Une nouvelle assemblée de l’élite parlementaire sous les auspices de l’UIP
Aujourd’hui même, le 29 juillet 2025, s’ouvre à Genève la Sixième Conférence Mondiale des Présidents de Parlements, organisée par l’Union Interparlementaire (UIP). Cet événement, qui se tient du 29 au 31 juillet au Palais des Nations, réunit les plus hauts représentants législatifs du monde en collaboration étroite avec les Nations Unies. Précédée par le 15e Sommet des Femmes Présidentes de Parlements le 28 juillet, cette conférence vise à discuter du rôle des parlements dans la promotion de la paix, de la démocratie et du développement durable. Mais derrière cette façade de dialogue international, l’UIP révèle une fois de plus son vrai visage : une machine bureaucratique mainstream, relais inlassable des agendas progressistes occidentaux, tout en incarnant l’hypocrisie du « faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais ».
Le caractère mainstream de l’UIP : un écho des thèses progressistes occidentales
Fondée en 1889, l’UIP se présente comme l’organisation mondiale des parlements nationaux, promouvant la « démocratie pour tous ». Pourtant, son agenda est imprégné d’un progressisme occidental typique : campagnes pour l’égalité des genres en politique, mobilisation contre le changement climatique et plaidoyers pour une plus grande représentation des jeunes et des droits humains. Ces thèmes, louables en surface, masquent une réalité : l’UIP sert de porte-voix aux valeurs dominantes de l’Occident, imposant des normes comme l’égalité des genres ou l’action climatique aux pays en développement, tout en ignorant les contradictions internes des nations riches. Par exemple, alors que l’organisation exhorte à accélérer les progrès vers l’égalité des genres, les parlements occidentaux membres peinent souvent à appliquer ces principes chez eux, avec des scandales de harcèlement ou des inégalités persistantes.
C’est l’essence du « faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais » : critiquer les autocraties du Sud global pour leur manque de démocratie, pendant que les démocraties libérales ferment les yeux sur leurs propres dérives, comme la surveillance de masse ou les inégalités économiques exacerbées par les politiques climatiques qu’elles prônent.
Sixième Conférence mondiale des présidents de parlement
Une surcouche bureaucratique inutile : l’UIP comme extension de l’ONU et de ses satellites
L’UIP n’est pas une entité isolée ; elle agit comme une surcouche redondante au système onusien. Collaborant étroitement avec l’ONU – comme en témoigne l’accueil de cette conférence au Palais des Nations –, elle duplique les efforts de l’UNESCO sur l’éducation et la culture, de l’UNICEF sur les droits des enfants, ou de l’ONU elle-même sur la paix et les droits humains. Pourquoi ajouter une couche parlementaire à ces mastodontes internationaux ? Cette structure alourdit la bureaucratie globale, multipliant les conférences, les rapports et les résolutions non contraignantes, sans impact tangible sur le terrain. Au lieu de résoudre des crises réelles, comme les conflits armés ou la pauvreté, l’UIP perpétue un cycle de dialogues stériles, financé par des fonds publics qui pourraient être mieux utilisés ailleurs. C’est une illustration parfaite de la prolifération des organismes internationaux : plus de réunions, moins d’actions concrètes.
Qui finance cette machine hypocrite ? une opacité suspecte
Le financement de l’UIP soulève des questions légitimes sur son indépendance. Officiellement, l’organisation est principalement financée par ses membres – les parlements nationaux – via des contributions annuelles issues de fonds publics. Elle reçoit également des contributions volontaires de donateurs, mais les détails sur ces sources restent flous, avec une « croissante quantité de revenus » non spécifiés. Des parlements comme celui du Royaume-Uni contribuent via des fonds mixtes des deux chambres. Cette dépendance aux États membres, souvent occidentaux ou alignés, renforce son biais : comment critiquer objectivement des violations des droits humains dans un pays donateur majeur ? L’opacité autour des donateurs volontaires – potentiellement des fondations privées ou des ONG progressistes – alimente les soupçons d’influence extérieure, transformant l’UIP en un outil de soft power pour imposer des agendas globaux sans réelle responsabilité.
Les risques d’une telle organisation : hypocrisie et inefficacité au service d’une élite
Cette conférence de 2025, avec ses discours sur la démocratie et le climat, risque de n’être qu’un énième exercice de relations publiques. Alors que le monde fait face à des crises comme l‘instabilité géopolitique ou les inégalités croissantes, l’UIP préfère des thèmes consensuels qui flattent les élites occidentales, sans confronter les hypocrisies sous-jacentes – comme promouvoir la transition énergétique tout en ignorant l’impact sur les économies émergentes. En fin de compte, l’UIP incarne le pire de la gouvernance globale : une bulle mainstream, financée par les contribuables, qui prêche la vertu sans l’appliquer, et ajoute de la complexité inutile à un système onusien déjà obèse.
Pour une véritable démocratie, il serait temps de questionner ces organismes : sont-ils des solutions ou des problèmes ? Cette réunion genevoise, au lieu de résoudre quoi que ce soit, ne fait que perpétuer le statu quo.
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