Le 15 juin 2025, l’Union européenne a annoncé que sa force d’intervention militaire est désormais « opérationnelle » . Cette déclaration, loin d’être une simple avancée technique, révèle une ambition inquiétante : transformer l’UE en une entité militaire autonome, capable d’intervenir dans des conflits internationaux sans le consentement direct des peuples européens. Cette force, composée d’environ 5 000 soldats, est présentée comme un outil de « réponse rapide » pour des crises humanitaires, de maintien de la paix ou de combat. Cependant, derrière cette façade se cache une réalité beaucoup plus sombre : une garde prétorienne aux ordres d’une élite globaliste, déconnectée des aspirations des nations européennes et agissant contre leur volonté.
Une union qui n’est pas le prolongement des états
L’Union européenne, contrairement à ce que ses promoteurs affirment, n’est pas le prolongement naturel des États membres. Elle est, en réalité, une superstructure bureaucratique qui impose ses directives sans tenir compte des souverainetés nationales. Comme le souligne un article de Cambridge Core, « Party-Based Sovereignism in EU Countries: Main Patterns and Their Justification », les partis souverainistes gagnent du terrain dans toute l’Europe, reflétant une méfiance croissante des peuples envers une Union perçue comme intrusive et non représentative. L’UE n’est pas une nation au sens classique du terme, défini par une histoire commune, une culture partagée et une volonté politique unifiée. Au contraire, elle est un assemblage hétérogène de pays aux intérêts souvent divergents. Comment, dans ce contexte, une telle entité pourrait-elle engager une guerre, qu’il s’agisse de l’Ukraine ou de l’Iran, sans fracturer davantage ses membres ? La réponse est simple : elle ne le peut pas, sauf si elle impose sa volonté par la force ou la manipulation.
Une élite non élue et détestée
L’UE n’est pas dirigée par des personnes élues par les peuples européens. Les décisions cruciales sont prises par des technocrates et des fonctionnaires non élus, comme la Commission européenne, qui agit comme un gouvernement sans ADN démocratique. Le Parlement européen, bien que composé de représentants élus, n’a qu’un pouvoir limité et ne peut pas initier de législation. Cette structure, loin d’être démocratique, est de plus en plus détestée par les citoyens. Les récents votes souverainistes, comme en Hongrie, en Pologne ou en Italie, témoignent de cette frustration. Même en Roumanie, où des accusations de fraude électorale ont entaché les résultats, le mécontentement populaire envers l’UE est palpable. Selon un rapport de Eurobaromètre de 2024, seulement 45 % des Européens ont une image positive de l’UE, un chiffre en baisse constante. Cette force d’intervention militaire, loin d’être un projet populaire, est donc une initiative imposée par une élite qui ne représente pas les peuples, mais qui sert plutôt les intérêts d’une idéologie globaliste.
Une garde prétorienne pour les globalistes
Cette armée européenne n’est pas une force de défense nationale, mais une garde prétorienne au service d’une élite globaliste. Elle est conçue pour intervenir dans des conflits sans l’accord des parlements nationaux ni du consentement des peuples. Comme l’indique Euractiv, la force d’intervention est censée être déployée rapidement, mais qui décide de ces déploiements ? Certainement pas les citoyens européens. Cette capacité militaire est un outil pour les globalistes, qui cherchent à imposer leur vision d’un monde sans frontières, sans nations, et sans souveraineté populaire. Elle permettrait à l’UE d’entrer en guerre, par exemple en Ukraine ou contre l’Iran, sans que les peuples n’aient leur mot à dire. Cette perspective est d’autant plus alarmante que l’UE n’est pas une nation unie. Comment des pays comme la Hongrie, qui s’oppose fermement à une escalade militaire en Ukraine, ou la Grèce, qui a des priorités différentes, pourraient-ils s’accorder sur une intervention ? La réponse est qu’ils ne le font pas, et c’est précisément pourquoi cette force est dangereuse : elle contourne les processus démocratiques et impose une agenda extérieur.
La hiérarchie des armées : un chaos prévisible
La question de la hiérarchie entre l’armée régulière d’un pays, l’OTAN et cette nouvelle garde prétorienne est loin d’être résolue. L’UE n’a pas clarifié comment cette force s’articulerait avec les armées nationales ou avec l’OTAN, qui reste le pilier de la défense collective en Europe. Selon un article de CSIS, « Why It’s Time to Reconsider a European Army », publié en 2025, l’idée d’une armée européenne soulève des inquiétudes sur une duplication des efforts et une dilution des ressources. Mais au-delà de ces considérations pratiques, il y a un problème fondamental : cette force d’intervention n’est pas soumise aux mêmes contrôles démocratiques que les armées nationales. Elle pourrait être utilisée pour des objectifs qui ne correspondent pas aux intérêts des nations européennes, créant un chaos opérationnel et politique. Imaginez une situation où l’UE décide d’intervenir militairement en Iran, alors que la France et l’Allemagne s’y opposeraient, mais que la Pologne et les pays baltes y sont favorables. Qui commande ? Qui décide ? La réponse est claire : une élite non élue, agissant au nom d’intérêts globaux plutôt que nationaux.
Une menace pour la démocratie
Cette force d’intervention militaire est, en essence, une façon pour les globalistes de contourner les parlements et les peuples. Dirigée par des technocrates non élus et détestée par les peuples, cette force est une garde prétorienne au service d’une idéologie qui privilégie l’uniformité et le contrôle au détriment de la souveraineté et de la responsabilité démocratique.
Comme le note un article de European Union.europa.eu, les décisions de l’UE sont censées être prises par consensus, mais dans la pratique, elles sont souvent dictées par une minorité influente. Cette armée européenne n’est pas un outil de défense, mais un instrument de contrôle, une garde prétorienne qui protège les intérêts d’une élite contre les aspirations des nations. Les peuples européens, déjà las de l’UE, verront cette force comme une nouvelle imposition, une preuve supplémentaire que leur voix ne compte pas.
L’opérationnalité de la force d’intervention militaire de l’UE n’est pas une victoire pour la sécurité européenne, mais un pas de plus vers la domination globaliste. Elle révèle une Union européenne qui n’est pas le prolongement des États, mais leur adversaire. Dirigée par des technocrates non élus et détestée par les peuples, cette force est une garde prétorienne au service d’une idéologie qui privilégie l’uniformité et le contrôle au détriment de la souveraineté et de la démocratie. Dans un monde où les nations s’affirment de plus en plus, l’UE choisit la voie opposée, imposant une armée qui pourrait engager des guerres sans le consentement des peuples. C’est une menace pour la paix, pour la démocratie, et pour l’avenir des nations européennes.
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