« On nous a demandé de virer Cyril Hanouna, on l’a fait »
« On est bien content de s’être payé le goupe Bolloé, on est bien content de s’être payé Pascal Praud »
« Nous en s’en fout de mettre 400 potes d’Hanouna au chômage »
Créée en 2023 pour succéder au CSA, l’ARCOM est chargée de réguler le paysage audiovisuel et numérique français. Mais sa composition même alimente les critiques : ses membres sont nommés par le président de la République, avec l’accord du Parlement, un système qui laisse entrevoir une possible influence politique. Depuis son arrivée au pouvoir, Emmanuel Macron a été pointé du doigt pour avoir favorisé des personnalités alignées sur ses positions idéologiques dans diverses institutions clés, y compris l’ARCOM.
Les institutions régulatrices sont censées incarner l’impartialité et le sérieux dans leur mission de garantir le respect des règles éthiques et légales du secteur audiovisuel. Pourtant, un nouveau scandale vient ternir l’image de l’Autorité de Régulation de la Communication Audiovisuelle et Numérique (ARCOM) , après que des propos attribués à certains de ses membres ont été révélés par Jules Torres, journaliste d’Europe 1.
Des révélations explosives dans un restaurant
Selon les témoignages de Jules Torres, ces déclarations auraient été faites lors d’une discussion informelle entre plusieurs membres de l’ARCOM et des journalistes, dans un restaurant parisien. Dans ce cadre détendu, les représentants de l’institution se seraient livrés à des commentaires jugés non seulement inappropriés, mais également révélateurs d’une possible instrumentalisation de leurs pouvoirs.
Ces propos, s’ils sont authentiques, soulèvent de nombreuses questions sur l’intégrité et la neutralité de l’ARCOM dans ses décisions concernant des personnalités et chaînes emblématiques du paysage médiatique français.
Une nouvelle attaque contre la crédibilité de l’Institution
L’ARCOM, qui succède au CSA, est chargée de veiller au respect des règles éthiques et juridiques dans le domaine de l’audiovisuel. Or, ces déclarations – si elles sont confirmées – semblent indiquer une volonté de manipulation ou de vengeance envers certaines figures médiatiques, remettant en cause son rôle de régulateur impartial.
Cyril Hanouna, animateur phare de C8, est souvent au centre des débats autour de la liberté d’expression et des limites de l’humour télévisuel. Sa chaîne a récemment fait l’objet de sanctions de la part de l’ARCOM pour des manquements aux obligations publicitaires. Les propos cités par Jules Torres pourraient donc être perçus comme une confirmation des critiques selon lesquelles ces décisions auraient été prises dans un esprit de vengeance plutôt que d’un souci de justice.
De même, les attaques contre Pascal Praud , animateur de « L’Emission Politique » sur CNews, et Martin Bouygues , propriétaire du groupe TF1, renforcent l’idée que l’ARCOM pourrait avoir ciblé spécifiquement des acteurs influents du paysage médiatique français, sans se soucier des conséquences humaines ou professionnelles.
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