La mobilisation spontanée des lycéens corses
En Haute-Corse, une mobilisation spontanée de lycéens a récemment fait vibrer les rues de Bastia et de ses environs.
Rassemblés devant leurs établissements scolaires et la préfecture, ces jeunes ont brandi des banderoles en langue corse, entonné l’hymne national de l’île et scandé des slogans affirmant l’identité chrétienne de leur terre.
Au cœur de leur protestation : la défense d’une croix catholique installée à l’entrée d’un petit village, menacée de retrait par une décision judiciaire. Ce mouvement, né sur les réseaux sociaux sans l’appui de syndicats ou de partis politiques, illustre une résistance farouche contre ce que beaucoup perçoivent comme une érosion progressive des symboles chrétiens en France.
Un contexte d’attaques incessantes en France
Cette action des lycéens corses n’est pas isolée. Elle s’inscrit dans un contexte plus large d’attaques incessantes contre la religion chrétienne, tant en France que dans le monde. En France, les actes antichrétiens sont les plus nombreux parmi les violences antireligieuses. Selon le Centre de Recherches Sociologiques sur le Droit et les Institutions Pénales (CRSI), entre janvier et juin 2025, 401 actes antichrétiens ont été recensés, marquant une augmentation de 13 % par rapport à la même période en 2024. Ces incidents incluent des vandalismes (62 %), des incendies criminels (10 %) et des violences physiques (7 %). Des églises sont profanées, des statues décapitées, comme celle d’une Vierge Marie dans le Gard en 2020, ou des processions attaquées violemment, comme à Paris en 2021 où des militants ont crié des slogans hostiles aux catholiques.
Les persécutions chrétiennes à l’échelle mondiale
À l’échelle mondiale, la situation est alarmante.
Plus de 380 millions de chrétiens sont exposés à des persécutions ou discriminations fortes en 2025, selon des rapports d’ONG spécialisées.
En Afrique subsaharienne, plus de 9 chrétiens sur 10 tués dans le monde le sont par des groupes terroristes, comme au Nigeria ou au Mozambique. Plus près, en Cisjordanie, un village exclusivement chrétien comme Taybeh a subi une attaque en juin 2025 : des colons ont incendié des voitures et des maisons, menaçant l’héritage biblique de ce lieu lié au Nouveau Testament. Ces violences, souvent impunies, exacerbent les tensions et forcent des communautés entières au déplacement.
Les assauts idéologiques et la laïcité à géométrie variable
Ces assauts ne sont pas seulement physiques ; ils sont aussi idéologiques. En France, l’extrême gauche mène une offensive constante contre les catholiques, perturbant des messes – comme à l’église de la Madeleine à Paris en juillet 2025, où des militants pro-palestiniens ont envahi un culte pour dénoncer des événements géopolitiques – ou vandalisant des sites sacrés. Ces mêmes groupes, héritiers d’une déchristianisation révolutionnaire rappelant la Terreur de 1793-1794, où des prêtres étaient guillotinés et des églises transformées en temples de la Raison, voient dans les symboles chrétiens des vestiges à abattre. Pourtant, ils protègent farouchement les musulmans contre toute critique, invoquant une laïcité à géométrie variable. Cette hypocrisie est partagée par les gouvernements successifs, qui appliquent une neutralité stricte aux croix ou aux crèches publiques tout en tolérant, voire en finançant, des accommodations pour d’autres religions au nom de l’inclusion.
La dilution des racines judéo-chrétiennes de la France
Cette laïcité à deux vitesses dilue les racines judéo-chrétiennes de la France, qualifiée autrefois de « fille aînée de l’Église ». Des projets comme le remplacement de vitraux historiques à Notre-Dame de Paris par des œuvres contemporaines abstraites, imposé malgré les protestations d’experts du patrimoine, imposés ce mépris pour l’héritage spirituel.
L’extrême gauche, avec des figures radicales comparables à Robespierre, déconstruit l’histoire nationale au profit d’un mondialisme sans âme, tandis que l’extrême centre opportuniste priorise l’économie sur la culture et les racines de la France.
Des signes d’espoir et de résistance
Face à cette résurgence de la « Terreur » contemporaine, des signes d’espoir émergent. Le pèlerinage annuel de Chartres, une marche spirituelle de trois jours reliant Paris à la cathédrale, attire un nombre croissant de participants, surtout des jeunes. En 2024, il a réuni 17.500 pèlerins, un record qui devrait être battu en 2025 sous le thème « Pour qu’Il règne, sur la terre comme au ciel ». Cette démarche pénitentielle et missionnaire, inspirée de traditions millénaires, offre un espace de recueillement et de communauté, répondant à une quête de sens dans un monde instable.
Également, le film « Sacré Cœur », une docu-fiction sur la vie de Jésus, se diffuse énormément malgré la censure d’entreprises publiques comme la SNCF et la RATP qui en interdisent l’affichage, jugé trop « confessionnel et prosélyte ». Sorti le 1er octobre 2025, ce long-métrage attire les foules et bénéficie d’un bouche-à-oreille massif, ignorant les interdictions et la frilosité des médias dominants.

L’urgence d’une défense collective
Les lycéens corses, avec leur cri « Terra Corsa, terra cristiana », incarnent cette vitalité. Contrairement à d’autres régions où la jeunesse semble indifférente ou influencée par des idéologies woke, ces jeunes défendent bec et ongles leur identité. Tout espoir n’est pas perdu : ces mobilisations pourraient réveiller les consciences et contrer l’assaut contre les racines chrétiennes. Mais il est urgent d’agir, car sans défense collective, l’héritage millénaire risque de s’effacer définitivement.
En Corse, les lycéens se mobilisent contre la décision de Justice ordonnant le retrait d’une croix. C’est beau. pic.twitter.com/ImNzYvZzc5
— Damien Rieu (@DamienRieu) October 14, 2025
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