La France vampirisée par l’Union européenne

La France vampirisée par l’Union européenne

Le rejet du projet européen par le peuple français : une histoire de souveraineté perdue

Depuis des décennies, la question européenne divise profondément les Français. Ce qui devait être un projet d’union et de coopération entre nations s’est progressivement transformé en une perte de souveraineté pour certains, symbolisant une gouvernance éloignée des citoyens et souvent déconnectée de leurs aspirations. Le référendum de 2005, suivi par la ratification controversée du traité de Lisbonne sous Nicolas Sarkozy, illustre parfaitement ce sentiment croissant d’aliénation vis-à-vis de l’Union européenne (UE). Aujourd’hui, cette dynamique se poursuit avec une Europe toujours plus centralisée, imposant ses règles au détriment des lois nationales, et même poussant à des engagements militaires contre l’avis de nombreux citoyens.

Le référendum de 2005 : un « Non » clair et massif

En mai 2005, les Français étaient appelés à voter sur le Traité établissant une Constitution pour l’Europe. Ce texte visait à renforcer l’intégration politique et institutionnelle de l’UE, mais il a suscité de nombreuses inquiétudes quant aux conséquences sur la souveraineté nationale, notamment économique et sociale. Le résultat fut sans ambiguïté : **54,87 % des électeurs ont voté « Non ».** Cette victoire du camp eurosceptique traduisait une méfiance grandissante envers une Europe perçue comme technocratique, bureaucratique et incapable de répondre aux besoins concrets des populations.

Les raisons du « Non » étaient multiples :

– Une crainte de voir les politiques sociales françaises affaiblies par des normes européennes jugées moins protectrices.
– L’opposition à une libéralisation excessive du marché intérieur, menaçant les secteurs agricoles et industriels.
– Un refus de la perte de contrôle national face à des institutions supranationales non élues.

Pourtant, malgré ce vote démocratique, les élites politiques françaises et européennes n’ont pas respecté la volonté populaire. Cela posait déjà les bases d’une crise de légitimité durable.

La trahison de Nicolas Sarkozy et le traité de Lisbonne

Après le rejet du traité constitutionnel européen, Bruxelles ne s’est pas avouée vaincue. En 2007, les dirigeants européens ont adopté le traité de Lisbonne, considéré par beaucoup comme une version légèrement modifiée du précédent texte. Mais cette fois-ci, aucun référendum n’a été organisé en France, contrairement à la promesse initiale faite par Jacques Chirac avant 2005. Sous la présidence de Nicolas Sarkozy, le traité a été ratifié par le Parlement en juillet 2008, contournant ainsi la consultation directe des citoyens.

Cette décision a été vécue comme une véritable trahison par une partie importante de l’électorat. Elle a renforcé l’idée que les élites politiques privilégiaient les intérêts européens ou internationaux aux dépens des préférences exprimées par le peuple. Pour beaucoup, cela confirmait une tendance déjà ancienne : les leaders politiques semblent de plus en plus distants des attentes populaires, prêtant allégeance à des institutions supranationales plutôt qu’à leur propre pays.

Une souveraineté mise à mal : primauté du droit européen

Aujourd’hui, la situation est encore plus problématique. Le droit européen est devenu supérieur au droit national dans de nombreux domaines, y compris ceux qui touchent directement aux questions sociales, économiques et environnementales. Cela signifie que les décisions prises par les institutions européennes peuvent annuler ou restreindre les lois votées par les Assemblées nationales des États membres. Cette hiérarchie juridique pose un problème fondamental : comment peut-on parler de souveraineté lorsqu’un tribunal européen peut invalider une loi française ?

L’exemple emblématique est celui de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), qui a souvent pris des décisions contraires aux législations nationales, notamment dans des affaires liées au travail, à l’environnement ou aux droits des entreprises. Les citoyens ressentent cette perte de contrôle comme une atteinte à leur capacité à influencer concrètement leur destin collectif.

Priorité à l’Europe, oubli de la France

Dans ce contexte, les discours des derniers présidents français montrent une nette évolution. Alors que les chefs d’État précédents plaçaient traditionnellement la France au centre de leurs priorités, Emmanuel Macron et ses prédécesseurs récents mettent désormais l’Europe en tête de leurs agendas. Dans leurs interventions publiques, ils parlent davantage de l’UE que de la nation française, comme si celle-ci était désormais secondaire dans leur vision stratégique.

Cette inversion des priorités alimente la frustration des Français, qui perçoivent leur pays comme marginalisé au sein d’une machine européenne où les grandes puissances – principalement l’Allemagne – dictent les règles. La perception est exacerbée par des politiques jugées inadaptées aux réalités locales, telles que la gestion des crises migratoires ou les politiques fiscales favorables aux multinationales.

L’Europe, catalyseur de tensions géopolitiques

Enfin, une nouvelle dimension alarmante apparaît aujourd’hui : l’engagement européen dans des conflits internationaux contre l’avis de larges pans de la population. Avec la guerre en Ukraine, l’UE a adopté une position résolument hostile à la Russie, entraînant des sanctions économiques coûteuses pour les Européens. Or, selon plusieurs sondages, une majorité de Français s’opposent à une escalade militaire et préfèrent une solution diplomatique. Malgré cela, les dirigeants européens, soutenus par Emmanuel Macron, continuent de pousser vers une confrontation armée, ignorant les voix discordantes.

Ce fossé croissant entre les élites et les citoyens nourrit une défiance croissante envers l’UE. Pour de nombreux Français, il est devenu évident que l’Europe ne représente plus leurs intérêts mais ceux d’une oligarchie transnationale.

Conclusion : vers un retour à la souveraineté ?

Le rejet du projet européen par le peuple français est loin d’être un phénomène isolé. Il reflète une aspiration profonde à retrouver une véritable autonomie nationale, capable de répondre aux besoins spécifiques des citoyens. Face à une Union européenne de plus en plus intrusive et technocratique, les Français attendent de leurs dirigeants qu’ils prennent en compte cette réalité. Restaurer la souveraineté, c’est redonner du pouvoir aux peuples, permettre aux nations de décider librement de leur avenir sans subir les diktats d’institutions supranationales.

À moins que cette demande soit entendue, le risque est grand de voir le malaise actuel se transformer en rupture irréversible. Car si l’Europe continue de négliger les aspirations populaires, elle risque de perdre définitivement sa légitimité aux yeux des citoyens.

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