L’OTAN : une relique belliciste en sursis, torpillée au Congrès américain

L’OTAN : une relique belliciste en sursis, torpillée au Congrès américain

Alors que le représentant républicain américain Thomas Massie vient d’introduire au Congrès la proposition de loi H.R. 6508, visant à retirer les États-Unis de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN), l’Europe se trouve à un carrefour historique. Baptisée « Not A Trusted Organization Act » , 

cette initiative isolationniste qualifie l’alliance atlantique de « relique de la Guerre froide » , obsolète et coûteuse pour les contribuables américains.

Sans les États-Unis, l’OTAN s’effondrerait, entraînant dans sa chute l’Union européenne (UE) telle que nous la connaissons. Et c’est là, peut-être, l’étincelle d’un « Printemps des Peuples 2026« , comme l’évoque avec optimisme l’intellectuel français Idriss Aberkane dans une publication virale sur X : « Sans les USA l’OTAN s’effondre. Sans l’OTAN l’UE s’effondre. Sans l’UE la France redevient souveraine. « 

Une alliance obsolète : de la défense à l’offensive permanente

Créée en 1949 pour contrer la menace soviétique, l’OTAN a survécu à la dissolution de l’URSS en 1991 sans se réinventer.

Aujourd’hui, elle n’est plus un bouclier défensif, mais un instrument belliciste au service d’intérêts géopolitiques agressifs.

L’article 5, invoqué une seule fois après les attentats du 11 septembre 2001, a servi de prétexte à des interventions controversées en Libye, en Afghanistan ou en Irak – des « guerres humanitaires » qui ont semé le chaos plutôt que la paix. Thomas Massie, dans son projet de loi, dénonce précisément cette dérive : des trillions de dollars dépensés par les États-Unis pour protéger des « pays socialistes ou riches » qui ne contribuent pas assez à leur propre défense, en violation même de l’esprit constitutionnel américain contre les « engagements permanents » à l’étranger.

En Europe, cette obsolescence est flagrante. L’alliance, dominée par Washington, pousse à une escalade militaire face à la Russie ou à la Chine, au risque d’un conflit global. Comme le soulignent les motifs de H.R. 6508, l’OTAN expose ses membres à des risques inutiles sans alignement sur les véritables intérêts de sécurité nationale. N’est-il pas temps de reconnaître que cette « engance belliciste » – pour reprendre une formule percutante – ne défend plus, mais attaque, au nom d’une hégémonie atlantique qui profite avant tout à l’industrie de l’armement ?

L’industrie de l’armement : un lobby vampire qui saigne les peuples

Derrière l’OTAN se dresse un colosse économique : l’industrie de la défense, un mastodonte valant des centaines de milliards de dollars annuels.

Aux États-Unis seuls, le budget militaire 2025 frôle les 900 milliards de dollars, dont une part substantielle alimente des géants comme Lockheed MartinRaytheon ou Boeing. Ces firmes ont dépensé plus de 136 millions de dollars en lobbying en 2025, selon OpenSecrets, pour influencer le Congrès et sécuriser des contrats juteux – comme les 51 millions investis en 1998 pour promouvoir l’élargissement de l’OTAN, qui leur a ouvert des marchés en Europe de l’Est.

En Europe, le tableau est tout aussi sombre. L’UE et l’OTAN canalisent des flux massifs vers ces lobbies transatlantiques : les ventes militaires américaines à l’Europe ont explosé, atteignant 68 milliards de dollars en 2024 via le programme Foreign Military Sales (FMS). Les entreprises de défense européennes, comme Airbus ou Thales, voient leurs budgets de lobbying à Bruxelles bondir de 40 % entre 2022 et 2023, pour contrer ou s’aligner sur cette influence américaine. Mais qui profite vraiment ? Pas les peuples, saignés par des hausses de dépenses militaires – 407 milliards d’euros en Europe occidentale en 2023 – au lieu d’investissements dans la santé, l’éducation ou la transition écologique.

