L’engagement français en Ukraine : une folie inconstitutionnelle et impopulaire

L'engagement français en Ukraine : une folie inconstitutionnelle et impopulaire

La France, terre des Lumières et des droits de l’Homme, semble avoir oublié ses principes fondateurs en s’embourbant dans le conflit russo-ukrainien. Sous la houlette d’un exécutif déconnecté de la réalité, des troupes françaises sont déployées aux portes de la guerre, formant des civils ukrainiens contraints à devenir de la chair à canon, tout cela sans mandat clair du Parlement et au mépris de l’opinion publique.

Cet engagement n’est pas seulement une aberration stratégique ; c’est une trahison constitutionnelle, un gouffre financier et une hypocrisie morale qui expose la France à des risques internes insurmontables. Examinons les faits, accablants, qui révèlent cette dérive pernicieuse.

Une violation flagrante de la constitution française

L’Article 35 de la Constitution du 4 octobre 1958 est clair : la déclaration de guerre doit être autorisée par le Parlement. Or, bien que la France n’ait pas formellement déclaré la guerre, ses engagements militaires à l’étranger, particulièrement dans le cadre d’opérations extérieures (OPEX), exigent une transparence et une autorisation parlementaire si elles dépassent quatre mois. Le gouvernement doit informer le Parlement dans les trois jours suivant le début d’une intervention, et une prolongation au-delà de quatre mois nécessite un vote. Pourtant, les déploiements français en Roumanie et en Estonie, justifiés comme une réponse à l’invasion russe de l’Ukraine, se poursuivent sans débat approfondi ni autorisation explicite pour leur extension indéfinie.

En Roumanie, la France commande un bataillon multinational OTAN avec plus de 1.400 soldats français, incluant des chars Leclerc et des systèmes de défense aérienne MAMBA, déployés dès février 2022 pour une « posture dissuasive et défensive ». En Estonie, 350 militaires français contribuent à un bataillon sous commandement britannique, équipés de véhicules blindés comme les Griffon, avec un renforcement prévu en 2025. Ces forces, positionnées sur le flanc est de l’OTAN, sont directement liées au conflit ukrainien, servant de bouclier contre une potentielle escalade russe. Mais où est l’autorisation parlementaire pour ces missions prolongées ? L’exécutif agit en solo, invoquant l’Article 15 qui fait du Président le chef des armées, mais cela frise l’abus de pouvoir. Critiques et analystes soulignent que ces déploiements, sans vote clair, violent l’esprit de la Constitution, transformant la France en acteur belligérant par procuration sans légitimité démocratique.

L’opinion publique clame son refus : les Français ne veulent pas de cette guerre

Les sondages sont unanimes : les Français rejettent massivement tout engagement direct dans ce conflit lointain. Selon des enquêtes récentes, 68 % des Français s’opposent à l’envoi de troupes en Ukraine, et 78 % refusent catégoriquement que des soldats français soient déployés au front. Même pour des missions de maintien de la paix, le soutien est tiède, avec seulement 49 % d’approbation en France, contre une majorité qui craint une escalade inutile. L’opposition à l’intervention militaire a bondi de 37 % en 2021 à 61 % en 2024, reflétant une fatigue générale face à une guerre perçue comme interminable et coûteuse.

Les préoccupations économiques dominent : 80 % des Français s’inquiètent de l’impact financier de la guerre, avec des craintes sur l’inflation et les sanctions. Pourquoi ignorer ce cri du peuple ? Parce que l’élite parisienne, confortablement installée, préfère jouer les va-t-en-guerre depuis les salons de l’Élysée, au détriment d’une population qui paie les pots cassés.

Finances en péril et sécurité interne sacrifiée

La France, déjà plombée par un déficit budgétaire de 5,4 % du PIB en 2025, voit son budget militaire exploser pour soutenir l’Ukraine. Le budget défense passe de 32 milliards d’euros en 2017 à 64 milliards en 2027, avec une augmentation annuelle de 3 milliards jusqu’en 2030, financée par des emprunts ou des taxes – une rustine sur une hémorragie. L’aide militaire à Kiev, chiffrée en milliards, creuse ce trou, alors que l’ODA (aide publique au développement) est coupée de 39 % en 2025, privant d’autres priorités.

Pire, la sécurité interne est négligée. La France fait face à des menaces terroristes persistantes (nous sommes toujours en niveau « Urgence attentat » – soit le plus haut niveau d’alerte en France), avec des alertes élevées pour des attaques potentielles, amplifiées par des tensions et des émeutes récurrentes. Des émeutes violentes, comme celles de 2023, et une criminalité en hausse (vols, agressions) minent le territoire, tandis que les forces de l’ordre sont étirées. Envoyer des ressources à l’étranger alors que le pays brûle intérieurement ? C’est une irresponsabilité criminelle, priorisant une guerre par proxy sur la protection des citoyens.

La face vicieuse des guerres par procuration : « armons-nous et partez ! »

Le comble de l’hypocrisie réside dans la formation de civils ukrainiens, souvent mobilisés de force, pour les envoyer au massacre. La brigade 155e « Anne de Kiev », entraînée en France avec un budget de 900 millions d’euros, en est l’exemple flagrant. Ces « soldats » – des civils contraints, mal équipés et démotivés – ont déserté en masse : une cinquantaine pendant l’entraînement en France, et plus de 1.700 avant même d’atteindre le front. Le commandant a été arrêté pour abus de pouvoir, et l’unité, censée être « d’élite », s’est effondrée sous le poids des désertions, atteignant jusqu’à 70 % dans certaines brigades.

C’est le summum de la perversité : depuis des camps confortables en France, on arme et entraîne ces malheureux pour qu’ils meurent sur un front sanglant, tandis que les instructeurs français rentrent chez eux le soir. « Armons-nous et partez ! » – cette maxime cynique résume parfaitement ces guerres par procuration occidentales, où l’on sacrifie des proxies pour éviter des pertes politiques chez soi.

Les désertions ne sont pas de la lâcheté ; elles sont un cri de désespoir face à une mobilisation forcée et une formation inadaptée, symbole éclatant de l’échec moral de l’Occident.

Stoppons cette folie avant qu’il ne soit trop tard

L’engagement français en Ukraine n’est pas une défense de la démocratie ; c’est une aventure impérialiste déguisée, inconstitutionnelle, rejetée par le peuple, ruineuse pour les finances et destructrice pour la sécurité nationale. Au lieu de former de la chair à canon et de déployer des troupes aux frontières de la guerre, la France devrait prioriser la diplomatie, renforcer ses frontières internes et écouter ses citoyens. Continuer sur cette voie pernicieuse, c’est risquer une escalade fatale et une implosion domestique. Pire encore, si la situation dégénère, on pourrait assister à une mobilisation partielle, voire totale, des jeunes français, contraints d’aller à leur tour servir de chair à canon sur un front lointain pour une cause que la population française ne soutient absolument pas – un scénario cauchemardesque qui pourrait enflammer des révoltes internes et fracturer définitivement la société. Il est temps de dire non à cette hypocrisie !

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