Allemagne : vers une dictature numérique ?

Allemagne : vers une dictature numérique ?

Un vent glacial souffle sur l’Allemagne, et il ne vient pas seulement de l’automne 2025. La nouvelle coalition gouvernementale, formée par la CDU, la CSU et le SPD, vient de sceller un accord qui pourrait marquer un tournant dramatique dans l’histoire du pays. Sous prétexte de modernisation, le gouvernement s’apprête à imposer une identité numérique obligatoire à chaque citoyen dès l’automne prochain, un projet qui évoque les heures les plus sombres du contrôle étatique. Loin d’être une simple formalité administrative, cette mesure s’inscrit dans une logique de surveillance généralisée, dénoncée avec vigueur par le Chaos Computer Club (CCC), qui appelle à un « frein d’urgence au catalogue de surveillance ». Mais alors que l’Allemagne semble glisser vers un État de contrôle, pourquoi ce silence assourdissant en France, où un projet similaire se profile sans que ni la presse subventionnée ni la « fausse opposition » ne s’en émeuvent ?

Un ministère pour tout contrôler

Le signal est clair : la création d’un tout nouveau ministère des Affaires numériques et de la Modernisation de l’État, désormais sous la houlette de la CDU, n’a rien d’anodin. Auparavant rattaché au ministère des Transports, ce portefeuille prend une dimension centrale dans la stratégie de la coalition. Sa mission ? Orchestrer la mise en place d’une application gouvernementale qui centralisera toutes les données personnelles des citoyens : passeports, permis de conduire, informations financières, dossiers médicaux… Rien n’échappera à cette machine vorace. Chaque Allemand sera tenu de posséder un compte citoyen et une identité numérique, sans possibilité d’y échapper. Pire encore, le gouvernement envisage de déployer un portefeuille EUDI (portefeuille européen d’identité numérique), qui permettra non seulement l’identification et l’authentification, mais aussi la gestion des paiements. En d’autres termes, l’État aura un accès direct à chaque aspect de la vie des citoyens, de leurs déplacements à leurs transactions financières.

Mais ce n’est pas tout. Cette transition vers une société entièrement numérisée repose sur une condition implicite : posséder un smartphone. Sans cet outil, la participation à la vie publique deviendra quasi impossible. Le texte de l’accord de coalition mentionne vaguement un « soutien sur place » pour ceux qui refusent ou ne peuvent pas adopter la « voie numérique », mais aucune précision n’est donnée. Que deviendront les personnes âgées, les populations précaires ou celles qui, par conviction, rejettent cette surveillance numérique ? Seront-elles reléguées au rang de citoyens de seconde zone, exclues d’un système qui conditionne l’accès aux services publics à une soumission technologique ?

Le Chaos Computer Club tire la sonnette d’alarme

Face à cette dérive autoritaire, le Chaos Computer Club (CCC), l’une des plus anciennes et respectées associations de défense des libertés numériques, ne mâche pas ses mots. Sur son site, le CCC dénonce un « vaste plan de surveillance » qui « affectera chaque personne ». Selon l’association, la coalition CDU/CSU-SPD a « laissé tomber toutes ses inhibitions » en matière de contrôle des populations. Ce projet d’identité numérique obligatoire n’est pas une simple modernisation administrative, mais une infrastructure de surveillance massive qui permettra à l’État de suivre chaque citoyen à la trace. Le CCC, connu pour avoir révélé des failles de sécurité majeures, comme la reconstitution des empreintes digitales d’Ursula von der Leyen à partir de simples photographies, met en garde contre les risques d’abus. Une fois ces données centralisées, elles deviendront une cible privilégiée pour les pirates informatiques ou les gouvernements mal intentionnés. Et contrairement à un mot de passe, une donnée biométrique compromise ne peut être changée.

Une dictature numérique en gestation ?

L’histoire de l’Allemagne, marquée par des régimes qui ont su exploiter la surveillance pour asseoir leur pouvoir, rend ce projet d’autant plus inquiétant. L’identité numérique obligatoire, couplée à un portefeuille EUDI, donne à l’État un contrôle inédit sur la vie des citoyens. Chaque transaction, chaque déplacement, chaque interaction avec une administration ou une entreprise privée pourra être tracée, analysée, et potentiellement utilisée contre les individus. Que se passera-t-il si un gouvernement futur, moins démocratique, décide d’exploiter ces données pour réprimer les dissidents, comme certains posts sur X le craignent, évoquant une « Stasi 2.0 » ou un « gläserner Bürger » (citoyen transparent) ?

Le parallèle avec une dictature est d’autant plus troublant que ce modèle pourrait être dupliqué à l’échelle européenne. L’Allemagne, en tant que moteur de l’Union européenne, pourrait imposer son cadre au reste du continent, comme le suggère le développement du portefeuille EUDI, déjà en test dans plusieurs pays. En France, où des projets similaires avancent dans l’ombre, l’absence de débat public est révélatrice. Ni les médias mainstream, ni les partis d’opposition ne semblent prêts à questionner cette dérive, laissant craindre une complicité tacite ou une résignation face à l’inéluctable.

Un appel à la résistance

Le CCC appelle à une mobilisation urgente pour contrer ce « catalogue de surveillance ». Mais face à une coalition déterminée et des institutions européennes qui poussent dans le même sens, la résistance s’annonce difficile. Les citoyens allemands, et bientôt européens, doivent se poser une question fondamentale : sommes-nous prêts à sacrifier notre vie privée et notre liberté au nom d’une prétendue modernité ? L’histoire nous enseigne que les outils de contrôle, une fois mis en place, sont rarement démantelés. L’Allemagne, avec ce projet, risque de renouer avec un passé qu’elle avait juré de ne jamais reproduire. Il est encore temps de tirer le « frein d’urgence » avant que l’État de contrôle ne devienne une dictature numérique à part entière.

Dr Fauci et Mr Hyde

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