La tournée belliciste d’Ursula von der Leyen : appel à la guerre aux portes de la Russie

La tournée belliciste d’Ursula von der Leyen : appel à la guerre aux portes de la Russie

Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, vient d’achever une tournée controversée dans les pays frontaliers de la Russie et de la Biélorussie. Officiellement présentée comme une mission de solidarité et de renforcement de la défense européenne, cette « tournée des popotes » – comme on l’appelle familièrement en France pour désigner une inspection des troupes – vise en réalité à mobiliser ces nations dans une escalade militaire contre Moscou.

Du 29 août au 1er septembre 2025, von der Leyen a visité la Lettonie, la Finlande, l’Estonie, la Pologne, la Lituanie, la Bulgarie et la Roumanie, inspectant des usines d’armement, des frontières fortifiées et des installations de l’OTAN.

Cette posture de chef de guerre, avec des photos la montrant entourée de soldats armés jusqu’aux dents, symbolise une Union européenne de plus en plus belliqueuse, prête à déployer des dizaines de milliers de troupes en Ukraine au nom de « garanties de sécurité » post-conflit.

Une tournée marquée par des provocations et des incidents

Le programme de von der Leyen était clair : visiter des sites stratégiques pour exhorter ces pays à intensifier leur soutien militaire à l’Ukraine et à renforcer leurs défenses contre la Russie. En Lettonie, elle a inspecté une usine de drones ; en Pologne et en Lituanie, elle s’est rendue aux frontières avec la Biélorussie, posant pour des photos provocatrices face à des barbelés et des militaires en tenue de combat.  En Bulgarie, elle a visité la plus grande usine d’armement du pays, et en Roumanie, elle a rencontré des troupes de l’OTAN, dont 2.000 soldats français.  Cette tournée n’a pas été sans incidents : en Bulgarie, son avion a subi un brouillage GPS soupçonné bien évidemment d’être d’origine russe, forçant un atterrissage avec des cartes papier.  Mais au-delà de ces tensions géopolitiques, c’est l’accueil réservé par les populations locales qui révèle les fissures de cette politique agressive.

Le bellicisme des gouvernements contre la volonté populaire

Les pays hôtes, souvent gouvernés par des élites pro-OTAN et anti-russes, ont accueilli von der Leyen avec enthousiasme, malgré un bellicisme qui va à l’encontre de l’opinion publique majoritaire. Dans les États baltes (Estonie, Lettonie, Lituanie) et en Pologne, les sondages montrent un soutien fort à l’aide militaire à l’Ukraine parmi les élites, mais les populations, marquées par l’histoire et les liens culturels avec la Russie, expriment des réserves croissantes face à une escalade qui pourrait les entraîner dans un conflit direct.  En Pologne, par exemple, bien que 56 % des citoyens voient favorablement les États-Unis comme garants de sécurité, une minorité significative craint que l’engagement militaire excessif ne mette en péril la paix nationale.

En Bulgarie et en Roumanie, la dissonance est encore plus flagrante. En Bulgarie, où 80 % de la population s’oppose à une guerre contre la Russie selon des témoignages locaux, von der Leyen a été confrontée à des manifestations virulentes. Des patriotes du parti Revival ont bloqué son convoi, scandant « Dégage, Nazie ! » et attaquant une voiture qu’ils pensaient être la sienne.   Ces protestations, largement ignorées par les médias de grand chemin, soulignent un rejet populaire d’une politique perçue comme imposée par Bruxelles et Washington. En Roumanie, des sondages indiquent que 65 % des citoyens soutiennent l’aide à l’Ukraine, mais avec une opposition croissante à l’envoi de troupes ou à des dépenses militaires exorbitantes, surtout dans un contexte économique fragile. Ces gouvernements, alignés sur l’OTAN, ignorent ainsi la voix de leurs peuples, qui aspirent à la paix plutôt qu’à une confrontation suicidaire.

Von der Leyen elle-même n’a pas mâché ses mots, qualifiant Vladimir Poutine de « prédateur » et appelant à maintenir un « sentiment d’urgence » pour justifier l’escalade. Dans une interview au Financial Times, elle a révélé des plans « précis » pour déployer des dizaines de milliers de soldats européens en Ukraine, avec des systèmes de commandement et de renseignement, malgré les réticences de pays comme l’Allemagne qui ont rejeté ces propos.  Cette vision d’une Europe en guerre permanente est imposée d’en haut, contre l’avis des citoyens qui, dans de nombreux sondages paneuropéens, préfèrent la diplomatie à l’armement.

L’argent dilapidé pour la guerre pendant que la France s’effondre

Pendant que von der Leyen parcourt l’Europe pour rallier à la cause belliqueuse, des milliards d’euros sont gaspillés en aide militaire à l’Ukraine, au détriment des priorités internes. L’UE et ses États membres ont déjà déboursé plus de 100 milliards d’euros en assistance financière, humanitaire et militaire depuis 2022, avec une hausse spectaculaire des dépenses de défense à 1,5 % du PIB en 2024.  La France, qui traîne en 15e position pour l’aide militaire à Kyiv, a néanmoins engagé des milliards, y compris 3 milliards supplémentaires promis en 2024.  Von der Leyen pousse même pour un fonds de 150 milliards d’euros pour des achats d’armes conjoints, y compris aux États-Unis, et des revues biannuelles des investissements de défense des États membres.

Ces sommes astronomiques contrastent dramatiquement avec la situation critique en France. Le pays fait face à une crise politique majeure : le gouvernement de François Bayrou risque de chuter lors d’un vote de confiance prévu le 8 septembre 2025, sur fond de coupes budgétaires draconiennes pour réduire un déficit public à 5,4 % du PIB.   Les coûts d’emprunt explosent, l’économie stagne, et les craintes d’une nouvelle élection anticipée ou d’une paralysie gouvernementale s’intensifient. 

Pendant que Paris organise des réunions secrètes avec von der Leyen pour planifier des déploiements militaires, les Français subissent des appels à se « serrer la ceinture » :

suppression de jours fériés, hausses d’impôts, et préparation des hôpitaux pour accueillir des blessés de guerre. Comment justifier ces dépenses folles pour une guerre lointaine alors que la France risque l’effondrement interne ?

Vers une Europe de la paix ou de la guerre imposée ?

Cette tournée de von der Leyen illustre une dérive autoritaire de l’UE : des élites belliqueuses imposent une politique de confrontation à des peuples qui aspirent à la paix. En ignorant les protestations populaires et en dilapidant des fortunes en armements, Bruxelles et Paris aggravent les crises internes, comme celle qui guette la France dès le 10 septembre. Il est temps de questionner cette escalade : l’Europe choisira-t-elle la diplomatie ou la guerre perpétuelle ? Les manifestations en Bulgarie montrent que la résistance grandit ; en France, elle pourrait bien exploser face à une crise politique imminente.

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