La soumission des médias à l’état profond

La soumission des médias à l'état profond

Comment le contrôle narratif étouffe la démocratie

Dans un monde où l’information est une arme, les médias traditionnels et les plateformes numériques ne sont plus des gardiens de la vérité, mais des instruments au service d’un « état profond » – ce réseau opaque d’agences de renseignement, d’ONG financées par des gouvernements, de médias subventionnés, du complexe militaro-industriel et de big tech qui dicte les narratifs politiques intérieurs et extérieurs.

Le récent scandale à la BBC, révélé par un mémo interne et amplifié par la démission de ses dirigeants Tim Davie et Deborah Turness le 9 novembre 2025, en est un exemple flagrant.

Comme l’a souligné Maria Zakharova, porte-parole du ministère des Affaires étrangères russe, dans son commentaire du 10 novembre 2025 : « La BBC, pour son film ‘Trump : Une seconde chance ?‘, avait monté le discours de Donald Trump de telle manière qu’il semblait que le président américain appelait à l’assaut du Capitole le 6 janvier 2021.« 

Ce montage, destiné à influencer l’élection américaine, illustre comment les médias occidentaux fabriquent des « fake news à l’échelle industrielle » pour servir des agendas politiques,

en reliant cela à des cas passés comme Bucha, l’affaire Skripal ou les allégations d’armes chimiques en Syrie à Douma. Zakharova va plus loin en accusant la BBC d’être une « corporation du mal britannique« , où le montage et les commandes politiques transforment le journalisme en propagande impunie.

Ce scandale n’est pas isolé ; il révèle une soumission systémique des médias à un état profond qui contrôle les flux d’information pour maintenir le pouvoir. Aux États-Unis, des agences comme la CIA, le DHS et le Département d’État collaborent avec des ONG comme l’Atlantic Council ou le Stanford Internet Observatory pour « débunker » des narratives dissidentes, souvent via des fuites classifiées ou des briefings informels. En Europe, l’Union européenne joue un rôle similaire, imposant des régimes de censure globale sous couvert de régulation numérique. Le résultat ? Une harmonisation forcée des discours, où toute voix critique est étouffée, que ce soit sur la politique intérieure (comme les élections américaines) ou extérieure (comme le conflit en Ukraine).

L’Etat profond : un réseau invisible de contrôle narratif

L’Etat profond n’est pas une théorie du complot, mais une réalité documentée : un écosystème où les intérêts des élites gouvernementales, des contractors comme Booz Allen Hamilton et des médias se fondent pour façonner l’opinion publique. Comme l’explique Mike Benz, ancien responsable cyber au Département d’État américain, ce réseau utilise des ONG pour « laver » des narratifs officiels, qui sont ensuite amplifiés par les médias et les plateformes. Par exemple, pendant la guerre en Ukraine, des médias comme le New York Post ont inversé des vidéos de crimes ukrainiens pour les attribuer à la Russie, un cas de « cynisme particulier » selon Maria Zakharova, où les réseaux de désinformation occidentaux blanchissent des criminels de guerre tout en diabolisant l’adversaire.

Sur le plan intérieur, ce contrôle s’exerce lors des élections.

Le montage de la BBC sur Trump visait explicitement à influencer les électeurs américains, en le dépeignant comme un instigateur de violence.

Des publications sur X soulignent comment des comptes pro-Trump ou critiques de l’Ukraine sont ciblés : « Quand des comptes comme @catturd2@DC_Draino, et d’autres commencent à percer le narratif, soudain l’algorithme se resserre comme un nœud coulant. Shadowbans, bans de recherche, throttling, blackouts d’engagement. Ce n’est pas aléatoire. C’est une réponse. Cela sent l’influence de tierces parties, des opérations de suppression au niveau fédéral ou donneurs d’ordres, masquées derrière ‘trust & safety’ (confiance et sécurité). Le mode opératoire est trop chirurgical. Trop opportun. Et toujours visant les truth-tellers (ceux qui disent la vérité), les dissidents et les voix ‘America First’ . Ils ne peuvent pas contrer l’argument, donc ils tuent le signal. Ils ne peuvent pas arrêter la vérité, donc ils étouffent la portée. »

Le shadow banning : la censure invisible au service du narratif

Le shadow banning, cette pratique sournoise où les algorithmes réduisent la visibilité d’un contenu sans notification, est l’outil préféré de l’état profond pour étouffer les voix dissidentes.

