L’Europe face à la guerre : une surenchère imposée par une élite déconnectée

L’Europe face à la guerre : une surenchère imposée par une élite déconnectée

Dans un climat de tensions internationales, les dirigeants européens, appuyés par des technocrates non élus, poussent pour une militarisation à outrance face à la Russie. Mais cette vision belliciste, qui repose sur une surévaluation de la menace russe, ignore les véritables priorités des citoyens européens et menace de diluer leur identité dans une Europe surdimensionnée et atlantiste.

Une militarisation qui ignore les réalités européennes

Les chiffres sont éloquents : selon une infographie récente (Le Point, 14 mars 2025), la Russie dispose de 1 134 000 soldats actifs contre 1 545 650 pour l’Union européenne, le Royaume-Uni et la Norvège réunis. En chars de combat, la Russie aligne 3 000 unités, contre 4 425 pour les Européens. Pourtant, dans des domaines comme les ogives nucléaires, la Russie domine largement avec 4 380 unités contre 515 pour l’Europe (dont 290 en France). Ces données, bien que préoccupantes, sont instrumentalisées pour justifier une course à l’armement qui détourne des fonds publics cruciaux.

Plutôt que de répondre aux besoins criants des Européens – santé, éducation, pouvoir d’achat –, les élites technocratiques de Bruxelles, grassement payées et non élues, préfèrent injecter des milliards dans des projets militaires. Les 8 priorités souvent évoquées, comme la modernisation des équipements, l’augmentation des budgets de défense ou le développement de l’intelligence artificielle militaire, ne servent qu’à engraisser les lobbies militaro-industriels et atlantistes, au détriment de la paix.

Des dirigeants illégitimes et déconnectés

Cette surenchère guerrière est portée par des dirigeants mal élus ou impopulaires. En France, Emmanuel Macron, dont la cote de popularité stagne à des niveaux abyssaux, incarne cette déconnexion. Partout en Europe, les gouvernements peinent à représenter leurs peuples, préférant suivre les injonctions de l’OTAN et des États-Unis plutôt que d’écouter leurs citoyens. Les Européens, eux, sont aux prises avec des problèmes bien plus urgents : inflation galopanteprécarité énergétique, et accès au logement. Une guerre, ou même sa préparation, est la dernière chose dont ils ont besoin.

Une Europe qui menace l’identité des nations

Cette militarisation s’inscrit dans un projet plus large : celui d’une Europe fédérale surdimensionnée, où les frontières, les cultures et les modes de vie nationaux seraient dilués. Les ressortissants de l’Union européenne ne veulent pas voir leurs identités disparaître au profit d’une entité supranationale dirigée par des technocrates soumis aux pressions atlantistes. La mutualisation des armées, prônée comme une priorité, n’est qu’un pas de plus vers l’effacement des souverainetés nationales, au profit d’une défense européenne alignée sur les intérêts de Washington.

Une jeunesse désarmée par des idéologies pacifistes

Il est illusoire de penser que la jeunesse européenne pourrait soutenir un effort de guerre d’ampleur. Une partie, élevée dans une culture woke, antiraciste et pacifiste, est idéologiquement désarmée face à un conflit. Les valeurs promues depuis des décennies – dialogue, inclusion, non-violence – sont incompatibles avec la réalité brutale d’une guerre. Les chiffres le confirment : sur les 1 545 650 soldats actifs européens, seuls 202 200 sont français (13 %), et 38 500 sont des réservistes (4 %), un vivier bien maigre. De plus, l’autre partie de la jeunesse, qui pourrait être capable de se battre, ne voit pas dans le conflit russo-ukrainien un casus belli ni un danger direct pour la souveraineté de la France. Pour elle, cette guerre reste un problème lointain, ne justifiant pas un engagement militaire. Cette jeunesse, qu’elle soit biberonnée aux idéaux de paix ou simplement désintéressée, n’est ni prête ni motivée pour se battre.

Une menace exagérée pour justifier des dépenses

Si la Russie dispose d’un arsenal nucléaire impressionnant (4 380 ogives contre 515 pour l’Europe) et d’une flotte de sous-marins plus nombreuse que la plupart des pays d’Europe (52 contre 61 pour l’Europe), elle est en revanche en retard dans des domaines comme les satellites espions (34 contre 24). Cette supériorité numérique dans certains secteurs est réelle, mais elle est souvent exagérée pour alimenter un narratif guerrier. Pendant ce temps, les impôts des Européens financent des projets militaires au lieu de soutenir des initiatives de paix, de coopération ou de développement.

Pour une Europe de la paix, pas de la guerre

Plutôt que de céder à la panique et à la surenchère militaire, l’Europe devrait investir dans la diplomatie (que Emmanuel Macron a supprimé récemment) et la résolution des conflits. Les citoyens européens aspirent à préserver leurs modes de vie, leurs cultures et leurs frontières, pas à les voir disparaître dans une machine de guerre technocratique. Il est temps que les dirigeants, s’ils veulent regagner la confiance de leurs peuples, cessent de jouer les va-t-en-guerre et se concentrent sur les véritables priorités : la paix, la prospérité et la souveraineté des nations.

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