Le 26 mai 2025, le chancelier allemand Friedrich Merz a annoncé que les principaux alliés occidentaux de l’Ukraine, dont l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni et les États-Unis, ont levé les restrictions sur la portée des armes fournies à Kiev, permettant ainsi à l’Ukraine d’attaquer des cibles militaires en territoire russe (FranceSoir, 28 mai 2025). Cette décision, qualifiée de « dangereuse » par le Kremlin, fait craindre une escalade du conflit russo-ukrainien, avec des répercussions potentiellement catastrophiques pour la paix en Europe, voire dans le monde. Au-delà de cette annonce, elle ravive des inquiétudes historiques et contemporaines sur les ambitions allemandes, un pays dont l’histoire militaire et économique impose une vigilance accrue.
Un risque majeur pour la paix mondiale
Autoriser l’Ukraine à utiliser des armes occidentales à longue portée, comme les missiles Taurus allemands (portée de 500 km), contre des cibles en Russie marque un tournant dans le conflit. Cette décision, présentée par Merz comme une nécessité pour permettre à l’Ukraine de se défendre efficacement, ignore les risques d’escalade militaire. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a dénoncé une mesure qui « va absolument à l’encontre de nos aspirations à un règlement politique » (FranceSoir, 28 mai 2025). En effet, des frappes en profondeur sur le sol russe pourraient provoquer une réponse militaire disproportionnée de Moscou, potentiellement nucléaire, menaçant la stabilité européenne et mondiale.
L’Europe, déjà fragilisée par les tensions géopolitiques et économiques, se trouve ainsi propulsée au bord d’un précipice. Les souvenirs de la Guerre froide, où l’équilibre de la terreur maintenait une paix précaire, resurgissent. Cette décision, prise sans concertation publique ni débat approfondi, semble ignorer les leçons du passé : les provocations militaires entre grandes puissances ont souvent conduit à des conflits dévastateurs. En impliquant directement des armes occidentales dans des frappes sur le territoire russe, l’Allemagne et ses alliés risquent de transformer un conflit régional en une guerre généralisée, dont l’Europe serait la première victime.
L’Allemagne et son passé militariste : une interdiction historique oubliée
Cette annonce intervient dans un contexte où l’Allemagne, sous la houlette de Friedrich Merz, ancien dirigent de Black-Rock, affiche des ambitions militaires renouvelées. Il est crucial de rappeler que, suite à la Seconde Guerre mondiale et aux horreurs du nazisme, l’Allemagne a été soumise à des restrictions strictes sur son réarmement. Les Alliés, via les accords de Potsdam (1945) et la création de la RFA, ont imposé un cadre limitant la militarisation allemande pour prévenir toute résurgence d’un militarisme destructeur. Si l’Allemagne a rejoint l’OTAN en 1955, son armée (Bundeswehr) est restée sous contrôle étroit, avec des effectifs et des capacités limités jusqu’à récemment.
Pourtant, Merz, entré en fonction en mai 2025, multiplie les signaux d’un réarmement ambitieux. Il a promis un investissement de 500 milliards d’euros dans la défense, les infrastructures et la transition écologique, et plaide pour faire de l’armée allemande « la première puissance militaire d’Europe » (Le Figaro, 14 mai 2025). Des posts sur X reflètent l’inquiétude face à cette rhétorique : « Merz veut faire de l’Allemagne la 1ère puissance militaire d’Europe. Un air sinistre du passé… » (@Vukuzman, 19 mai 2025). Cette ambition, combinée à la levée des restrictions sur les armes, suggère un retour à une posture militaire offensive, en contradiction avec les garde-fous historiques imposés à l’Allemagne.
Un passif belliqueux : trois guerres contre la France
L’histoire des relations franco-allemandes est marquée par une rivalité sanglante. En moins d’un siècle, l’Allemagne a déclaré la guerre à la France à trois reprises :
- Guerre de 1870-1871 : La Prusse, sous Bismarck, humilie la France, annexe l’Alsace-Lorraine et impose un tribut de 5 milliards de Franc-or. Pertes françaises : environ 139 000 morts et 143 000 blessés (Ministère de la Défense).
