L’Union européenne (UE) aime se draper dans de grands projets pour masquer son impuissance. L’idée d’une armée européenne, brandie comme un étendard d’autonomie stratégique, en est le dernier avatar. Mais soyons clairs : l’UE n’a ni les moyens financiers, ni les capacités industrielles, ni surtout les ressources humaines pour concrétiser cette lubie. Ce n’est pas un rêve ambitieux, c’est une arnaque pure et simple, un puits de corruption comparable à la gestion calamiteuse de la crise Covid.
Commençons par l’argent. Les caisses de l’UE sont déjà exsangues, plombées par des années de bureaucratie inflationniste et de subventions mal ciblées. La défense, c’est un gouffre financier : équipements modernes, entraînements, bases logistiques – des milliards qui ne tombent pas du ciel. Les États membres, eux, rechignent à augmenter leurs contributions. L’Allemagne traîne des pieds, la France est endettée jusqu’au cou, et les pays de l’Est regardent encore vers l’OTAN pour leur sécurité. Alors, d’où viendra l’argent ? Des contribuables, bien sûr, déjà écrasés par la crise énergétique et l’inflation. Ou pire : d’emprunts massifs, comme pendant le Covid, où les fonds ont souvent fini dans les poches de consultants et de copains bien placés.
Ensuite, l’industrie. L’UE se gargarise de ses champions comme Airbus ou Thales, mais la réalité est moins glorieuse. Les capacités de production militaire sont fragmentées, sous-financées et incapables de rivaliser avec les géants américains ou chinois. Construire une armée implique des chars, des avions, des drones – pas juste des présentations bruxelloises. Or, les chaînes d’approvisionnement sont à bout de souffle, les matières premières manquent, et les rivalités nationales sabotent toute coopération. L’Allemagne veut ses usines, la France ses contrats, l’Italie ses miettes. Pendant ce temps, les États-Unis vendent leurs F-35 et rient sous cape. Une armée européenne ? Ce serait un patchwork bancal, pas une force crédible.
Mais le vrai mur, c’est l’humain. Qui ira se battre pour ce drapeau bleu étoilé que personne ne vénère ? Les Européens ne veulent pas mourir pour une abstraction technocratique. Les vocations militaires s’effritent : en France, l’armée peine à recruter ; en Allemagne, la Bundeswehr est une coquille vide. Et ne parlons pas de la cohésion : comment aligner des soldats polonais, grecs ou suédois sous un commandement unique quand les intérêts divergent ? L’UE n’a pas d’âme, pas de peuple, juste des élites déconnectées qui fantasment une grandeur qu’elles ne peuvent incarner. Le Covid a montré cette fracture : masques volés entre voisins, vaccins accaparés, solidarité en toc. Une armée exige du sang et de la sueur, pas des compromis mous à 27.
Et puis, il y a la corruption. Ce projet sent le fiasco à plein nez, comme les milliards engloutis dans la réponse au Covid. Rappelons-nous : contrats opaques, favoritisme, gaspillages – l’UE excelle dans l’art de détourner l’argent public. Une armée européenne serait un jackpot pour les lobbyistes de l’armement, les bureaucrates en quête de postes dorés et les politiciens avides de prestige. Pendant que les citoyens triment, les initiés s’en mettraient plein les poches, comme avec les millions de doses de vaccin inutilisées qui pourrissent dans les entrepôts.
L’armée européenne n’est pas une solution, c’est un mirage. L’UE n’a ni les reins, ni les muscles, ni le cœur pour la bâtir. C’est une escroquerie vendue par des cyniques à des naïfs, un écran de fumée pour cacher l’effondrement d’un projet européen à bout de souffle. Comme avec le Covid, on nous promet la lune, mais on récoltera la facture. Cessons de croire à ces contes de fées et regardons la vérité en face : l’UE n’est pas une puissance, c’est un boulet.
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