L’élection présidentielle roumaine de 2025 restera dans les annales comme un exemple flagrant de manipulation électorale, orchestrée, selon de nombreux observateurs, par l’Union européenne, avec la France d’Emmanuel Macron en première ligne. Ce scrutin, marqué par l’annulation sans précédent du premier tour et des irrégularités massives, soulève des questions graves sur l’état de la démocratie en Europe et alimente les craintes d’une dérive autoritaire à l’échelle continentale.
Un premier tour annulé sous des prétextes fallacieux
Le 6 décembre 2025, la Cour constitutionnelle roumaine a pris une décision historique : annuler le premier tour de l’élection présidentielle, invoquant des prétendues « ingérences russes » via des manipulations sur les réseaux sociaux, notamment TikTok. Cette justification, qui a stupéfié les observateurs, s’est rapidement révélée vide de substance. Les rapports, dont un fourni par les services français (le rapport Viginum – rapport qui serait basé sur un autre rapport qui a été fait par les services roumains), ont échoué à établir un lien concret entre Călin Georgescu, le favori du premier tour, et une quelconque influence russe. Pire, il s’est avéré que le seul parti ayant manipulé les réseaux sociaux en achetant des publicités était le Parti libéral, proche du pouvoir en place.
Cette annulation a directement visé Călin Georgescu, un candidat indépendant, patriote et critique de l’Union européenne, qui dominait les sondages avec environ 30 à 35 % des intentions de vote, culminant à 41 % dans certaines estimations. Son discours axé sur la souveraineté roumaine, la famille et les valeurs traditionnelles a galvanisé une population lassée des élites pro-européennes. En le disqualifiant, l’establishment a ouvert la voie à un second tour manipulé, où George Simion, leader du parti AUR et substitut de Georgescu, a été confronté à Nicușor Dan, un maire de Bucarest peu performant mais soutenu par l’UE.
Une remontée électorale invraisemblable
Le second tour a vu Nicușor Dan, crédité de seulement 20 % au premier tour, l’emporter avec 54 % des voix, une remontée qualifiée de « jamais vue » dans l’histoire électorale. George Simion, qui avait frôlé les 40 % avant l’annulation, a accepté sa défaite avec sobriété, mais non sans dénoncer des irrégularités. Parmi celles-ci, la présence de plus d’un million de personnes décédées sur les listes électorales, un écho troublant aux pratiques de fraude électorale bien ancrées en Roumanie, héritées de l’époque de la Securitate.
Simion, conscient des manipulations, avait anticipé des mesures extrêmes contre lui, allant jusqu’à déclarer qu’il se sentait plus en sécurité à l’étranger qu’en Roumanie. Lors d’un séjour à Paris juste avant le scrutin, il confiait craindre une arrestation. Ces propos reflètent l’atmosphère de peur et de répression qui a entouré cette élection, où l’appareil d’État roumain, décrit comme un vestige de l’ère Ceaușescu, semble désormais au service des intérêts européens.
L’ingérence européenne et le rôle central de Macron
L’implication de l’Union européenne, et en particulier de la France, dans ce scrutin est accablante. George Simion a explicitement accusé le gouvernement d’Emmanuel Macron d’avoir interféré, pointant une rencontre clé le 5 mars 2025 entre l’ambassadeur français à Bucarest, Richard Varnier, et des responsables roumains, trois jours avant l’invalidation de la candidature de Georgescu. L’ambassade de France, interrogée à ce sujet, a répondu par un communiqué vague, évoquant des discussions sur la « transparence » et la « démocratie », une rhétorique jugée « quasi soviétique » par les critiques.
Plus troublant encore, Pavel Durov, patron de Telegram, a révélé dans un post sur X le 8 novembre 2025 avoir été contacté par Richard Lerner, chef de la DGSE, dans un hôtel parisien, pour limiter la visibilité des comptes nationalistes roumains sur sa plateforme. Bien que l’Élysée ait démenti, Durov a insisté, précisant la date et le lieu de la rencontre. Ces révélations, couplées aux déclarations publiques de soutien de Macron et de Valérie Hayer à Elena Lasconi, une candidate pro-européenne arrivée deuxième en novembre, dressent le portrait d’une ingérence française assumée.
