En cette fin d’année 2025, une nouvelle réforme bancaire vient frapper les Français au portefeuille : à partir du 20 novembre 2026, les découverts bancaires seront assimilés à des crédits à la consommation, imposant une évaluation stricte de solvabilité et une paperasse administrative lourde pour tout montant supérieur à 200 euros. Présentée comme une mesure de « transparence » et de protection contre le surendettement par la Banque de France, cette ordonnance adoptée le 3 septembre 2025 n’est rien d’autre qu’un outil supplémentaire de contrôle et d’exclusion, renforçant le pouvoir exorbitant des banques tout en facilitant la surveillance de masse par l’État. Au cœur de cette critique : une paupérisation galopante de la population française, qui asservit les plus vulnérables dans un cycle infernal de dette et de dépendance, sans échappatoire pour les plus pauvres.
Le pouvoir exorbitant des banques : des profits sur le dos des fragiles
Les banques françaises, ces géants intouchables comme BNP Paribas, Société Générale, Crédit Agricole, etc.., exercent un pouvoir quasi absolu sur la vie quotidienne des citoyens. Elles génèrent des milliards d’euros sur les frais d’incidents bancaires :
ces pénalités pour rejets de prélèvements ou dépassements de découvert qui représentent jusqu’à 30-35 % de leur chiffre d’affaires dans ce domaine.
En 2017 déjà, des enquêtes révélaient que ces frais étaient « exorbitants » et automatisés, punissant systématiquement les clients en difficulté sans lien réel avec les coûts encourus par les établissements. Aujourd’hui, en 2025, rien n’a changé : 22 % des banques ne respectent même pas la réglementation sur ces frais, selon une enquête de la DGCCRF en 2023. De plus, selon le rapport annuel de l’Observatoire des tarifs bancaires analysé par l’UFC-Que Choisir, les frais bancaires ont augmenté de 3,1 % sur un an, soit trois fois plus que l’inflation. Les frais de tenue de compte ont bondi de 8,95 % en moyenne, avec certaines banques passant de la gratuité à 24 € par an, et moins de 10 % des établissements les proposant encore gratuitement. Près d’une banque sur deux applique désormais des minima forfaitaires sur les découverts, générant des taux effectifs « délirants » pour de petits dépassements temporaires, comme quelques euros pendant quelques jours.
Cette réforme sur les découverts aggrave la situation. Au lieu de faciliter l’accès à une bouffée d’oxygène financière,
elle impose un seuil d’endettement à 30 %, rendant impossible l’obtention d’un découvert de 400 euros pour un salarié au SMIC (environ 1 750 euros nets, soit un quart des Français).
Les banques, qui se plaignent déjà que cela « compliquera la vie de nombreux ménages« , en tireront en réalité un profit accru : moins de risques pour elles, plus de frais pour les clients qui osent demander.
C’est un système où les riches obtiennent des facilités, tandis que les pauvres sont relégués à des microcrédits usuraires ou à l’exclusion bancaire pure et simple.
Les critiques fusent : une proposition de loi de la France insoumise vise même à abroger cette « interdiction » des découverts, qualifiée de scandaleuse par des voix comme celle de François Piquemal sur X.
La mainmise des gouvernements : surveillance de masse via les banques
Derrière cette réforme se cache un agenda plus sombre : la consolidation d’une surveillance de masse orchestrée par l’État, avec les banques comme bras armé. Sous couvert de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme (LCB-FT), les lois françaises et européennes imposent aux institutions financières des obligations de vigilance draconiennes. Depuis la transposition de la 4e directive européenne en 2016, les banques doivent évaluer les risques, surveiller les opérations en temps réel via des dispositifs automatisés, et signaler toute transaction suspecte à Tracfin, le service de renseignement financier.
En 2025, cette surveillance s’intensifie avec la création de l’Autorité européenne de lutte contre le blanchiment (AMLA), qui renforce l’arsenal : injection de fonds criminels traqués, mais au prix d’une intrusion massive dans les comptes privés. La réforme des découverts s’inscrit dans cette logique : chaque demande de découvert nécessite une vérification approfondie des antécédents, transformant un simple outil bancaire en un prétexte pour scruter la solvabilité et les habitudes financières des citoyens. C’est une « surveillance généralisée » qui, comme le soulignent des experts, menace la stabilité des systèmes financiers tout en érodant les libertés individuelles. Le gouvernement Macron, champion de ces mesures, utilise les banques pour « montrer patte blanche à tout instant« , créant un État policier financier où chaque transaction est potentiellement suspecte.
La paupérisation de la population française : un asservissement inéluctable pour les plus pauvres
Cette emprise bancaire et étatique s’abat avec une violence particulière sur une France en pleine paupérisation. En 2023, le taux de pauvreté a atteint 15,4 % – un record depuis 30 ans – touchant 9,8 millions de personnes vivant sous le seuil de 1.288 euros par mois (60 % du niveau de vie médian). Les inégalités explosent : les 20 % les plus riches ont des revenus 4,5 fois supérieurs aux 20 % les plus pauvres, un écart inédit depuis trois décennies. En six ans, 1,2 million de personnes supplémentaires ont basculé dans la pauvreté, avec une intensité de 19,2 % mesurant l’écart abyssal entre les pauvres et le reste de la société.
Les plus vulnérables – chômeurs, familles monoparentales, travailleurs précaires – sont piégés dans un asservissement financier. Sans découvert, comment survivre à un « petit trou de trésorerie » ? Ils se tournent vers des prêts à taux usuraires ou des aides sociales humiliantes, perpétuant un cycle de dette où les banques profitent des frais cumulés. Cette réforme transforme un outil de survie en « privilège pour les aisés« , excluant les pauvres d’un système déjà biaisé. Pire, la surveillance accrue via les banques les stigmatise : tout mouvement financier suspect peut déclencher des enquêtes, renforçant leur marginalisation. Comme le note le baromètre Ipsos 2025, la précarité reste une réalité vécue par des millions de Français, malgré une légère amélioration perçue, et s’accompagne d’un enrichissement des élites. Les pauvres ne peuvent s’échapper : sans ressources pour contester ou migrer vers des alternatives, ils sont asservis à un système qui les broie.
Vers une résistance nécessaire : briser les chaînes du contrôle financier
Cette réforme des découverts n’est pas un accident : elle symbolise l’alliance toxique entre banques avides de profits et un État obsédé par le contrôle.
En France, où les frais bancaires restent parmi les plus élevés d’Europe malgré des plafonds légaux, et où la surveillance anti-blanchiment gangrène la vie privée (vous ne pouvez plus retirer votre argent de la banque sans en justifier la destination -même 1.000 €-), il est temps de dénoncer cet asservissement. Les pauvres, déjà fragilisés par une inflation persistante et des inégalités records, paient le prix fort. Mobilisons-nous pour abroger ces mesures, comme le propose certains partis politiques et associations, et réclamons un système bancaire au service du peuple, non de l’élite. Sinon, la France risque de devenir une dystopie financière où la liberté n’est qu’un privilège pour les riches.
 
															Sachez que 100% des eurodéputés français ont voté POUR cette directive européenne (tous partis politiques confondus).
 
                  
 
                               
                               
   
        
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