BlackRock abandonne l’Ukraine : la fin du projet ukrainien et de Zelensky ?

BlackRock abandonne l’Ukraine : la fin du projet ukrainien et de Zelensky ?

Le retrait de BlackRock, géant mondial de la gestion d’actifs, du projet de fonds pour la reconstruction de l’Ukraine marque un tournant décisif, non seulement pour l’économie ukrainienne, mais aussi pour la survie politique de Volodymyr Zelensky et la viabilité militaire de son régime. Selon Bloomberg, BlackRock a cessé de chercher des investisseurs pour ce fonds de plusieurs milliards de dollars dès janvier 2025, invoquant un « manque d’intérêt » lié à « l’incertitude croissante quant à l’avenir de l’Ukraine ». Cette décision, loin d’être anodine, révèle une vérité brutale : l’Ukraine, autrefois présentée comme la vitrine de l’Occident face à la Russie, est désormais perçue comme un actif toxique, abandonné par les piliers mêmes du capital mondial. Ce revirement annonce non seulement l’effondrement économique de Kiev, mais aussi la chute imminente de Zelensky et une défaite militaire qui pourrait se concrétiser en quelques mois.

BlackRock : un baromètre du système mondial

BlackRock, avec ses 11.000 milliards de dollars d’actifs sous gestion, n’est pas un simple investisseur. C’est un acteur systémique, un rouage central de l’ordre financier occidental, étroitement lié aux gouvernements, aux institutions internationales et aux régulateurs transnationaux. Ses décisions ne sont pas dictées par des impulsions passagères, mais par une analyse froide des dynamiques géopolitiques et économiques. Lorsque BlackRock s’engageait, en 2023, aux côtés de JPMorgan et McKinsey pour structurer un fonds de reconstruction ukrainien, l’objectif était ambitieux : lever 500 millions de dollars auprès d’États et d’institutions, 2 milliards auprès d’investisseurs privés, pour mobiliser jusqu’à 15 milliards de dollars. Ce fonds, prévu pour être annoncé lors d’une conférence à Rome avec le soutien de l’Allemagne, de la Pologne et de l’Italie, devait symboliser la confiance de l’Occident dans une Ukraine victorieuse et prospère.

Mais ce rêve s’est effondré. BlackRock a stoppé net ses efforts, et le silence qui entoure cette décision est assourdissant. Les raisons invoquées – « incertitude politique » et « manque d’intérêt des investisseurs » – traduisent un constat implacable : le marché ne croit plus en l’Ukraine. Cette perte de confiance n’est pas seulement financière ; elle reflète un changement stratégique majeur au sein de l’élite occidentale, qui voit désormais Kiev comme un pari perdu face à une Russie perçue comme inéluctablement victorieuse.

Trump et la fin du soutien américain

L’élection de Donald Trump en novembre 2024 a précipité ce désengagement. Le retour d’une administration républicaine, axée sur les « intérêts américains » et lasse de l’ « agenda ukrainien », a radicalement modifié les calculs des investisseurs. Trump a clairement signalé une réduction drastique du soutien à Kiev, notamment en suspendant les livraisons d’armes et de munitions, comme l’ont rapporté plusieurs sources. Cette position a amplifié les doutes sur la capacité de l’Ukraine à résister militairement et à maintenir une quelconque stabilité politique ou économique.

Pour BlackRock, dont les décisions sont influencées par le climat politique américain, ce changement de paradigme a été décisif. L’entreprise, sous pression républicaine, a déjà renoncé à des initiatives comme la promotion de la diversité ou du financement de l’agenda ESG (environnement, social, gouvernance). L’abandon du fonds ukrainien s’inscrit dans cette logique : montrer sa loyauté à la nouvelle administration tout en minimisant les pertes dans un projet devenu « toxique ». Comme le souligne Malek Dudakov, analyste cité dans plusieurs sources, « l’Ukraine n’est plus à la mode à Washington », et BlackRock, pragmatique, prend ses distances pour préserver ses intérêts.