Le comble de cette arrogance est venu de Thierry Breton, alors commissaire européen, qui, sur RMC le 9 janvier 2025, a déclaré : « On l’a fait en Roumanie », en référence aux mesures prises pour contrer des prétendues ingérences étrangères source. Cette phrase, prononcée avec une désinvolture sidérante, trahit l’état d’esprit des élites européennes : truquer une élection est non seulement acceptable, mais revendiqué comme une victoire de la « démocratie dirigée ».
Un précédent dangereux : vers une dictature européenne ?
La Roumanie n’est pas un cas isolé. Aux États-Unis, les accusations de fraude électorale lors des scrutins récents ont également alimenté les soupçons d’un glissement vers des pratiques anti-démocratiques. En Europe, le précédent roumain fait écho aux pressions exercées sur l’AfD en Allemagne, où des procédures judiciaires visent à disqualifier le parti en le labellisant « extrémiste ». Ces manœuvres traduisent une fébrilité croissante des élites européennes face à la montée des mouvements patriotiques, perçus comme une menace à l’hégémonie de l’UE.
En Roumanie, l’annulation du premier tour et la victoire arrangée de Nicușor Dan ont servi d’expériment pour tester jusqu’où un peuple pouvait accepter la confiscation de sa souveraineté. Comme le soulignait Pierre-Alexandre Bouclay, la France elle-même a connu un précédent avec le référendum de 2005, où le « non » au traité constitutionnel européen a été balayé par le traité de Lisbonne. Cette répétition des scénarios suggère une normalisation du trucage électoral, où la volonté populaire est contournée dès qu’elle s’oppose aux intérêts de l’establishment.
Une révolte populaire en germe
Malgré cette défaite, l’élection roumaine a révélé un sursaut populaire. George Simion, bien que substitut improvisé de Georgescu, a incarné une résistance face à un système perçu comme corrompu. Le parti AUR, né de la révolte contre les mesures sanitaires pendant la crise du Covid, a capitalisé sur un sentiment patriotique et religieux profondément ancré dans la société roumaine. Ce « printemps des peuples », comme l’a qualifié Régis Le Sommier, se manifeste aussi ailleurs en Europe, du Portugal à la Pologne, où les clivages traditionnels gauche-droite cèdent la place à une opposition entre pro et anti-UE.
Simion, tout en acceptant formellement sa défaite, n’a pas renoncé au combat. Il envisage des recours juridiques, notamment pour contester les fraudes électorales et les ingérences étrangères. Sa distinction entre Macron, qu’il accuse, et les Français, qu’il dit apprécier, témoigne d’une volonté de ne pas rompre avec l’idée d’une Europe des nations, mais de la réformer de l’intérieur.
Une démocratie en sursis
L’élection présidentielle roumaine de 2025 est un avertissement. En volant le choix des Roumains, l’Union européenne, avec Emmanuel Macron comme fer de lance, a révélé sa tentation autoritaire. Les déclarations de Thierry Breton, les révélations de Pavel Durov et les irrégularités massives montrent que truquer des élections devient une pratique assumée par ceux qui prétendent défendre la démocratie. Ce précédent, combiné à des dynamiques similaires aux États-Unis et en Allemagne, laisse craindre une dérive vers une dictature européenne, où le peuple est réduit à un simple spectateur.
Pourtant, la résilience de figures comme Simion et l’émergence de mouvements patriotiques offrent un espoir. La Roumanie, loin d’être un cas marginal, pourrait devenir le symbole d’une révolte contre un système qui, en se défendant bec et ongles, expose ses failles. Comme le disait Charles Maurras, « la République gouverne mal, mais se défend bien ». Reste à savoir si les peuples européens laisseront cette défense étouffer leur voix.
— Josy Cesarini (@cesarinijosy) May 19, 2025
French foreign intelligence confirmed they met with me — allegedly to fight terrorism and child porn. In reality, child porn was never even mentioned. They did want IPs of terror suspects in France, but their main focus was always geopolitics: Romania, Moldova, Ukraine.
— Pavel Durov (@durov) May 19, 2025
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