La folie de Bayrou : supprimer des jours fériés pour sauver les apparences
François Bayrou, ce soi-disant centriste reconverti en bourreau des Français, ose proposer la suppression de deux jours fériés – comme le lundi de Pâques ou le 8 mai – dans son plan budgétaire pour 2026, prétendant économiser une misère dans un océan de 43,8 milliards d’euros de coupes. Cette idée absurde fait partie d’un arsenal plus large incluant une « année blanche » fiscale bidon et un gel des dépenses de l’État, tout ça pour camoufler une dette publique explosive causée par des décennies de gabegie. Bayrou ose arguer que ces « sacrifices » sont nécessaires, mais il se garde bien de toucher aux privilèges des élites, préférant piller les traditions et le repos des travailleurs tout en restant ouvert à d’autres suggestions… tant qu’elles ne le concernent pas personnellement.
Une goutte d’eau dans l’océan : les Français condamnés à se serrer la ceinture éternellement
Ces mesurettes ridicules, comme supprimer des jours fériés ou charcuter les retraites, ne sont qu’une goutte d’eau dans l’océan de la catastrophe économique française, aggravée par une mauvaise gestion flagrante des finances publiques. Avec un déficit budgétaire monstrueux et une croissance fantôme, c’est toujours aux Français de trinquer : âge de retraite repoussé, congés amputés, salaires gelés dans la fonction publique… Le rapport 2023 de la Cour des comptes dénonce un déficit de la Sécurité sociale « hors de contrôle », avec des dépenses opaques comme celles pour la coopération internationale, pendant que les fonds domestiques s’évaporent. Pour 2026, 40 milliards d’euros de coupes menacent les services publics et les pensions, épargnant les riches et les exonérations fiscales des entreprises.
Contrastant avec cette incompétence, le fonds complémentaire Agirc-Arrco brille par sa gestion saine : 60 milliards d’euros de réserves et un surplus de 4,3 milliards en 2023, couvrant 13 millions de retraités et 24 millions de contributeurs.
Les citoyens assistent, impuissants et furieux, à une spirale infernale de dette, d’inflation galopante et de pouvoir d’achat en miettes, pendant que les élites refusent obstinément de toucher aux dépenses folles ou aux choix géopolitiques suicidaires qui saignent le pays à blanc.
Les milliards jetés par les fenêtres pour des guerres contre des ennemis imaginaires
Et parlons-en, de ces dépenses aberrantes : la France dilapide des milliards pour armer l’Ukraine dans une guerre contre la Russie, un conflit qualifié à juste titre d’escalade inutile contre des « ennemis imaginaires » fabriqués par l’OTAN et les faucons atlantistes. Depuis 2022, l’aide militaire française cumulée frôle les 14,3 milliards d’euros (dont 4,9 milliards directs), avec Macron qui en rajoute des couches : 3 milliards en 2024, 3,5 milliards pour la défense en 2026 et encore 3 milliards en 2027. Ajoutez missiles, drones, chars et une aide totale (militaire, financière, humanitaire) dépassant les 2 milliards rien qu’en 2025. Au niveau européen, l’UE a claqué près de 118 milliards pour ce bourbier, avec la France en première ligne. Ces fortunes, gaspillées sous couvert de « solidarité », pourraient sauver les retraites ou les hôpitaux, au lieu de financer un conflit distant qui ne fait qu’alimenter les tensions, faire exploser les prix de l’énergie et ruiner les Français pour le bon plaisir des lobbies de l’armement et de nos dirigeants irresponsables.
La fraude fiscale et sociale : le cartel toléré par l’état, selon Charles Prats
Autre scandale qui crie vengeance : la fraude fiscale et sociale, un véritable « cartel » dénoncé par le magistrat Charles Prats, qui coûte des dizaines de milliards par an aux caisses publiques. Prats affirme que la fraude sociale seule avale 50 milliards d’euros annuels, avec un excès d’assurés frauduleux poussant les estimations à 100 milliards quand on ajoute la TVA et les prestations détournées. Il fustige les immatriculations bidons et les minima sociaux pillés, déclarant que « la fraude sociale est beaucoup plus chère que l’octroi des minima sociaux eux-mêmes ». Prats démonte les plans gouvernementaux comme une pure « communication anti-riches » sans effet, et exige de traquer la TVA, la reine des fraudes fiscales. Ces chiffres, bien que contestés par le gouvernement, en révèlent un laxisme criminel de l’État, qui préfère matraquer les citoyens honnêtes plutôt que de s’attaquer aux vrais parasites, laissant les Français payer pour cette complaisance généralisée.
La multiplication scandaleuse des structures étatiques inutiles
Et ce n’est pas fini : la prolifération de ces « comités Théodule » grotesques, comme les moque Alexis Poulin, aspire des fonds publics pour zéro résultat concret. Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) gaspille des millions en rapports redondants et inutiles. Le Haut Commissariat au Plan, piloté par Bayrou lui-même, est épinglé par les sénateurs pour son inanité totale depuis sa recréation, malgré ses notes bidon sur le climat ou l’écologie. Le Conseil national de la Refondation (CNR), caprice macronien, a été abandonné en pleine mer sans avoir servi à rien. Et le pompon : le nouveau Comité d’histoire des administrations chargées de la santé, présidé par Roselyne Bachelot depuis mars 2024 ! Avec 36 membres en trois collèges, des témoignages, des études sur les fiascos du H1N1 et du Covid-19, et un plan de com’ avec colloques et séminaires – tout ça financé pendant que Le Maire pleure misère. Poulin a raison : ça permet à Bachelot, responsable de ces désastres, de réécrire l’histoire sans aucune responsabilité, incarnation parfaite du gaspillage bureaucratique français qui nous ruine.
Le ras-le-bol explosif des Français et l’inaction lâche de l’opposition
Face à cette orgie de scandales, le ras-le-bol des Français explose. Une majorité écrasante, entre 70% et 80% selon les sondages récents, exprime une impopularité record envers Macron et Bayrou (jusqu’à 83%), ce qui se traduit par des appels massifs à leur démission. Précisément, environ 65-73% rejettent toujours cette réforme des retraites, la jugeant injuste et appelant à son abrogation ou à un retour à 62 ans.
Les Français voient dans ce régime une insulte flagrante à la démocratie et une prolongation illégitime de politiques vomies aux élections. Un vote symbolique à l’Assemblée le 5 juin 2025 – 198 pour l’abrogation, 35 contre – souligne cette rage populaire, même si inefficace faute de majorité, avec le Rassemblement National accusé d’opportunisme pour n’avoir pas soutenu une motion de censure malgré les conditions idéales.
Nous verrons bien dans les semaines à venir si le Parlement joue enfin son rôle…
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