Article de la rédaction
La France traverse actuellement une crise énergétique sans précédent qui contraint des millions de foyers à restreindre leur consommation électrique. Le prix de l’électricité a explosé, transformant le chauffage en un privilège difficilement accessible pour de nombreux Français à faibles revenus.
Les conséquences sont dramatiques. Des familles entières sont désormais contraintes de vivre dans des températures à peine supportables, multipliant les risques sanitaires et sociaux. Les personnes âgées et les populations vulnérables paient un tribut particulièrement lourd, subissant des conditions de vie dégradantes et potentiellement dangereuses.
Ils sont alors soumis à un choix cornélien : se chauffer ou manger correctement… Une situation scandaleuse au XXIe siècle !
La presse aux ordres, à grand renfort de communiqués faussement pédagogiques, explique comment faire face à cette situation en baissant le chauffage à 17° la nuit, ne pas dépasser 19° le jour et décaler nos lessives la nuit…
Ainsi, ils ont annoncé, triomphalement, une baisse du prix du KWh de 15 % à partir du 1° février 2015, pour ensuite communiquer, par courriel contractuel, sur la baisse réelle : 2 % !
EDF, symbole de cette problématique, peine à proposer des solutions attractives.
L’entreprise propose néanmoins son tarif Tempo qui indexe le coût du KWh en fonction de leur propre production d’électricité et de l’offre et la demande : ainsi, si les températures baissent drastiquement, son tarif est multiplié par 3 (jour rouge indiqué au client la veille), pour redescendre à un tarif plus avantageux lorsque le temps est clément et que vous avez donc moins besoin de vous chauffer… Comprenne qui pourra !
L’étau économique : le cauchemar des entrepreneurs français
Les entreprises françaises subissent également de plein fouet cette catastrophe énergétique. Comparés aux entrepreneurs américains (les États-Unis nous revendent leur gaz de schiste, dont l’extraction est interdite en Europe, 5 fois plus cher que ce qu’ils le proposent à leur marché intérieur), les industriels hexagonaux font donc face à des coûts de production prohibitifs liés à l’énergie, compromettant gravement leur compétitivité internationale.
Conséquence directe : de nombreuses entreprises envisagent désormais une délocalisation pure et simple, ou tout simplement une liquidation.
La politique Européenne : un échec stratégique caractérisé
Le boycott de l’énergie russe, imposé par l’Union Européenne, a considérablement aggravé la situation. Cette décision idéologique a provoqué une raréfaction des ressources et une flambée des prix, sans réelle stratégie de remplacement.
Emmanuel Macron est largement critiqué pour son incapacité à défendre efficacement les intérêts français. Sa politique énergétique apparaît déconnectée des réalités économiques et sociales, privilégiant une approche dogmatique aux dépens du pouvoir d’achat des citoyens.
Un avenir énergétique à reconstruire
Cette crise révèle les profondes failles de notre modèle énergétique. Il devient urgent de repenser notre approvisionnement, nos investissements et notre souveraineté énergétique.
Les citoyens et les entrepreneurs français attendent désormais des solutions concrètes, pragmatiques et protectrices de leurs intérêts fondamentaux.
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