Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a récemment déclaré que « les hommes blancs seront traités beaucoup plus durement par les juges à partir de mardi, par rapport aux autres groupes ». Cette annonce, attribuée à une volonté de corriger ce qu’il perçoit comme un problème majeur en Angleterre – l’islamophobie –, marque une rupture troublante avec le principe fondamental d’égalité devant la loi. Cette politique n’est rien de moins que la mise en place d’une logique ethnomasochiste, où la culpabilité collective des « Anglais de souche » aboutit à une justice ouvertement discriminatoire. Les conséquences d’une telle décision pourraient être désastreuses, tant pour la cohésion sociale que pour la confiance des citoyens dans leurs institutions.
Une justice racialisée : le reniement d’un pilier démocratique
L’idée qu’un système judiciaire puisse infliger des peines différenciées en fonction de l’origine ethnique ou raciale est une aberration dans une démocratie digne de ce nom. Depuis des siècles, le Royaume-Uni s’enorgueillit d’une tradition juridique fondée sur l’impartialité et l’universalité des lois. En suggérant que les hommes blancs doivent être punis plus sévèrement que d’autres groupes pour un même crime, Starmer ouvre la porte à une justice à deux vitesses, où l’identité raciale prime sur les faits. Cette approche, loin de promouvoir l’équité, institutionnaliserait une forme de discrimination inversée, alimentant un ressentiment légitime chez ceux qui se verraient ciblés non pour leurs actes, mais pour leur appartenance ethnique.
L’ethnomasochisme comme doctrine politique
Qualifier l’islamophobie de problème central en Angleterre, au point de justifier une politique aussi radicale, trahit une vision biaisée des réalités sociales. Si la lutte contre les discriminations est un objectif louable, elle ne peut se faire au prix d’une stigmatisation systématique d’une partie de la population. Cette posture, que certains pourraient qualifier d’ethnomasochiste, semble refléter une autoculpabilisation obsessionnelle de l’Occident, et plus spécifiquement des Anglais de souche, considérés comme les éternels responsables des maux de la société. En adoptant une telle rhétorique, Keir Starmer risque de transformer la très problématique coexistence multiculturelle en une guerre culturelle où les « Blancs » deviennent les boucs émissaires d’un projet idéologique d’éradication.
Les conséquences pour les Anglais
Pour les Anglais de souche, cette mesure pourrait avoir des effets délétères à plusieurs niveaux. D’abord, elle minerait leur confiance dans un système judiciaire perçu comme biaisé contre eux. Comment accepter de vivre dans une société où la loi, censée protéger tous les citoyens sans distinction, devient un outil de vengeance raciale ? Ensuite, elle exacerberait les tensions communautaires. Les groupes minoritaires, encouragés à voir leur statut comme une forme d’immunité relative face à la justice, pourraient se retrouver en conflit croissant avec une majorité autochtone se sentant trahie par ses propres dirigeants. Enfin, cette politique risque de radicaliser une frange de la population anglaise, qui, se sentant abandonnée, pourrait se tourner vers des mouvements populistes exploitant ce sentiment d’injustice.
Un précédent dangereux pour la cohésion nationale
Une société fragmentée par des lois racialisées est une société vouée à l’instabilité. Les émeutes de l’été 2024, déclenchées par des tensions communautaires et amplifiées par des rumeurs sur les réseaux sociaux, ont déjà montré la fragilité du tissu social britannique. En institutionnalisant une forme de discrimination positive punitive, Starmer et ses mentors jouent avec le feu, risquant de transformer des frustrations latentes en colère ouverte. Le Royaume-Uni, autrefois modèle d’intégration pragmatique, pourrait devenir un laboratoire de guerre raciale dont personne ne sortirait gagnant.
Un appel à la raison
Si cette annonce venait à se concrétiser, elle marquerait un tournant sombre pour le Royaume-Uni. Loin de résoudre les problèmes qu’elle prétend régler, une justice basée sur l’origine ethnique ne ferait qu’en créer de nouveaux, plus profonds et plus insolubles. Il est encore temps pour le Premier ministre de revenir à la raison et de réaffirmer que l’égalité devant la loi n’est pas négociable. Les Anglais méritent mieux qu’une politique qui divise au lieu d’unir, et qui punit au lieu de protéger.
Le racisme autorisé. https://t.co/fQ6lbzU3tv
— Cercle Aristote (@Cercle_Aristote) March 29, 2025
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