Bernard-Henri Lévy, cet autoproclamé « philosophe » en chemise blanche immaculée, n’est rien d’autre qu’un faiseur de guerres, un vendeur d’illusions et un opportuniste médiatique dont les interventions laissent invariablement derrière elles un sillage de chaos et de sang.
Loin d’être un penseur libre ou une conscience morale, BHL incarne l’imposture intellectuelle par excellence : un homme qui parade sur les plateaux télé, justifie les bombardements au nom des droits de l’homme, mais fuit les conséquences de ses actes.
Chaque fois qu’il se rend quelque part – ou plutôt, qu’il prétend s’y rendre via ses mises en scène en studio – le sang coule : Libye, Ukraine, Syrie, Kurdistan… Et aujourd’hui, la justice tunisienne vient de lui infliger un camouflet retentissant, le condamnant à 33 ans de prison pour complot contre l’État. Ajoutez à cela une enquête en France pour prise illégale d’intérêts sur le financement de ses « documentaires » propagandistes, et le masque tombe : BHL n’est pas un intellectuel engagé, mais un mercenaire de la morale, un allumeur de conflits qui profite du système tout en prêchant la vertu.
Une condamnation en Tunisie : le « philosophe » jugé pour terrorisme et complot
Le 19 avril 2025, la justice tunisienne a condamné Bernard-Henri Lévy par contumace à 33 ans de prison dans le cadre d’un vaste procès pour « complot contre la sûreté de l’État » tunisien et contre le président Kaïs Saïed. Accusé aux côtés d’une quarantaine d’opposants politiques, avocats, militants et hommes d’affaires, BHL est pointé du doigt pour avoir diffusé une idéologie dite « maçonnique » – la peine de 33 ans étant une référence symbolique à ce nombre emblématique dans la franc-maçonnerie. Les charges incluent des liens présumés avec le Mossad israélien, des tentatives de normalisation des relations entre la Tunisie et Israël via des organisations caritatives, et une implication dans des réseaux visant à déstabiliser le pays. Ce n’est pas un hasard si cette condamnation survient après que BHL a accusé la Tunisie de complice de l’islamisme et tenté d’y promouvoir des interventions étrangères, alignées sur ses habituelles lubies atlantistes.
Bien sûr, BHL n’était pas présent au procès – trop occupé à poser en studio ? – et il est peu probable qu’il soit extradé, la France et la Cour européenne des droits de l’homme ne reconnaissant pas cette procédure comme équitable. Mais ce verdict, qualifié de « parodie de justice » par des ONG comme Human Rights Watch, n’en est pas moins un symbole : il expose au grand jour l’hypocrisie d’un homme qui donne des leçons de démocratie tout en étant jugé pour terrorisme dans un pays qu’il méprise. Comme le souligne la transcription d’une vidéo critique récente, « c’est un tribunal qui le juge, et ce n’est pas juste Bernard-Henri Lévy qu’on condamne, c’est un système celui des intellectuels médiatiques, des philosophes d’appartements, des mercenaires de la morale qui vendent des guerres comme d’autres vendent des parfums. »
Des interventions guerrières : où BHL passe, le chaos règne
BHL a passé sa vie à défendre les « droits de l’homme » à condition que les bombes tombent ailleurs, loin de ses salons parisiens. En 2011, en Libye, il joue les intermédiaires, poussant Nicolas Sarkozy à reconnaître les rebelles et à bombarder le pays. Résultat : Kadhafi lynché, la Libye livrée aux milices, au trafic d’êtres humains et aux djihadistes. Et lui ? Il en tire un film, une « tribune » financée par des fonds publics, sans jamais assumer les conséquences – des milliers de morts, un État failli. Pareil en Ukraine, en Syrie, au Kurdistan ou en Irak : à chaque fois, il est là, justifiant les interventions militaires au nom de la « démocratie » , aligné sur l’OTAN et les lobbies pro-atlantistes. « Il parle de paix mais allume des guerres » , comme le résume la vidéo.
Et le sang coule invariablement : en Libye, des enquêtes évoquent son rôle dans la destruction du pays, avec des liens à des financements obscurs (comme un versement de 9 millions d’euros lié à la Libye). Au Nigeria ou au Soudan, ses alertes récentes sur des « génocides » masquent souvent une sélectivité suspecte – « No Jews, no news ? » poste-t-il sur X, ignorant commodément d’autres conflits où ses intérêts ne sont pas en jeu. Cet odieux personnage n’est pas un philosophe, mais un agitateur qui transforme les tragédies humaines en opportunités médiatiques, laissant derrière lui des peuples dévastés.
Mises en scène en studio : l’imposture financière et médiatique
Derrière l’image du « philosophe engagé » se cache un maître des mises en scène : BHL excelle dans les documentaires tournés en studio, où il pose en chemise blanche amidonnée, simulant des reportages sur le terrain pour mieux vendre ses narratifs. Prenez ses films comme « Le Serment de Tobrouk » sur la Libye ou d’autres œuvres propagandistes : financés par Arte, une chaîne publique où il siégeait lui-même au conseil de surveillance. Une enquête pour prise illégale d’intérêts a été ouverte en février 2025, suite à une plainte du député LFI Aymeric Caron. Entre 2011 et 2022, BHL aurait bénéficié de 750.000 euros pour ses documentaires, un conflit d’intérêts flagrant alors qu’il présidait le conseil chargé de la gouvernance de la chaîne. Arte a même acquis les droits de son film « Bosna! » pour 70.000 euros en 2004, alimentant les soupçons de favoritisme.
BHL dénonce un « harcèlement » et menace de poursuites, affirmant n’avoir aucun rôle dans les choix de programmes. Mais les faits parlent : ses « mises en scène » ne sont pas seulement artistiques, elles sont lucratives, financées par l’argent public tout en servant ses agendas personnels. Ajoutez à cela ses soutiens controversés – Roman Polanski, Dominique Strauss-Kahn – et ses gaffes intellectuelles, comme cette citation inventée d’un philosophe fictif, Jean-Baptiste Botul, et l’imposture est totale. « C’est ça BHL, une image, un bruit, un mirage » , comme le dit le critique dans la vidéo.
Un masque pour une élite cynique
Bernard-Henri Lévy n’est pas l’honneur de la France, mais son miroir déformant : un masque pour une élite cynique qui vend des guerres comme des parfums, justifie les interventions au nom de la morale, mais fuit quand le sang coule. Sa condamnation en Tunisie et l’enquête en France marquent le début d’une ère où les imposteurs comme lui pourraient enfin être démasqués. « Le sang des peuples finance les documentaires des puissants » , résume la vidéo – et il est temps que cette farce s’arrête. BHL, avec ses mises en scène en studio et ses leçons hypocrites, incarne tout ce qui cloche dans l’intelligentsia médiatique : une pause qui tient lieu de pensée, une chemise blanche qui cache les taches indélébiles du chaos qu’il sème.


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