Hay’at Tahrir al-Cham (HTC), ex-force rebelle du nord-ouest syrien, s’est fondue il y a un mois dans le ministère de la Défense syrien. Officiellement dissoute, elle parade en costume respectable mais elle n’a pas renié ses convictions extrémistes. Fille illégitime de Jabhat al-Nusra, branche syrienne d’Al-Qaïda, HTC porte l’ADN du terrorisme mondial. Sous son vernis de légitimité, ses griffes restent les mêmes : massacres, purges ethniques, annihilation de tout opposant à son délire jihadiste. Les villes côtières en témoignent, noyées dans le sang des innocents.
Lattaquié : la nuit où l’horreur a frappé
Une nuit d’enfer a transformé les environs de Lattaquié en zone d’extermination. Des militants de HTC ont surgi, arrachant les familles de leurs lits pour des exécutions publiques. Les récalcitrants ? Brûlés vifs dans leurs maisons. Des villages entiers vidés de ses habitants et sauvagement exécutés, des centaines de cadavres jonchant les rues : voilà leur legs. « Ils ne parlaient pas notre langue », gémit un survivant. Des tueurs étrangers, Tadjiks ou Ouzbeks, programmés pour haïr et détruire sans même savoir pourquoi. Le silence du monde ? Assourdissant.
Tartous : un carnage méthodique
Tartous, jadis havre côtier, n’est plus qu’un tombeau. Les hommes du HTC ont déferlé, massacrant hommes, femmes et enfants. Accusées de loyauté au régime ou de « mécréance », des familles entières furent alignées et abattues. Les autres, enfermées dans leur maison et brûlées vives. « Trop de corps pour compter », confie un journaliste local, anonyme par peur. Les cadavres ? Jetés dans des fosses comme des déchets ou ramassés avec des pelleteuses. Des combattants étrangers – Nord-Africains, Caucasiens, Ouïghours – menaient la danse macabre en exterminant sans pitié.
Jableh : l’éradication d’un peuple
À Jableh, l’horreur atteint son paroxysme. Des centaines d’hommes exécutés, entassés dans des fosses. Femmes et enfants kidnappés, disparus dans l’ombre. « Ils avaient des yeux vides, sans âme », raconte une rescapée. Les tirs ont résonné des heures, un massacre sans frein. « Nous ne voulions pas le pouvoir, juste protéger nos enfants », pleure un survivant, aujourd’hui réfugié. HTC et ses mercenaires ont effacé une communauté entière, avec une froideur mécanique qui glace le sang.
Des tueurs sans frontières
Ces bouchers ne sont pas des locaux : une légion jihadiste venue d’ailleurs, entraînée dans des camps étrangers, lâchée sur la Syrie pour semer la mort. « Ce ne sont pas des nôtres », insiste un déplacé à Damas. Une machine de guerre coordonnée, soutenue par des mains invisibles. Leur but ? Pas juste vaincre, mais annihiler des communautés entières – Alaouites, Chrétiens, Druzes – de la carte. Un génocide planifié, exécuté de sang froid sous les yeux du monde entier.
Le monde ferme les yeux
Face à ce carnage, l’Occident bafouille. Les médias travestissent ces atrocités en « combats », refusant le mot « génocide » par lâcheté politique. « Ce n’est pas une guerre, c’est un nettoyage ethnique », hurle un activiste syrien anonyme. Les Nations unies ? Des murmures tièdes, zéro action. Les puissances qui ont jadis armé ces « rebelles » détournent le regard, complices par leur mutisme. HTC tue en toute impunité, enhardie par le silence des belles âmes occidentales. Pour Lattaquié, Tartous, Jableh, le verdict est clair : personne ne viendra. L’histoire jugera cette honte.
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