Bruxelles et l’Agenda 2030 de Davos sèment le chaos en Europe
Depuis plusieurs années, une guerre silencieuse mais féroce fait rage en Europe, opposant les agriculteurs aux autorités mondialistes de Bruxelles, soutenues par les élites de Davos et leur Agenda 2030. Ce conflit, qui s’est intensifié avec des manifestations violentes à travers le continent, trouve ses racines dans une série de mesures imposées par la Commission européenne, perçues comme une attaque directe contre le monde agricole. Au Royaume-Uni, les autorités suivent une trajectoire similaire, s’alignant sur les objectifs de l’Agenda 2030, au détriment des agriculteurs et de l’autonomie alimentaire. Derrière des discours sur la « durabilité » et la « transition verte », se cache une stratégie qui menace de détruire l’agriculture traditionnelle et d’entraîner des conséquences désastreuses à long terme. Plongeons dans les origines de cette crise et les dangers qu’elle représente pour l’avenir.
Les origines de la crise : une croisade verte imposée par Bruxelles
L’Union européenne (UE), sous l’égide de la Commission européenne, a lancé une série de politiques environnementales ambitieuses dans le cadre du « Pacte vert européen » et de la stratégie « De la ferme à la fourchette » (Farm to Fork), dévoilée en mai 2020. Ces initiatives, qui s’inscrivent dans les objectifs de l’Agenda 2030 des Nations Unies – soutenu par le Forum économique mondial de Davos – visent à rendre l’Europe climatiquement neutre d’ici 2050. Parmi les mesures phares, on trouve la réduction de 50 % de l’usage des pesticides d’ici 2030, une baisse de 20 % de l’utilisation des engrais, et l’obligation de consacrer 25 % des terres agricoles à l’agriculture biologique. À première vue, ces objectifs peuvent sembler louables, mais ils ont été perçus par les agriculteurs comme une déclaration de guerre.
Les agriculteurs européens, déjà confrontés à des marges bénéficiaires minces, des coûts de production en hausse (notamment depuis la guerre en Ukraine en 2022, qui a fait grimper les prix de l’énergie et des engrais), et une concurrence déloyale des importations étrangères, se sont retrouvés acculés. Les nouvelles règles environnementales imposées par Bruxelles, comme l’obligation de laisser 4 % des terres en jachère ou de planter des arbres non productifs, ont été jugées irréalistes et économiquement intenables. De nombreux agriculteurs ont dénoncé un manque total de compréhension de la réalité de leur métier de la part des bureaucrates de Bruxelles, qui semblent plus influencés par les lobbies écologistes que par les besoins concrets du secteur agricole.
En parallèle, les négociations sur des accords de libre-échange, comme celui avec le Mercosur, ont attisé la colère. Ces accords permettent l’importation de produits agricoles sud-américains (bœuf, sucre, céréales) qui ne respectent pas les mêmes normes strictes imposées aux agriculteurs européens, créant une concurrence déloyale. Les éleveurs français, par exemple, déjà parmi les plus pauvres du secteur, risquent de voir leurs revenus s’effondrer davantage face à cette vague d’importations.
La révolte des agriculteurs : un cri de désespoir face à l’oppression
La grogne des agriculteurs a éclaté au grand jour dès l’automne 2023, avec des actions symboliques comme le retournement de panneaux de signalisation dans les campagnes françaises. Mais c’est en 2024 que la révolte a pris une ampleur sans précédent. En France, en Allemagne, en Pologne, en Italie et en Espagne, des centaines de tracteurs ont bloqué des autoroutes et des centres-villes, notamment à Paris et à Bruxelles. Lors d’une manifestation marquante en février 2024, des agriculteurs ont bombardé le Parlement européen d’œufs, exprimant leur rage face à des politiques qu’ils jugent destructrices. Ces protestations, parfois soutenues par des partis d’extrême droite en vue des élections européennes de juin 2024, ont forcé la Commission européenne à faire quelques concessions temporaires, comme l’exemption pour 2024 de l’obligation de jachère ou des limites sur les importations ukrainiennes. Mais ces mesures ont été perçues comme des pansements sur une plaie béante.
Au cœur des revendications des agriculteurs, on trouve un sentiment d’injustice et d’abandon. Les coûts de production – énergie, engrais, transport – ont explosé depuis 2022, tandis que les prix de vente de leurs produits stagnent, sous la pression des grandes enseignes de distribution. Les agriculteurs se sentent pris en étau entre des exigences contradictoires : produire à bas coût pour satisfaire les consommateurs tout en adoptant des pratiques « vertes » qui réduisent leur productivité. La stratégie « De la ferme à la fourchette » a été particulièrement critiquée pour son objectif de réduction des pesticides, jugé irréaliste. En France, les plans « Eco Phyto » ont montré des résultats décevants, prouvant qu’une baisse drastique de l’usage des pesticides sans alternatives viables mettrait en péril les récoltes.
