La menace des monnaies numériques : vers un contrôle total de notre argent

La menace des monnaies numériques sur les libertés des Français : vers un contrôle total de notre argent ?

En cette année 2025, alors que l’Europe avance tranquillement vers l’introduction d’un euro numérique – une forme de monnaie numérique de banque centrale (CBDC) –, les préoccupations montent quant à ses implications sur les libertés individuelles. Ce projet, porté par la Banque centrale européenne (BCE), est présenté comme un outil moderne pour des paiements plus efficaces et inclusifs. Pourtant, derrière cette façade technologique se profile une menace réelle : une surveillance accrue de tous nos achats, une programmabilité de la monnaie qui pourrait limiter nos dépenses, et un renforcement des restrictions déjà existantes sur l’accès à notre propre argent. Les Français, qui ont déjà à composer avec des contraintes bancaires vexatoires, pourraient voir leur autonomie financière encore plus érodée. Explorons ces dangers, en nous basant sur des analyses expertes et des faits concrets, tout en rappelant que l’État devrait être au service des citoyens, et non l’inverse.

Qu’est-ce que l’euro numérique et pourquoi s’inquiéter ?

L’euro numérique est une CBDC (Central bank digital currency), c’est-à-dire une version digitale de l’euro émise directement par la BCE. Contrairement aux cryptomonnaies décentralisées comme le Bitcoin, elle serait centralisée, traçable et potentiellement programmable. Selon un rapport de la BCE, ce projet vise à compléter les espèces et les paiements électroniques existants, avec une phase de préparation qui s’achève en octobre 2025. Mais des experts soulignent que cette monnaie pourrait marquer la fin de l’anonymat financier.

Dans une émission récente sur TV Liberté, l’économiste Marc Gabriel Draghi explique que l’euro numérique fait partie d’un « triptyque » incluant l’identité numérique et un pass (sanitaire, carbone ou social). Il permettrait des « paiements conditionnés », où la BCE pourrait imposer des restrictions sur l’usage de l’argent – par exemple, limiter les achats de viande pour des raisons environnementales ou geler des fonds en cas de non-conformité à des normes sociales. Cette programmabilité, confirmée dans les rapports de la BCE, transforme la monnaie en outil de contrôle : « Un paiement conditionné, c’est la programmabilité de la monnaie », insiste Draghi.

La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) en France alerte depuis 2022 sur les risques pour la vie privée. Les espèces actuelles permettent l’anonymat des paiements, mais l’euro numérique, basé sur une blockchain privée, centraliserait toutes les transactions à la BCE, facilitant une surveillance généralisée. 

« Au vu de la demande du public, un standard très élevé de confidentialité et de protection des données sera une des principales clés pour le succès du futur euro numérique », note la CNIL, soulignant que l’absence de traçage des achats est menacée.

Des sources critiques, comme un article du Grand Continent, avertissent que sans débat politique, ce projet technique pourrait devenir un « risque démocratique », interférant dans les libertés fondamentales. Hubert de Vauplane y voit une menace où la BCE, indépendante, pourrait outrepasser son rôle en contrôlant les flux financiers sans intervention judiciaire.

La surveillance accrue des achats : une réalité en marche

Avec l’euro numérique, tous nos achats pourraient être « fliqués » en temps réel. Actuellement, les cartes bancaires tracent déjà les transactions, mais l’accès aux données nécessite une enquête judiciaire (séparation des pouvoirs).

Une CBDC centralisée changerait cela : le gouvernement ou la BCE pourrait accéder directement aux données, comme le craint Philippe Herlin, économiste spécialiste des monnaies numériques, dans une autre interview : « Ça donnerait au gouvernement un droit de regard permanent sur nos transactions financières, donc c’est vraiment une atteinte aux libertés. »

La Chine, avec son yuan numérique utilisé par 400 à 500 millions de personnes, illustre ce danger. Là-bas, la CBDC est liée au crédit social : un mauvais comportement peut limiter les dépenses ou geler les comptes. Christine Lagarde a même qualifié ce modèle de référence, selon Draghi. En Europe, des parlementaires du PPE et des Verts expriment des réserves, mais le retard du projet (pas de cadre législatif finalisé en 2025) est plus dû à des obstacles techniques qu’à une opposition ferme aux libertés.

