Un échec économique amplifié par le recul des ZFE
L’agenda vert promu par les élites de Davos, avec la voiture électrique comme fer de lance, devait transformer nos sociétés en un modèle de durabilité. Mais en 2025, cet idéal s’effondre sous le poids de réalités économiques et sociales. L’échec retentissant de l’électrification des transports, combiné au récent recul des Zones à faibles émissions (ZFE) en France – hormis à Paris et Lyon –, révèle l’utopie déconnectée des politiques imposées par le Forum économique mondial, au détriment de l’industrie et des citoyens.
La voiture électrique : un rêve hors de portée
L’Union européenne, alignée sur les ambitions de Davos, a fixé des objectifs stricts pour réduire les émissions des véhicules : une baisse de 15 % des émissions moyennes de CO2 des voitures neuves en 2025 par rapport à 2021, et l’interdiction des moteurs thermiques d’ici 2035. Ces mesures, appuyées par des taxes sur les véhicules thermiques et des subventions pour les électriques, ont pourtant échoué à convaincre. Les ventes de voitures électriques stagnent en Europe. Malgré un léger rebond en septembre 2024, elles restent bien en deçà des attentes de Bruxelles.
Le problème est économique : les véhicules électriques restent trop chers pour la majorité des ménages. Même avec des aides, leur coût exclut les classes populaires et moyennes, comme le note un expert : « L’électrique restera structurellement assez coûteux pendant un moment. » En France, le récent assouplissement des ZFE – sauf à Paris et Lyon – illustre cette réalité. Face à la grogne populaire et à l’incapacité de nombreux citoyens à remplacer leurs véhicules thermiques, les élus ont reculé, remettant en question ces zones destinées à bannir les voitures polluantes. Ce revirement, bien que salué par beaucoup, met en lumière l’échec d’une transition imposée sans alternative viable pour les plus modestes.
Les constructeurs automobiles, eux, sont dans une impasse. Contraints de produire des modèles électriques pour éviter des amendes liées aux normes CAFE, ils accumulent les stocks invendus. Volkswagen et Renault risquent de ne pas atteindre les objectifs de 2025, tandis que Stellantis et BMW s’en sortent mieux. Cette inégalité révèle un manque de stratégie cohérente pour accompagner l’industrie dans cette transition forcée. Les conséquences sont lourdes : des suppressions d’emplois massives menacent – entre 65.000 et 100.000 en France d’ici 2030 – et des fermetures d’usines, notamment chez Volkswagen, sont envisagées.
L’agenda vert de Davos : une vision technocratique à la dérive
L’agenda vert de Davos, incarné par le « Great Reset » et l’Agenda 2030, s’est imposé comme une doctrine quasi-religieuse, ignorant les réalités du terrain. Sous l’impulsion de figures comme Klaus Schwab – qui a cédé la présidence exécutive du Forum en janvier 2025 –, des politiques énergétiques coercitives ont été adoptées : taxes carbone alourdies, restrictions sur les énergies fossiles, et subventions massives pour des projets verts. Ces mesures, censées financer la transition, ont surtout profité aux multinationales et aux grandes banques, tout en pesant sur les ménages.
Le fiasco des usines de batteries en est un symbole criant. Financées à coups de milliards d’euros publics, ces usines françaises, censées soutenir l’électrification, sont aujourd’hui au bord de la faillite. La demande pour les batteries stagne, les constructeurs réduisant leurs investissements face à la frilosité des consommateurs. Sur les réseaux sociaux, les critiques fusent, dénonçant un « gaspillage de fonds publics » pour des projets mal pensés.
L’impact écologique de la voiture électrique, par ailleurs, est loin d’être irréprochable. Si elle émet moins de CO2 à l’usage, la production des batteries et l’électricité – encore partiellement carbonée en Europe – réduisent ses bénéfices environnementaux. Les tests en laboratoire, qui sous-tendent les objectifs de l’UE, s’avèrent déconnectés de la réalité : l’écart entre émissions réelles et déclarées atteint 15 % en 2025, et les émissions des voitures neuves n’ont presque pas baissé avant 2020.
Le recul des ZFE : un aveu d’échec
En France, les ZFE, initialement prévues pour bannir les véhicules polluants dans les grandes métropoles, devaient être un pilier de la transition écologique. Mais en 2025, elles sont largement remises en question, sauf à Paris et Lyon. Les élus locaux, confrontés à la colère des habitants incapables d’acheter des véhicules conformes, ont assoupli ou suspendu ces mesures. Ce recul, s’il soulage temporairement les citoyens, souligne l’impréparation des autorités. Les ZFE, pensées pour accélérer l’adoption des voitures électriques, ont au contraire mis en lumière leur inaccessibilité et le manque d’infrastructures – comme les bornes de recharge, encore insuffisantes hors des grandes villes.
Ce revirement fragilise encore davantage l’industrie automobile, déjà sous pression. Les constructeurs, qui tablaient sur une demande dopée par les ZFE, doivent revoir leurs stratégies, accentuant les pertes financières et les incertitudes sur l’emploi.
Une souveraineté économique en péril
L’agenda vert de Davos a aussi des conséquences géopolitiques. En forçant l’électrification, l’Europe s’est rendue vulnérable à la concurrence chinoise. La Chine, leader dans la production de batteries et de véhicules électriques bon marché, inonde le marché européen, mettant en péril les constructeurs locaux. Cette dépendance croissante est qualifiée par certains de « défaite économique et écologique », l’UE ayant sacrifié sa souveraineté industrielle sur l’autel de normes irréalistes.
Davos, désormais influencé par Silicon Valley et les grandes institutions financières, marginalise les voix dissidentes. Des figures comme Javier Milei, qui a dénoncé l’ « hégémonie woke » lors du Forum 2025, ou Donald Trump, partisan d’un nationalisme économique, sont écartées du débat. Pendant ce temps, les citoyens subissent les hausses des coûts énergétiques, les restrictions de mobilité et la précarisation de l’emploi.
Un échec qui exige un changement de cap
Le fiasco des voitures électriques et de l’agenda vert de Davos, amplifié par le recul des ZFE, révèle une vérité brutale : des politiques imposées sans tenir compte des réalités économiques et sociales mènent à des désastres. Loin de protéger la planète, ces mesures ont fragilisé l’industrie européenne, creusé les inégalités et alimenté le mécontentement populaire. Le budget 2025 de la France, qui réduit de 500 millions d’euros les aides à l’électrification, semble reconnaître cet échec, mais les dégâts sont déjà considérables.
Pour sortir de l’impasse, il faut repenser la transition écologique sur des bases pragmatiques : investir dans des technologies abordables, diversifier les solutions énergétiques et surtout, redonner la parole aux citoyens et aux nations souveraines, loin des diktats d’une élite déconnectée. L’agenda vert de Davos restera un symbole d’échec pour les générations futures, démontrant l’incapacité des « élites globales » à mettre en place une gouvernance mondiale.
Laisser un commentaire