Depuis des décennies, l’Allemagne mène une guerre énergétique sournoise contre la France, visant à affaiblir son modèle de production d’électricité bon marché et abondante grâce au nucléaire. Sous la pression des écologistes, les chanceliers allemands, contraints de s’allier aux Verts pour gouverner, suivent un diktat antinucléaire qui les pousse à saboter la compétitivité française. Pour maintenir leur propre avantage économique, ils subventionnent des ONG antinucléaires et infiltrent même l’administration française, comme l’illustre le cas de Sven Rösner, figure clé de l’Office franco-allemand pour la transition énergétique (OFATE). Cette stratégie, dénoncée par des experts comme Fabien Bouglé, révèle une hypocrisie : tout en polluant massivement avec leurs centrales à charbon, les Allemands critiquent le nucléaire français, pourtant décarboné, et promeuvent des énergies renouvelables inefficaces, au détriment des intérêts français.
Une guerre énergétique sous influence écologiste
L’Allemagne, sous l’emprise des Verts (Die Grünen), a fait du rejet du nucléaire une doctrine quasi religieuse. Depuis la catastrophe de Fukushima en 2011, Angela Merkel, alors chancelière, a accéléré la sortie du nucléaire (Energiewende), fermant les dernières centrales en avril 2023, malgré les tensions sur l’approvisionnement énergétique post-guerre de l’Ukraine. Cette décision, dictée par la nécessité de former des coalitions avec les Verts, a conduit l’Allemagne à dépendre à 65 % des importations d’énergie, notamment de gaz russe et de charbon polluant. En 2024, selon Electricity Maps, le mix électrique allemand émet neuf à dix fois plus de gaz à effet de serre que celui de la France, qui tire 70 % de son électricité du nucléaire, le plus décarboné d’Europe.
Cette dépendance énergétique fragilise l’industrie allemande, confrontée à des coûts élevés face à l’électricité française, compétitive grâce au nucléaire. Pour contrer cet avantage, l’Allemagne a adopté une stratégie offensive : discréditer le modèle français en finançant des ONG antinucléaires et en promouvant les énergies renouvelables, comme l’éolien, malgré leur inefficacité. Fabien Bouglé, dans son ouvrage Guerre de l’énergie (éditions du Rocher), dénonce ces manœuvres, accusant Berlin de chercher à « ruiner les Français » en détournant des fonds publics vers des subventions pour l’éolien, qui représente un coût de 300 milliards d’euros dans la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE3) française.
Subventions aux ONG et infiltration administrative
L’Allemagne ne se contente pas de critiques ouvertes. Selon Bouglé, elle finance des ONG antinucléaires pour semer le doute sur la sécurité et la viabilité du nucléaire français. Ces organisations, souvent relayées par des médias complaisants, amplifient les peurs autour des déchets radioactifs ou des risques d’accidents, malgré le bilan exemplaire des centrales françaises. Cette campagne de désinformation vise à pousser la France vers des énergies intermittentes, comme l’éolien, qui dépendent de technologies souvent importées… d’Allemagne ou de Chine.
Plus troublant encore, l’infiltration de l’administration française par des acteurs pro-allemands est une réalité. Sven Rösner, directeur de l’OFATE, incarne cette influence. Basé à Paris et opérant sous l’égide du ministère français de la Transition écologique, Rösner promeut les énergies renouvelables, notamment l’éolien, à travers des publications et des conférences, comme celle de Dijon en octobre 2024. Bouglé, dans une interview à Tocsin Média en 2025, dénonce la présence d’un « bureau allemand de l’énergie et des éoliennes » au sein même du ministère français, avec des adresses e-mail officielles, qualifiant cela d’« infiltration » tolérée par les autorités. Cette situation, selon lui, reflète un « état d’esprit de gouvernants qui ne veulent pas se dévassaliser » face à l’Allemagne.