- Première Guerre mondiale (1914-1918) : L’Allemagne envahit la France, entraînant une guerre de tranchées dévastatrice. Bilan : 1,4 million de morts français (militaires et civils) et des destructions économiques massives, avec un coût estimé à 30 % du PIB français de l’époque (Banque de France).
- Seconde Guerre mondiale (1939-1945) : L’occupation allemande cause 600 000 morts français (dont 350 000 civils) et des pertes économiques équivalant à 50 % du PIB de 1939 (Insee). Les exactions nazies laissent des cicatrices profondes.
Ces conflits, qui ont coûté à la France environ 2,1 millions de vies et des dommages économiques colossaux, rappellent le potentiel destructeur de l’Allemagne lorsqu’elle embrasse le militarisme. Si la réconciliation franco-allemande depuis 1945 semble une réussite, ces souvenirs historiques imposent une prudence face à toute résurgence d’ambitions militaires allemandes.
Une guerre économique larvée contre la France
Au-delà du domaine militaire, l’Allemagne a souvent adopté une posture de rivalité économique vis-à-vis de la France, notamment dans le secteur énergétique. Pendant des décennies, la France a bénéficié d’un avantage compétitif grâce à son industrie nucléaire, produisant une électricité bon marché (environ 40 €/MWh contre 80 €/MWh pour le gaz allemand en 2020, selon EDF). Cet atout a permis à l’industrie française de rester compétitive face à l’Allemagne, fortement dépendante du cours du gaz et du pétrole.
Cependant, des enquêtes ont révélé que des ONG anti-nucléaires, comme Greenpeace Allemagne, ont reçu des financements indirects de fondations allemandes liées à des intérêts industriels (Der Spiegel, 2019). Ces campagnes ont contribué à discréditer le nucléaire français, poussant la France à fermer des centrales (Fessenheim en 2020) et à augmenter sa dépendance aux importations énergétiques, souvent en provenance d’Allemagne. Cette stratégie a affaibli l’avantage économique français tout en renforçant la position de l’industrie énergétique allemande, notamment via le gazoduc Nord Stream. Cette guerre économique larvée, rarement évoquée, illustre une volonté allemande de contrer la France sur des secteurs stratégiques.
Un appel à la vigilance face à la « bande des quatre »
La décision de Merz s’inscrit dans une dynamique belliciste portée par une « bande des quatre » : Friedrich Merz, Emmanuel Macron, Keir Starmer et Ursula von der Leyen. Ces dirigeants, par leur soutien inconditionnel à l’escalade en Ukraine, jouent avec le feu. Von der Leyen, présidente de la Commission européenne, pousse pour une militarisation de l’UE, avec un budget défense de 326 milliards d’euros proposé en 2024 (Euractiv). Starmer, Premier ministre britannique, aligne le Royaume-Uni sur une posture anti-russe agressive, promettant 3 milliards de livres annuels à l’Ukraine (12,8 milliards de livres d’aide militaire et civile depuis 3 ans The Guardian, 2025). Macron, quant à lui, n’exclut pas l’envoi de troupes françaises en Ukraine, une provocation risquant d’embraser l’Europe (Le Monde, mars 2025).
Monsieur Macron, vous portez une responsabilité écrasante !
En cautionnant cette escalade, vous mettez en péril la sécurité des Français et des Européens. La « bande des quatre » entraîne le continent vers un carnage potentiel, dont ils devront répondre devant l’Histoire et les Français. Si cette folie n’est pas stoppée, Merz, Macron, Starmer et von der Leyen seront les architectes d’une catastrophe comparable aux tragédies du XXe siècle. La France, avec sa dissuasion nucléaire et son siège à l’ONU, doit freiner ces ardeurs bellicistes. Les citoyens doivent exiger des comptes, avant qu’il ne soit trop tard.
L’opposition doit jouer son rôle de contre-pouvoir, au risque de se faire complice de la destruction de la France : les Français devront alors leur demander des comptes et les poursuivre pour collaboration passive (active, pour certains !).
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