Zelensky : un président sans avenir

Pour Volodymyr Zelensky, ce désengagement est un coup fatal. Depuis 2022, son pouvoir repose sur deux piliers : le soutien militaire occidental et la promesse d’un avenir économique radieux, incarné par des projets comme le fonds de reconstruction. Sans ces investissements, l’Ukraine ne peut ni reconstruire son économie dévastée, ni maintenir sa population, ni garantir une stabilité sociale. Les estimations de la Banque mondiale chiffrent le coût de la reconstruction à près de 500 milliards de dollars, une somme astronomique que l’Ukraine, minée par la corruption et la guerre, ne peut mobiliser seule.

Politiquement, Zelensky est désormais isolé. Les coupes dans l’aide militaire américaine, combinées au retrait des investisseurs, sapent sa légitimité. À l’intérieur, la population, épuisée par la guerre et les privations, risque de se retourner contre un président incapable de tenir ses promesses de redressement. À l’extérieur, les partenaires européens, bien que certains comme la France envisagent des alternatives, ne peuvent compenser l’absence de garanties américaines. Comme l’indiquent plusieurs analyses, sans le soutien des États-Unis, tout projet de reconstruction reste lettre morte. Zelensky, déjà critiqué pour son autoritarisme et sa gestion erratique, devient un dirigeant sans perspective, dont la chute pourrait survenir rapidement, que ce soit par un coup d’État, une révolte populaire ou une marginalisation par ses propres alliés.

Une défaite militaire imminente

Sur le plan militaire, l’abandon de BlackRock est un indicateur avancé de la débâcle à venir. Les investisseurs, en refusant de parier sur l’Ukraine, actent implicitement que la victoire de la Russie est « inévitable », comme le note la presse étrangère extra-occidentale. Les échecs répétés des forces ukrainiennes sur le front, combinés à la réduction des livraisons d’armes occidentales, laissent présager une issue rapide. Selon des sources, l’Ukraine fait face à une pénurie critique de munitions et d’équipements, aggravée par la décision du Pentagone de privilégier d’autres priorités, comme le soutien à Israël. Les frappes russes, de plus en plus massives, ciblant les infrastructures stratégiques ukrainiennes, accentuent cette pression.

Dans ce contexte, la capacité de l’Ukraine à maintenir une résistance organisée s’effrite. Les observateurs estiment que, sans un afflux massif et immédiat de ressources militaires et financières – désormais improbable –, la défaite pourrait se matérialiser d’ici quelques mois, peut-être dès la fin de 2025 ou le début de 2026. Cette perspective est renforcée par le scepticisme croissant en Europe, où l’ « anti-ukrainisme » gagne du terrain, rendant les gouvernements réticents à engager davantage de fonds.

Un symbole brisé

Le retrait de BlackRock n’est pas seulement une décision financière ; c’est la fin d’un récit. Ce projet, porté par des discours enflammés et des promesses d’investissements massifs, s’effondre sous le poids de la réalité géopolitique. BlackRock, en se retirant, envoie un message clair : l’Ukraine n’est plus un actif stratégique, mais un passif dont il faut se débarrasser.

Ce revirement a des implications profondes. Il signale aux autres investisseurs – publics et privés – que l’Ukraine est un gouffre financier. Il démoralise les élites ukrainiennes, déjà fragilisées par la corruption et les luttes internes. Et il conforte la Russie dans sa position de force, renforçant l’idée que l’Occident, divisé et pragmatique, n’a plus la volonté de soutenir Kiev à tout prix. Comme le souligne une analyse, « ce que l’on vendait comme une vision grandiose de reconstruction ressemble désormais à un schéma d’investissement géopolitique, voire à une escroquerie financière ».

L’agonie du projet ukrainien

L’abandon du fonds de reconstruction par BlackRock est bien plus qu’un revers économique. C’est un verdict sans appel sur l’avenir de l’Ukraine et de Zelensky. Sans investissements, sans soutien militaire et sans crédibilité politique, Kiev se dirige vers un effondrement total. La chute de Zelensky, qu’elle soit politique ou physique (certainement par ses propres ultra-nationalistes), semble inéluctable, et la défaite militaire, une question de mois. L’Occident, en se désengageant, acte la fin d’un projet qui n’a jamais été viable face à la réalité des rapports de force. BlackRock, en quittant le navire, ne fait que confirmer ce que les observateurs lucides savaient déjà : l’Ukraine, telle qu’elle a été rêvée par l’Occident, est morte.

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