Le rôle de l’Agenda 2030 et l’influence de Davos
Pendant ce temps, au Royaume-Uni, les autorités post-Brexit se sont alignées sur les principes de l’Agenda 2030, promu par le Forum économique mondial de Davos et les Nations Unies. Cet agenda, avec ses 17 objectifs de développement durable, inclut une vision d’une agriculture « soutenable » qui vise à réduire les émissions de carbone à zéro d’ici 2050. Mais derrière les mots séduisants se cache une réalité alarmante : les politiques mises en place risquent de détruire une large partie de la production agricole européenne, y compris au Royaume-Uni.
Le gouvernement britannique a introduit des subventions pour encourager les agriculteurs à adopter des pratiques « vertes », comme la réduction de l’usage des intrants chimiques ou la conversion à l’agriculture biologique. Cependant, ces mesures, souvent mal financées, ne compensent pas les pertes de productivité. De plus, le Royaume-Uni, comme l’UE, a ouvert ses portes à des importations agricoles de pays tiers (Australie, Nouvelle-Zélande) qui ne respectent pas les mêmes normes environnementales, aggravant la pression sur les agriculteurs locaux. Les agriculteurs britanniques, déjà fragilisés par le Brexit et la perte des subventions européennes de la PAC, se retrouvent dans une situation intenable, avec des coûts croissants et des revenus en chute libre.
L’influence de Davos est particulièrement préoccupante. Klaus Schwab et le Forum économique mondial, à travers leur « Great Reset », soutiennent activement la stratégie « De la ferme à la fourchette » et promeuvent des technologies controversées, comme les cultures génétiquement modifiées (OGM) et les techniques de génie génétique (CRISPR/Cas9), présentées comme des solutions « durables » pour remplacer les pesticides. Mais ces technologies, loin d’être neutres, risquent de renforcer la mainmise des grandes multinationales agrochimiques sur le secteur agricole, au détriment des petits exploitants.
Les conséquences à long terme : un désastre annoncé
Les conséquences à long terme de ces politiques sont alarmantes. Tout d’abord, la réduction imposée de la production agricole en Europe – estimée à plus de 10 % selon des rapports du Centre commun de recherche de l’UE – menace la sécurité alimentaire du continent. À une époque où les crises géopolitiques, comme la guerre en Ukraine, ont déjà perturbé les approvisionnements mondiaux, cette dépendance accrue aux importations expose l’Europe à des risques majeurs. Les prix des denrées alimentaires, déjà en hausse, pourraient atteindre des niveaux insoutenables pour les ménages à faible revenu, exacerbant les inégalités sociales.
Ensuite, la destruction de l’agriculture traditionnelle risque de provoquer un exode rural massif. Les petits agriculteurs, incapables de s’adapter aux nouvelles exigences ou de concurrencer les importations, seront forcés de vendre leurs terres à de grands conglomérats ou à des investisseurs étrangers, accélérant la concentration des terres agricoles entre les mains de quelques géants. Ce phénomène, déjà observable dans certaines régions d’Europe de l’Est, menace la diversité agricole et culturelle des campagnes européennes.
Enfin, l’obsession pour la « neutralité carbone » à tout prix pourrait avoir des effets pervers sur l’environnement lui-même. Forcer les agriculteurs à abandonner des pratiques éprouvées sans leur fournir des alternatives viables risque d’entraîner une baisse de la qualité des sols et une augmentation de l’érosion, tandis que les importations massives de produits venant de pays moins regardants sur les normes environnementales (comme le soja ou le bœuf issus de la déforestation en Amazonie) annuleront tous les efforts réalisés en Europe.
Une résistance nécessaire pour un avenir viable
Face à ce rouleau compresseur mondialiste, les agriculteurs européens, qu’ils soient en France, en Allemagne ou au Royaume-Uni, n’ont d’autre choix que de résister. Leur lutte n’est pas seulement celle de leur survie, mais celle de l’autonomie alimentaire de tout un continent. Les concessions arrachées à la Commission européenne en 2024 ne suffisent pas : il faut une remise en question fondamentale des politiques actuelles, qui privilégient les idéaux écologistes abstraits au détriment de la réalité économique et sociale.
Les citoyens doivent également se mobiliser. Soutenir les agriculteurs locaux, exiger des politiques qui protègent la production européenne et rejeter les accords de libre-échange déséquilibrés sont des actions essentielles pour contrer cette dérive. Car si rien n’est fait, l’Europe risque de devenir un continent dépendant, où la nourriture sera un luxe et où les campagnes seront vidées de leurs habitants. La crise actuelle n’est pas une simple querelle sectorielle : c’est un combat pour l’avenir de nos sociétés, un combat que nous ne pouvons pas nous permettre de perdre.
Laisser un commentaire