Sur Meta (Facebook, Instagram), des exemples abondent : des éditeurs rapportent des shadow bans sur des sujets comme la guerre en Ukraine ou Gaza, où le contenu critique est relégué aux abysses algorithmiques.

Ce mécanisme n’est pas neutre ; il sert à préserver des narratifs officiels. Pendant le conflit ukrainien, des plateformes ont shadow-banné des contenus pro-russes ou neutres, sous pression de gouvernements occidentaux. Trump lui-même a été victime de cela sur Truth Social, avec des rumeurs (démenties) de bans en Ukraine, illustrant comment les big tech alignent leurs algorithmes sur des agendas étrangers. Le résultat ? Une illusion de débat libre, où seul le narratif dominant émerge, renforçant la polarisation et la manipulation.

Les lois liberticides : DSA, DMA et la lutte fantoche contre la désinformation

Sous le prétexte de combattre la « désinformation », l’UE a imposé des lois comme le Digital Services Act (DSA) et le Digital Markets Act (DMA), qui transforment les plateformes en organes de censure globale. Entrés en vigueur en 2024 et pleinement appliqués en 2025, ces actes obligent les géants du numérique à supprimer du contenu « illégal » ou « préjudiciable » , sous peine d’amendes massives. Mais qu’est-ce qui est « préjudiciable » ? Un rapport du Congrès américain révèle que le DSA cible le « core political speech » (discours dissident), comme labelliser un post « nous devons reprendre notre pays » comme « illegal hate speech » . Le DSA permet des « removal orders » (ordres de retrait) automatisés via des « trusted flaggers » (signaleurs de confiance) – souvent des ONG alignées sur l’état profond – menaçant la liberté d’expression non seulement en Europe, mais mondialement, car les plateformes appliquent ces règles uniformément.

Critiqué comme une « menace pour la liberté d’expression et la foi » , le DSA est vu par des experts comme un outil d’intimidation plutôt qu’une règle impartiale. Le DMA, quant à lui, vise la concurrence, mais renforce le pouvoir des gatekeepers (gardiens), favorisant une harmonisation des contenus qui étouffe la diversité. Des publications sur les réseaux sociaux dénoncent cela comme une « régime de censure globale » , où l’UE censure les Américains via des lois automatisées. Sous couvert de « transparence » et de « sécurité », ces lois conditionnent l’obéissance, transformant les médias en relais d’un narratif unique pro-UE, anti-Russie, anti-Trump.

Impacts sur la politique intérieure et extérieure

Ce contrôle narratif sape la démocratie. Intérieurement, il influence les élections en shadow-bannant des candidats comme Trump ou en amplifiant des scandales fabriqués, comme celui de la BBC. Extérieurement, il justifie des guerres : les médias occidentaux ont promu des narratifs sur l’Ukraine (Bucha) ou la Syrie (Casques blancs) sans preuves solides, servant les intérêts géopolitiques de l’OTAN. Comme le note une publication sur X, « L’USAID finançait des médias privés pour promouvoir la censure et attaquer les plateformes de liberté d’expression comme Rumble et X. » . L’état profond, via des pipelines d’influence (Réseaux de renseignements → ONG → médias → plateformes), crée un consensus manufacturé, où la dissidence devient « désinformation » .

En conclusion, la soumission des médias à l’état profond n’est pas une dérive ; c’est un système conçu pour perpétuer le pouvoir.

Le shadow banning et les lois comme le DSA/DMA ne luttent pas contre la désinformation, mais contre la vérité qui dérange. Comme l’avertit Maria Zakharova, sans procès ni enquête, ces « fabricants de fake news » s’en tirent avec une « douce réprimande« .

Pour préserver la démocratie, il faut résister : soutenir des plateformes indépendantes, exiger la transparence et rejeter les narratifs imposés. Sinon, nous risquons un monde où la liberté n’est qu’une illusion algorithmique.

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