L’arnaque du fact-checking : quand les médias mainstream contrôlent la vérité

L’arnaque du fact-checking : quand les médias mainstream contrôlent la vérité

Dans une époque où l’information circule à une vitesse fulgurante, les Français se retrouvent pris au piège d’un système insidieux : celui du fact-checking orchestré par les mêmes journaux mainstream qui façonnent l’opinion publique. Les Décodeurs du Monde, AFP Factuel, Vrai ou Faux de France Télévisions, Désintox d’Arte – ces noms résonnent comme des gardiens de la vérité. Pourtant, derrière cette façade de rigueur journalistique, se cache une mécanique perverse : les médias traditionnels, souvent subventionnés et liés à des intérêts financiers colossaux, produisent l’information, la distillent à leur guise, puis renvoient ceux qui doutent vers leurs propres outils de vérification. Un cercle fermé où la vérité devient une marchandise contrôlée par une poignée d’acteurs puissants.

Un pouvoir médiatique tentaculaire

Le danger est réel : cette concentration du pouvoir informationnel menace la santé intellectuelle des Français. Grâce à leur force de frappe – budgets massifs, réseaux d’influence, et une capacité à se citer mutuellement pour donner une illusion de consensus –, ces médias ne se contentent pas de relayer des faits : ils fabriquent des récits. Pendant la crise du COVID, par exemple, les narratifs officiels sur les masques, les vaccins ou les confinements ont été martelés sans relâche, souvent au mépris des incertitudes scientifiques ou des voix dissidentes. Les fact-checkers, loin de questionner ces lignes directrices, ont servi de bras armé pour discréditer toute remise en cause, qualifiant de « fake news » ce qui sortait du cadre imposé. Ce faisant, ils ont exacerbé la dissonance cognitive, ce phénomène décrit par Idriss Aberkane comme une tension psychologique où l’individu, confronté à des contradictions, préfère se raccrocher à une version simplifiée – et souvent fausse – de la réalité, plutôt que d’affronter l’inconfort de la remise en question.

Cette stratégie n’est pas nouvelle. Elle trouve ses racines dans les travaux d’Edward Bernays, neveu de Freud et père de la propagande moderne. Dans son ouvrage Propaganda (1928), Bernays expliquait comment manipuler les masses en jouant sur leurs émotions et leurs perceptions, une méthode perfectionnée au fil du XXe siècle. Aujourd’hui, les médias mainstream, épaulés par leurs fact-checkers, appliquent ces principes avec une précision chirurgicale. Ils influencent les élections en amplifiant certaines voix et en étouffant d’autres, créent des peurs irrationnelles – pensons à la panique autour des variants du COVID –, montent les citoyens les uns contre les autres en polarisant les débats, et construisent un monde fictif qui semble plus vrai que nature. On pense ici au roman 1984 de George Orwell, où le Parti réécrit l’histoire et impose sa vérité par la répétition et la censure. Les parallèles sont frappants : les fact-checkers d’aujourd’hui jouent le rôle du Ministère de la Vérité, effaçant les doutes légitimes au profit d’une narrative unifiée.

Les ficelles d’une tromperie bien huilée

Prenons l’exemple des Décodeurs du Monde, souvent présentés comme une référence en matière de vérification des faits. Comme le souligne l’Observatoire du journalisme (OJIM), ce service est financé en partie par des subventions publiques et des partenariats avec des géants technologiques comme Google ou Facebook, qui eux-mêmes ont intérêt à maintenir un contrôle strict sur l’information. AFP Factuel, de son côté, bénéficie du prestige d’une agence de presse internationale, mais ses liens avec les pouvoirs étatiques et économiques soulèvent des questions sur son impartialité. Quant à Désintox ou Vrai ou Faux, ils s’inscrivent dans une logique de recyclage : les mêmes médias se citent entre eux, créant une boucle de légitimation où aucune voix extérieure n’a de place.

Cette tromperie est d’autant plus efficace qu’elle s’appuie sur une apparence de scientificité et d’objectivité. Les Bobards d’Or, une initiative critique des dérives médiatiques, ont révélé à maintes reprises, avec un humour succulent, comment ces fact-checkers détournent des faits pour servir un agenda, transformant des nuances en vérités absolues ou des hypothèses en certitudes. Le COVID a été un terrain fertile pour cette manipulation : des études scientifiques divergentes ont été ignorées, des traitements alternatifs ridiculisés sans débat, et des citoyens sceptiques étiquetés comme complotistes. Le résultat ? Une population désorientée, incapable de distinguer le vrai du faux, car la « vérité » est devenue un monopole médiatique.

Un danger pour la démocratie et l’esprit critique

Ce système n’est pas anodin. En contrôlant à la fois la production et la vérification de l’information, ces médias façonnent une réalité artificielle qui étouffe l’esprit critique. Ils peuvent faire basculer une élection en diabolisant un candidat, comme on l’a vu avec des campagnes ciblées contre des figures populistes. Ils peuvent aussi semer la discorde sociale, en attisant les divisions sur des sujets comme la vaccination ou l’immigration. À terme, c’est la démocratie elle-même qui est en péril, car une opinion publique trompée ne peut exercer son pouvoir de manière éclairée. Comme le disait Bernays, « la manipulation consciente et intelligente des habitudes et des opinions des masses est un élément essentiel d’une société démocratique » – une phrase qui, dans ce contexte, prend une teinte glaçante.

Sortir de la spirale infernale

Face à cette emprise, il est urgent de reprendre en main notre rapport à l’information. La lecture, d’abord, est une arme puissante : en diversifiant ses sources – livres, essais, articles indépendants –, on échappe au prêt-à-penser des grands médias. Les discussions entre gens honnêtes et éveillés permettent de confronter les idées, loin des filtres imposés. Vérifier les sources neutres, comme des données brutes ou des archives publiques, est une autre clé pour démêler le vrai du faux. Enfin, une question fondamentale, issue de la criminologie, doit guider notre réflexion : à qui profite le crime ? Qui bénéficie de cette peur, de cette division, de ce récit ? En posant cette question, on perce le voile des illusions.

En conclusion, le monopole des médias mainstream et de leurs fact-checkers n’est pas une quête de vérité, mais une lutte pour le pouvoir. Sortir de cette spirale demande du courage, de la curiosité et un retour aux fondamentaux de la pensée critique. Car, comme Orwell l’a si bien écrit, « dans une époque de tromperie universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire« . À nous de le faire.

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