Une panne majeure du système Target 2 en février 2025, qui a retardé des paiements en Grèce et en Autriche, a remis en cause la crédibilité de la BCE. « Comment faire confiance à la BCE si elle n’assure pas ses transactions quotidiennes ? », s’interrogent des parlementaires.

Les restrictions sur les retraits : déjà un « racket » des banques ?

Les Français subissent déjà des contraintes qui donnent l’impression que leur argent ne leur appartient plus. Pour retirer des espèces importantes au guichet, il faut prévenir 48 heures à l’avance et justifier la raison, surtout au-delà de 1 000 euros, selon les conventions bancaires. Ces mesures, justifiées par la lutte contre le blanchiment (Tracfin pour les retraits supérieurs à 10 000 euros), sont vues par certains comme un « racket ». Un article de Factuel AFP confirme : 

« En cas de retrait important auprès d’un guichet de banque, il est nécessaire de prévenir son banquier au moins 48 heures à l’avance et celui-ci pourra vous demander de justifier la raison du retrait. »

Des rumeurs sur l’obligation de justificatifs pour tous les retraits aux distributeurs ont circulé en 2025, mais ont été démenties par la Fédération bancaire française (FBF) : « Aucun justificatif n’est requis pour un retrait d’espèces à un distributeur automatique de billets. » Pourtant, les banques plafonnent souvent les retraits sans justificatif à 1 000 euros, et des frais s’appliquent pour les « retraits déplacés ».

Ce contrôle s’inscrit dans un cadre international : les normes du GAFI (Groupe d’action financière) imposent des déclarations pour les transactions suspectes, et l’UE limite les paiements en espèces à 1 000 euros pour les résidents. Des critiques y voient un « racket international », où les banques et États profitent de ces règles pour retenir les fonds et décourager le cash. Un rapport sénatorial propose même de limiter davantage les paiements en espèces, renforçant ce sentiment d’expropriation : on sue pour gagner son argent, mais on ne peut en disposer librement.

Cette inégalité est flagrante lorsqu’on compare aux transactions internationales des personnes fortunées, qui passent souvent par des paradis fiscaux pour de l’optimisation fiscale légale, tandis que les citoyens ordinaires doivent justifier le moindre retrait important sous prétexte de lutte contre le blanchiment.

Selon Oxfam, les paradis fiscaux coûtent aux pays pauvres 170 milliards de dollars de recettes fiscales par an, profitant principalement aux riches et multinationales. Un rapport de l’Assemblée nationale estime que 16.000 à 26.000 milliards d’euros transitent via ces paradis. Pour les « petites gens », un retrait de quelques milliers d’euros déclenche des suspicions de blanchiment, alors que l’optimisation des ultra-riches est vue comme une norme économique. Écœurant, ce deux poids deux mesures accentue les inégalités et mine la confiance dans le système financier.

Aux États-Unis, Donald Trump a interdit le dollar numérique par décret le 23 janvier 2025, promouvant les cryptos décentralisées pour préserver les libertés. En Europe, le débat manque : « L’Union européenne se fait sans les peuples », regrette Draghi.

Un racket international : l’état inverse les rôles

Ces restrictions font écho à un « racket international » où les États et banques centrales, via des accords comme ceux de la Banque des règlements internationaux (BRI), imposent un contrôle croissant. En France, la loi Sapin 2 permet déjà de limiter les retraits en cas de crise, protégeant les banques au détriment des citoyens.

L’État, censé servir les citoyens, semble inverser les rôles : il nous impose des justifications pour notre argent, sous prétexte de sécurité. Comme le note Herlin, « C’est une atteinte aux libertés individuelles ». Avec les CBDC, ce racket s’amplifierait : taxes automatiques, blocages pour non-conformité, fin du cash anonyme.

À nous de résister

L’euro numérique, s’il voit le jour, pourrait enchaîner les Français dans un système de surveillance orwellien. Mais des retards – dus à des oppositions bancaires et techniques – offrent une fenêtre pour un débat public. Les citoyens doivent exiger que l’État reste à leur service : préservez le cash, refusez la programmabilité, protégez les libertés. Comme l’avertit la CNIL, sans anonymat, la confiance s’effrite. Votez avec votre portefeuille : optez pour des alternatives comme l’or ou les cryptos décentralisées, et rappelez que l’argent est nôtre, pas celui de l’État.

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