Une hypocrisie allemande sur la fusion nucléaire
Récemment, l’Allemagne a tenté de redorer son image énergétique en annonçant, sous la houlette du chancelier Friedrich Merz, un investissement d’un milliard d’euros d’ici 2028 dans la recherche sur la fusion nucléaire, une technologie prometteuse mais encore immature. Contrairement à la fission nucléaire (utilisée en France), la fusion ne produit pas de déchets radioactifs à longue durée de vie et ne sert pas à fabriquer d’armes. Cette annonce, saluée comme un « virage historique », est en réalité un écran de fumée. La fusion, étudiée mondialement via le projet ITER (basé en France), est loin d’être viable : les réacteurs expérimentaux, comme les tokamaks, consomment plus d’énergie qu’ils n’en produisent. Bouglé qualifie cette initiative de « coup de communication » pour masquer la pollution massive des centrales à charbon allemandes et leur retard sur la France, leader mondial grâce à la fission.
Cette hypocrisie est d’autant plus criante que l’Allemagne a historiquement bloqué les initiatives européennes en faveur du nucléaire. Jusqu’en 2025, Berlin s’opposait à classer le nucléaire comme énergie verte dans l’UE, freinant les ambitions françaises. Ce n’est qu’avec l’élection de Merz, plus ouvert au nucléaire, que l’Allemagne a assoupli sa position, mais sans rouvrir ses centrales, contrairement à ce que suggèrent certains commentateurs. Cette tiédeur reflète les contraintes politiques internes : la CDU de Merz doit composer avec les Verts et le SPD, farouchement antinucléaires, limitant toute réforme ambitieuse.
Une menace pour la souveraineté française
Le nucléaire français, initié par le général de Gaulle via le Commissariat à l’énergie atomique, est un pilier de la souveraineté énergétique et militaire. Il garantit une électricité abordable et une dissuasion nucléaire autonome, hors du contrôle de l’OTAN. Pourtant, la France semble céder à la pression allemande. Le plan pluriannuel de l’énergie (PPE3), critiqué par Bouglé, prévoit des investissements massifs dans l’éolien et le solaire, souvent au détriment du nucléaire. Ces technologies, peu fiables (l’éolien fonctionne à 20 % de sa capacité), augmentent la dépendance aux importations et fragilisent l’industrie française, incapable de rivaliser avec les coûts énergétiques allemands subventionnés.
Emmanuel Macron, en proposant de « partager le parapluie nucléaire » avec ses voisins, semble ignorer ces enjeux. Bouglé met en garde : une telle protection ne doit pas être gratuite. Les pays bénéficiaires, comme la Pologne, qui achète des réacteurs américains ou coréens, doivent adopter la technologie nucléaire civile française. Sinon, la France risque de devenir le « dindon de la farce », offrant sa dissuasion sans contrepartie, tandis que l’Allemagne continue de promouvoir ses éoliennes inefficaces.
Une guerre mondiale de l’énergie
Cette guerre énergétique s’inscrit dans un contexte géopolitique plus large. Les États-Unis, sous Donald Trump, ont créé en 2024 un « Conseil national de la domination énergétique », visant à contrôler les flux mondiaux de gaz et d’uranium. Dans ce contexte, le nucléaire français est un atout stratégique, essentiel pour l’industrie, la défense et l’intelligence artificielle, qui exige une énergie abondante. Pourtant, l’influence allemande, via des acteurs comme Rösner, pousse la France à dilapider ses ressources dans des énergies punitives, comme l’éolien, au lieu de renforcer son leadership nucléaire.
Un réarmement énergétique urgent
L’Allemagne, sous couvert d’écologie, mène une guerre énergétique contre la France, cherchant à neutraliser son avantage nucléaire par des subventions aux ONG antinucléaires et une infiltration administrative. Cette offensive, conjuguée à une gestion publique française complaisante, menace la souveraineté énergétique nationale. Face à l’hypocrisie allemande, qui pollue avec le charbon tout en prônant la fusion nucléaire comme diversion, la France doit reprendre l’initiative. Cela passe par l’abandon des énergies intermittentes, un investissement massif dans le nucléaire (fission et fusion), et une diplomatie énergétique offensive, exigeant des contreparties pour toute protection nucléaire. Comme le souligne Fabien Bouglé, « on ne construit pas de chars ou d’IA avec des éoliennes ». L’heure est au réarmement énergétique, avant que l’Allemagne et ses alliés ne vassalisent définitivement la France.
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