Dans un épisode diplomatique qui frise le ridicule, l’ambassadeur des États-Unis en France, Charles Kushner, a ignoré la convocation du ministère des Affaires étrangères français, préférant envoyer sa chargée d’affaires à sa place. Cet incident, survenu le 25 août 2025, met en lumière non seulement les tensions grandissantes entre Paris et Washington, mais aussi la dégringolade spectaculaire de la crédibilité d’Emmanuel Macron sur la scène internationale et intérieure. Ce qui aurait dû être une démonstration d’autorité s’est transformé en un fiasco retentissant,
confirmant que le président français est perçu comme un leader affaibli, incapable de se faire respecter même par ses alliés historiques.
Les faits de l’incident : une provocation américaine et une réponse française bafouée
Tout a commencé par une lettre incendiaire de Charles Kushner, ambassadeur nommé par Donald Trump et père de Jared Kushner, gendre de l’ancien président. Dans cette missive adressée directement à Emmanuel Macron, Kushner a dénoncé « l’absence d’action suffisante » du gouvernement français contre l’antisémitisme, accusant Paris de laisser la situation s’aggraver. Cette critique virulente, publiée le 24 août 2025, a provoqué une réaction immédiate du Quai d’Orsay, qui a convoqué l’ambassadeur pour des explications le lundi suivant.
Cependant, Kushner n’a pas daigné se présenter en personne, déléguant plutôt sa chargée d’affaires. Ce geste, qualifié de « coup d’éclat » par les observateurs, a été perçu comme un affront délibéré.
Des sources diplomatiques indiquent que cette absence marque un mépris flagrant pour les protocoles français, dans un contexte déjà tendu par les divergences sur des dossiers comme l’Ukraine, le Moyen-Orient et les sanctions économiques.
Kushner, un proche de Trump, semble ainsi tester les limites de l’alliance transatlantique, profitant de la faiblesse perçue de Macron pour imposer une ligne plus dure.
Sur les réseaux sociaux, l’incident a été amplifié par de nombreuses voix critiques, qui ont souligné que l’ambassadeur « n’a pas daigné se rendre à la convocation du Quai d’Orsay », en liant cela à l’inaction française sur l’antisémitisme (en référence aux critiques acerbes de La France Insoumise). Des médias français, comme Le Parisien et Ouest-France, ont rapporté que cette convocation rare – mais pas sans précédent – visait à rappeler les « règles de courtoisie diplomatique », mais l’absence de Kushner a transformé l’exercice en humiliation publique.
La perte totale de crédibilité de macron : un isolement international évident
Cet épisode n’est que le symptôme d’une crédibilité internationale en miettes pour Emmanuel Macron. Déjà affaibli par des échecs successifs – comme l’échec des négociations sur l’Ukraine ou les critiques sur sa gestion de la crise au Moyen-Orient – Macron apparaît comme un leader isolé, incapable de s’imposer face à un allié comme les États-Unis. Sous Trump 2.0, Washington adopte une posture plus agressive, et l’envoi d’une subalterne à la place de l’ambassadeur signale que la France n’est plus prise au sérieux. Des analystes géopolitiques, comme ceux de Radio France, soulignent que cette confrontation participe d’une stratégie américaine pour affaiblir les voix européennes discordantes, exposant la vulnérabilité de Macron.
Pire encore, cette humiliation survient alors que Macron tente de se poser en leader européen contre l’antisémitisme, un thème qu’il a souvent instrumentalisé. Mais les accusations de Kushner – relayées par des figures comme la sœur d’Ilan Halimi, qui reproche à Macron d’ « alimenter » le problème sans agir – révèlent un double échec : non seulement il n’arrive pas à convaincre ses alliés, mais il est perçu comme hypocrite sur la scène mondiale. À l’international, Macron est devenu une cible facile, snobé par des puissances comme les États-Unis, la Chine ou la Russie, qui ne lui reconnaissent dorénavant que peu de crédit.
Une dégringolade intérieure : Macron, symbole d’une France en déclin
Sur le plan intérieur, cet incident aggrave encore la perception d’un président déconnecté et impuissant. Les Français, déjà lassés par des années de promesses non tenues – sur l’économie, la sécurité et l’immigration – voient en ce camouflet une confirmation de l’effondrement de l’autorité macronienne. Des sondages récents montrent une popularité au plus bas, avec seulement 24 % d’opinions favorables, et cet épisode ne fait qu’alimenter les critiques de l’opposition, qui dénonce un « président fantoche ». Même au sein de sa majorité, des voix comme celle d’Aurore Bergé tentent de défendre les « mesures extrêmement fermes » prises contre l’antisémitisme, mais cela sonne creux face à l’explosion des actes antisémites en 2025.
Macron, jadis présenté comme un réformateur charismatique, est aujourd’hui synonyme de déclin : une France divisée, économiquement fragile et diplomatiquement marginalisée. Cet incident révèle un leadership en faillite, incapable de défendre les intérêts nationaux face à un allié qui la traite avec condescendance.
Le snobisme de l’ambassadeur américain n’est pas qu’un incident isolé ; c’est le reflet d’un Macron totalement discrédité, tant à l’étranger où il est ignoré qu’en France où il est méprisé.
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