Corruption dans la police et la justice : des ripoux au cœur du système

Corruption dans la police et la justice : des ripoux au cœur du système

Dans les bas-fonds de Marseille, où le narcotrafic ronge la société comme un cancer, l’affaire Trident éclate comme une bombe, révélant au grand jour la pourriture au cœur des institutions censées nous protéger. Cette opération ratée de l’Office anti-stupéfiants (OFAST), lancée en 2023 pour intercepter une livraison de cocaïne en provenance de Colombie, s’est transformée en un scandale monumental : près de 400 kg de drogue disparus, des policiers haut placés soupçonnés de corruption, de trafic et de faux en écriture publique. Lancée suite à un tuyau anonyme en février 2023, l’enquête a abouti à la mise en examen de sept personnes, dont la cheffe de l’antenne marseillaise de l’OFAST et son adjoint, pour complicité de faux et corruption. Ce n’est pas un simple fiasco opérationnel, mais une trahison flagrante : des « ripoux » – ces flics corrompus qui vendent leur âme aux narcotrafiquants – ont permis à la drogue de circuler librement, sapant la confiance des citoyens en une police déjà discréditée par des affaires passées comme celle de l’OCRTIS, l’ancêtre de l’OFAST dissous pour corruption.

Un scandale qui éclabousse toute la chaîne hiérarchique

L’affaire Trident n’est pas un cas isolé, mais le symptôme d’une dérive systémique. Tout commence avec une livraison surveillée de 180 à 200 kg de cocaïne destinée au narcotrafiquant Mohamed « Mimo » Djeha, un baron de la drogue opérant depuis la cité de la Castellane à Marseille. Au lieu d’une saisie triomphale, les stupéfiants s’évaporent dans la nature, sans arrestations, laissant planer des soupçons de fuites internes et de complicités. Des échanges interceptés révèlent que les policiers impliqués auraient cédé au moins 360 kg de cocaïne hors contrôle hiérarchique, en échange de pots-de-vin ou d’autres avantages. En avril 2025, deux policiers de l’OFAST sont mis en examen et incarcérés pour importation et trafic de stupéfiants en bande organisée ; en juin, c’est au tour de la commissaire divisionnaire et de son adjoint, placés sous contrôle judiciaire malgré les accusations graves de blanchiment et de corruption.

Les avocats des mis en cause clament l’innocence, comme Louis Cailliez, qui affirme que sa cliente « défend son honneur et sa probité » face à une « instrumentalisation » du dossier. Mais ces dénégations sonnent faux au vu des perquisitions à Nanterre en juillet 2025 et du transfert de l’enquête à Paris pour éviter les conflits d’intérêts locaux. Ce scandale évoque les heures sombres de la « French Connection« , où Marseille était déjà un hub de corruption policière, avec des officiers impliqués dans le trafic massif de drogue.

Aujourd’hui, l’OFAST, créé en 2020 pour nettoyer les écuries d’Augias après le démantèlement de l’OCRTIS, se révèle être un nid de vipères similaire, où les gardiens deviennent les complices des criminels qu’ils traquent.

Les ripoux dans la police et la justice : une trahison généralisée 

Au-delà de Trident, la France pullule de ripoux qui trahissent leur serment. L’Inspection générale de la police nationale (IGPN) alerte sur une « hausse de la corruption de basse intensité » dans les rangs, avec des policiers vendant des fichiers sensibles à des dealers pour quelques milliers d’euros. À Marseille même, un brigadier a été mis en examen en 2024 pour corruption active, ayant monnayé des infos de la police à des narcotrafiquants. Souvenons-nous de l’affaire des BAC du 18e arrondissement de Paris en 2021, où six policiers étaient jugés pour racket de dealers, arrestations frauduleuses et corruption, aboutissant à des peines de prison avec sursis – une clémence qui frise l’impunité.

La justice n’est pas en reste : des magistrats et fonctionnaires corrompus s’infiltrent dans le système (voir ici). En 2025, une employée de sous-préfecture a été condamnée pour avoir délivré des titres de séjour à des narcotrafiquants en échange de pots-de-vin, illustrant comment la corruption gangrène tous les échelons régaliennes. L’affaire Michel Neyret, ancien grand flic lyonnais condamné pour corruption en lien avec le milieu en 2016, montre que même les élites policières succombent à l’appât du gain. Ces ripoux, censés défendre les citoyens, les exposent au contraire à la violence des cartels, transformant la France en un « narco-État » naissant où la drogue inonde les rues grâce à des complicités internes. Comme le note un rapport de l’IGPN, ces affaires augmentent, avec des policiers en bout de chaîne qui « gagnent de l’argent facile » en trahissant leur badge.

Vers une réforme judiciaire radicale : doubler les peines pour les détenteurs de pouvoir

Face à cette déliquescence, il est urgent de réformer la justice pour restaurer l’exemplarité. Actuellement, les peines pour corruption vont jusqu’à 5 ans de prison et 500.000 euros d’amende, pouvant atteindre le double du produit de l’infraction en cas de bande organisée. Mais cela ne suffit pas pour les fonctionnaires publics, policiers, juges ou élus, qui détiennent la force publique ou un mandat électoral. Ces gardiens de la République doivent être exemplaires ; leur trahison mérite une sanction doublée : 10 ans de prison et un million d’euros d’amende minimum, avec interdiction définitive d’exercer toute fonction publique.

Des propositions similaires émergent dans les débats sur la prévention de la corruption, comme celles du Service central de prévention de la corruption (SCPC), qui plaident pour des peines aggravées en cas d’atteinte à la probité par des agents publics. Le rapport Vigouroux de 2025 sur la responsabilité pénale des élus suggère déjà des modifications pour exonérer les erreurs honnêtes tout en durcissant les sanctions pour corruption intentionnelle. Allons plus loin : inspirons-nous des recommandations de l’OCDE pour renforcer les poursuites contre les fonctionnaires corrompus, en instaurant un doublement automatique des peines pour ces « traîtres en uniforme« . Sans cela, les ripoux continueront de prospérer, minant la démocratie et exposant les citoyens à un chaos narcotique.

Nettoyer les écuries d’Augias

L’affaire Trident n’est que la pointe de l’iceberg d’une corruption endémique qui ronge la police et la justice françaises. Ces ripoux, au lieu de défendre les citoyens, les livrent aux loups des cartels, préférant l’argent sale à l’honneur.

Bien que la grande majorité des policiers accomplissent leur mission avec un dévouement exemplaire et une intégrité sans faille, une minorité corrompue suffit à entacher durablement l’image de l’ensemble de l’institution, érodant la confiance publique qui en est le fondement vital.

Il est temps d’exiger l’exemplarité : doublez les peines pour ces dépositaires de l’autorité publique, purgez les institutions, et restaurez la confiance. Sinon, la France risque de sombrer dans un abîme où les gardiens deviennent les pires ennemis.

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