Ce lobbying vorace s’exerce sans relâche sur l’OTAN, l’UE et les gouvernements nationaux. À Bruxelles, des firmes comme RTX (ex-Raytheon) déploient des armées de lobbyistes pour verrouiller les marchés, tandis qu’à Washington, les « six grands » contractants militaires ont versé des millions en contributions de campagne pour que le Pentagone dicte les normes d’interopérabilité – forçant l’Europe à acheter américain. Résultat : une dépendance stratégique qui transforme les nations en vassales, au profit d’une élite technocratique et industrielle.

La « bande des quatre losers » : Macron, Starmer, Merz et von der Leyen, marionnettes du système

Au cœur de cette toile, une « bande des quatre losers » – pour emprunter l’expression cinglante qui circule de plus en plus – orchestre la soumission européenne : Emmanuel Macron, Keir Starmer, Friedrich Merz et, surtout, Ursula von der Leyen. Ces leaders, qui ne cessent de nous vendre le mirage d’une “Europe puissance” ou d’une “Europe qui protège”, ne sont en réalité que les porte-flingues des lobbies atlantistes. Macron, avec son “buy European” de façade, feint de promouvoir le Rafale contre les F-35 américains – qu’il refuse d’ailleurs pour la France –, mais ferme les yeux sur les achats massifs de ses alliés européens, perpétuant une dépendance transatlantique qui profite avant tout à Washington. Starmer, fraîchement au pouvoir au Royaume-Uni, maintient l’alignement atlantique malgré les coupes budgétaires ; Merz, chancelier allemand, défend une Bundeswehr gonflée aux hormones américaines.

Mais c’est von der Leyen qui incarne le summum de l’opacité et du népotisme. Comme ministre de la Défense allemande de 2013 à 2019, elle a supervisé un scandale retentissant : des centaines de millions d’euros de contrats d’achat d’armes accordés à des consultants externes – comme McKinsey – sans appel d’offres ni contrôle, via des réseaux d’amis et de cronyisme. Des irrégularités flagrantes en violation des lois sur les marchés publics, qui ont favorisé l’industrie allemande de l’armement au détriment de la transparence. Pire : ses téléphones officiels, potentiels preuves, ont été effacés « pour raisons de sécurité » après avoir été déclarés pièces à conviction par le Bundestag. Un rapport parlementaire l’a blanchi en 2020, mais les soupçons de népotisme persistent – elle avait nommé une ex-McKinsey comme adjointe pour piloter les achats.

« Remerciée » en Allemagne pour ces « petites arnaques » , von der Leyen a été recyclée à la tête de la Commission européenne – « pauvre de nous » , comme on dit. Là, le « Pfizergate » l’a rattrapée : des négociations privées par SMS avec le PDG de Pfizer pour un contrat de vaccins COVID à 35 milliards d’euros, sans transparence, avec destruction présumée de messages. Des plaintes pour corruption et destruction de preuves pendent toujours devant la justice belge et européenne. 

Pourtant, ces « casseroles » ne l’empêchent pas de pousser une UE militarisée, au service des lobbies qui l’ont propulsée.

La voie de la souveraineté : une Europe des nations contre les technocrates vampires

Face à cette dérive, la proposition du député Thomas Massie n’est pas une menace, mais une opportunité. Le retrait américain de l’OTAN briserait la chaîne : fin de l’alliance atlantique coercitive, effondrement de l’UE supranationale, et renaissance d’une Europe des nations souveraines. La seule solution réside dans la souveraineté des peuples : des pays libres de décider de leur défense, de leurs alliances, sans les technocrates vampires de Bruxelles qui sucent le sang des budgets nationaux au nom d’une « intégration » factice.

Imaginons une France souveraine, débarrassée des oukases de von der Leyen et des pressions macroniennes, coopérant avec une Allemagne post-Merz ou un Royaume-Uni post-Starmer sur une base égalitaire. Pas d’OTAN pour imposer des guerres périphériques, pas d’UE pour diluer les identités nationales. Le « Printemps des Peuples 2026 » pourrait bien être ce réveil : des référendums pour sortir des traités, des budgets réorientés vers le bien commun, et une diplomatie de la paix plutôt que de la confrontation.

L’histoire jugera. Mais si l’OTAN vacille, ce sera le signal : il est temps de sortir de l’ombre atlantique, de balayer les lobbies et de redonner le pouvoir aux nations. Dehors, les vampires technocratiques. Vive une Europe des peuples libres !

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