées, mais menace intacte – ou, pire, céder encore du terrain face à une Russie renforcée sur le plan diplomatique.

Côté rue, l’ambiance risque de chauffer. Les Ukrainiens sont fatigués, trois ans de guerre sans discontinuer. Si l’aide s’évapore et que les bombes continuent de pleuvoir, la grogne pourrait éclater. Zelensky devra vendre un miracle ou un compromis, sans quoi la rue pourrait lui tourner le dos.

Verdict à l’horizon

Deux options possibles : dans une première optique, Zelensky s’accroche, l’Europe livre assez de matériel pour éviter l’effondrement, et un cessez-le-feu bancal donne un répit à l’Ukraine. Dans le pire des cas pour l’Ukraine, Trump coupe tout, la Russie avance, et Kyiv change de pilote sous la pression. Une chose est sûre : après le scandale de Washington, rien ne sera plus comme avant. Les six prochains mois diront si Zelensky et son pays tiennent le choc ou s’effondrent après trois ans de guerre et probablement de plus d’un million de morts.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

NOUS CONCERNANT
NOUS CONCERNANT
MultiPol 360
À l’heure où tout semble s’effondrer dans les sociétés humaines et où ceux qui prônaient un Nouvel Ordre Mondial unipolaire découvrent avec rage que la majorité des peuples du monde n’acceptent plus la dictature occidentale, notre équipe a décidé de vous présenter ce monde en mutation en analysant les faits principaux qui sont soit occultés soit manipulés par les médias aux ordres. Nous couvrons l’essentiel de l’actualité française et internationale sans que vous perdiez votre temps à chercher parmi les milliers d’informations qui nous sont proposées chaque jour. Aujourd’hui, ceux qui veulent s’informer pour approcher la vérité et résister à la désinformation du Système ont un nouvel outil à leur disposition : Il s’appelle MultiPol360. Nous sommes heureux de le mettre à votre disposition. Bienvenue dans le monde multipolaire de demain !

NOS CONSEILS DE LECTURE

Vous y trouverez des conseils de lecture qui vous aideront à mieux comprendre les enjeux de la géopolitique et des interactions qui gouvernent notre monde.