Les allégations de malversations fiscales autour d’Emmanuel Macron : un patrimoine sous surveillance

Les allégations de malversations fiscales autour d’Emmanuel Macron : un patrimoine sous surveillance

Emmanuel Macron, président de la République française depuis 2017, a souvent été au centre de controverses concernant sa déclaration de patrimoine et son rapport à l’impôt sur la fortune (ISF, remplacé par l’IFI en 2018). Des questions persistent sur une possible sous-évaluation de ses biens, des omissions dans ses déclarations fiscales, et des soupçons d’évasion ou de malversations. Bien que ces allégations n’aient pas abouti à des condamnations judiciaires, elles sont régulièrement relayées par des médias alternatifs auxquels Macron voudrait bien s’attaquer définitivement. Cet article explore ces accusations, en s’appuyant sur des publications de ces sources, pour éclairer un débat qui resurgit périodiquement dans l’opinion publique.

Le contexte historique : redressement fiscal et paiement rétroactif de l’ISF

Les premières interrogations sur le patrimoine d’Emmanuel Macron remontent à sa période en tant que ministre de l’Économie sous François Hollande. En 2016, des révélations de Mediapart et du Canard Enchaîné ont mis en lumière une réévaluation de son patrimoine par l’administration fiscale. Selon un article publié par France Soir, la maison de son épouse Brigitte au Touquet, initialement évaluée à 1,2 million d’euros par un expert, a été réévaluée à 1,45 million d’euros en 2015. Cela a rendu Macron assujetti à l’ISF pour les années 2013 (4.174 euros) et 2014 (2.264 euros), qu’il a payés rétroactivement. Dans une tribune sur Facebook intitulée « Rétablir la vérité » , Macron a nié toute dissimulation : « Je n’ai évidemment jamais rien dissimulé à l’administration fiscale » et « je n’ai pas sous-évalué mon patrimoine en vue d’échapper à l’ISF, ni organisé de dispositif fiscal pour échapper à cet impôt. » Il a expliqué avoir renoncé à contester la réévaluation pour éviter un conflit en tant que ministre, estimant être « parfaitement dans [son] droit » mais priorisant ses fonctions publiques.

Ces explications n’ont pas apaisé tous les doutes. Des critiques persistent sur l’absence d’apport personnel pour l’achat d’un appartement à Paris en 2007, financé entièrement par emprunts, et sur des « zones d’ombre » dans ses revenus issus de sa carrière chez Rothschild & Cie.

La réforme de l’ISF sous macron : un « cadeau » aux riches ?

Une fois élu président, Emmanuel Macron a impulsé une réforme fiscale majeure, transformant l’ISF en Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI). Selon France Soir, cette mesure exclut les produits financiers (comme les actions) du calcul, se concentrant uniquement sur les biens immobiliers supérieurs à 1,3 million d’euros, avec un abattement de 30 % sur la résidence principale. Résultat : environ 150.000 contribuables (40 % des anciens assujettis à l’ISF) échappent à l’imposition, particulièrement ceux dont le patrimoine entre 1,3 et 2 millions d’euros inclut une forte part financière. Le manque à gagner pour l’État est estimé à 3 milliards d’euros annuels.

France Soir critique cette réforme dans un contexte plus large de pression fiscale record en France (45,6 % du PIB en 2023, contre 40 % en moyenne européenne). L’évasion fiscale est chiffrée à 80 milliards d’euros par an, avec des exonérations coûteuses (100 milliards d’euros pour les heures supplémentaires) qui ne boostent pas l’emploi. Des exemples comme Rodolphe Saadé, « chouchou de Macron » , qui échappe à l’impôt malgré une fortune multipliée par sept pendant la crise Covid, illustrent pour certains une politique favorisant les ultra-riches au détriment des classes moyennes. Ces mesures sont vues comme exacerbant les inégalités, avec une pauvreté record à 15,4 % en 2023.

Les accusations plus virulentes sur Réseau International

Réseau International, un site de réinformation souvent critique du pouvoir en place, va plus loin dans les allégations. Dans un article datant de 2017 mais toujours référencé, intitulé « Avons-nous élu un fou ? », l’auteur compile une série de liens et de soupçons sur le patrimoine de Macron. Parmi eux : des « zones d’ombre » sur ses revenus chez Rothschild, un redressement fiscal pour l’ISF, et des interrogations sur une « évaporation patrimoniale » ou des irrégularités fiscales. Des références à des articles externes évoquent un possible compte offshore aux Bahamas, du trafic d’influence via des médailles, et des liens avec des paradis fiscaux.

Le texte accuse aussi Macron de malversations liées à la franc-maçonnerie, avec des « détournements d’argent par centaines de millions d’euros » et des obstacles fiscaux qui « disparaissent comme par magie » . Des projets fiscaux comme une « super taxe foncière » ou la taxation des loyers fictifs sont cités comme potentiellement punitifs pour les citoyens ordinaires, contrastant avec une indulgence perçue pour l’entourage du président. Bien que spéculatives, ces allégations s’inscrivent dans une narrative plus large de corruption systémique sous Macron, incluant des cadeaux fiscaux à des milliardaires comme Patrick Drahi (14 milliards d’euros allégués).

Des allégations sans preuves judiciaires, mais un débat persistant

Malgré ces accusations relayées par France Soir et Réseau International, la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique (HATVP) a validé les déclarations de Macron en 2017 et 2022, estimant son patrimoine net à environ 675.000 euros en actifs divers.

Aucune enquête judiciaire n’a abouti à des poursuites pour malversations personnelles.

Les critiques soulignent toutefois un système fiscal sous Macron qui favorise l’évasion (80 milliards d’euros annuels) et creuse les inégalités, avec une bureaucratie lourde et une redistribution inefficace.

Ces débats resurgissent en 2025, dans un contexte de tensions sociales et d’inflation. Ils interrogent la transparence des élites et l’équité fiscale en France. Tant que des preuves concrètes manquent, ces allégations restent du domaine de la controverse médiatique, mais suceptibles de ressortir au moment opportun par ses très nombreux opposants, y compris, ceux de son « propre » camp.

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