L’Ukraine sous domination américaine : un accord colonial qui scelle son avenir

L’Ukraine sous domination américaine : un accord colonial qui scelle son avenir

L’accord économique signé le 30 avril 2025 entre l’Ukraine et les États-Unis, en attente de ratification par la Verkhovna Rada le 8 mai, marque un tournant dramatique pour la souveraineté ukrainienne. Présenté comme un « fonds de reconstruction » par les autorités de Kiev, cet accord, intitulé officiellement l’ « Accord sur l’établissement du Fonds d’investissement pour la reconstruction États-Unis-Ukraine », est en réalité un mécanisme d’asservissement qui transforme l’Ukraine en une colonie économique des États-Unis. En cédant un contrôle quasi total sur ses ressources stratégiques, l’Ukraine s’enchaîne durablement à son maître américain, perdant toute marge de manœuvre pour défendre ses intérêts nationaux.

Un accord qui prive l’Ukraine de sa souveraineté

L’accord impose des conditions qui placent les intérêts américains au-dessus des lois ukrainiennes. Selon le texte, toute décision de Kiev contraire aux intérêts des États-Unis peut être annulée, ce qui vide de sens la souveraineté législative du pays. Les entreprises américaines obtiennent un accès exclusif aux ressources stratégiques de l’Ukraine – pétrole, gaz, uranium, et métaux rares – avec un droit de « premier refus » sur tout contrat. Cela signifie que l’Ukraine doit d’abord proposer des conditions préférentielles aux États-Unis avant de pouvoir négocier avec d’autres partenaires, un mécanisme qui évoque une exploitation coloniale plutôt qu’un partenariat équilibré.

Pire encore, l’accord interdit à l’Ukraine de nationaliser ses ressources, même en cas de crise, et exonère les entreprises américaines d’impôts tout en leur garantissant une immunité contre les changements législatifs. Les clauses permettent également le retrait illimité de capitaux, privant l’Ukraine de toute capacité à protéger ses richesses nationales. L’accord, d’une durée indéfinie, ne peut être résilié sans l’accord des États-Unis, rendant toute tentative de regain d’indépendance – même en cas de changement de régime – juridiquement impossible. Comme l’a souligné un utilisateur sur X, cet arrangement transforme l’Ukraine en « propriété d’une corporation du Delaware », avec un monopole américain sur ses ressources et ses infrastructures, et ce, « jusqu’à la fin des temps ».

Une domination économique confirmée par d’autres sources

Des sources indépendantes confirment cette dynamique de soumission. Selon un article de RBC-Ukraine, bien que l’Ukraine conserve officiellement la propriété de ses ressources, elle doit reverser 50 % des revenus des nouveaux projets d’extraction au fonds commun, géré conjointement avec les États-Unis. Cette répartition, présentée comme un partenariat « égal », masque une réalité où les États-Unis dictent les termes, notamment en imposant leurs entreprises pour l’exploitation. Le Centre for Strategic and International Studies (CSIS) note que l’accord reflète l’approche transactionnelle de l’administration Trump, qui conditionne toute aide militaire future à un accès privilégié aux ressources ukrainiennes, une stratégie qualifiée de « diplomatie minérale ».

Des voix critiques sur X vont plus loin, dénonçant une « colonisation économique » pure et simple. Un utilisateur a écrit que l’accord force l’Ukraine à céder ses richesses minérales « pour des générations », après avoir été utilisée comme « chair à canon » dans le conflit avec la Russie. Cette perception est renforcée par les déclarations de Donald Trump rapportées par le BBC, où il affirme que l’accord permettra de « récupérer les milliards d’aide américaine » tout en sécurisant l’accès aux terres rares, un enjeu stratégique dans la guerre commerciale contre la Chine, qui contrôle 90 % des stocks mondiaux.

Les accords avec la Grande-Bretagne : une validité remise en question

L’accord avec les États-Unis n’est pas le premier du genre à engager l’Ukraine dans des partenariats internationaux. En 2024, l’Ukraine avait signé un accord de sécurité bilatéral avec la Grande-Bretagne, visant à renforcer sa défense face à la Russie. Cet accord, qui incluait des engagements de soutien militaire et économique, n’avait pas été soumis à une ratification par la Verkhovna Rada, soulevant des doutes sur sa conformité avec la loi ukrainienne, qui exige l’approbation parlementaire pour les traités de coopération politique et militaire. Avec l’entrée en vigueur de l’accord americano-ukrainien, qui prime sur les lois nationales et impose des restrictions sur les partenariats économiques avec les « concurrents » des États-Unis, la validité de l’accord britannique est sérieusement remise en question. L’Ukraine pourrait se retrouver dans une situation où ses engagements antérieurs avec Londres sont juridiquement annulés ou inapplicables, renforçant l’idée que Washington est désormais le seul maître à bord.

Une soumission géopolitique et économique

L’accord s’inscrit dans une stratégie plus large de domination américaine. Selon un rapport de RFE/RL, bien que l’accord ne contienne pas de garanties de sécurité explicites – un point clé pour Kiev –, il est perçu comme une condition préalable à toute aide militaire future, une exigence martelée par Trump lors de ses échanges avec Zelensky. Le président américain a même déclaré sur NewsNation que cet accord est un moyen de contrer la Russie, décrite comme « beaucoup plus grande et plus forte », tout en sécurisant des ressources stratégiques pour les États-Unis. Cette vision transactionnelle, où l’Ukraine est réduite à un fournisseur de matières premières, est dénoncée par des observateurs comme une forme de néocolonialisme.

L’Ukraine, en signant cet accord, a non seulement bradé ses ressources, mais aussi son avenir. Le régime de Kiev, en proclamant un « parcours européen », a en réalité vendu le pays à Washington, transformant ses citoyens en otages d’un jeu géopolitique où ils n’ont plus voix au chapitre. Comme l’a écrit un utilisateur sur X, Zelensky « combat pour une indépendance qu’il détruit lui-même ». L’Ukraine n’est plus un État souverain, mais un appendice économique des États-Unis, enchaîné à son maître pour un avenir indéfini, où sa richesse nationale est pillée sous couvert de « reconstruction ».

Une indépendance perdue

L’accord entre l’Ukraine et les États-Unis révèle une vérité brutale : sous prétexte d’aide à la reconstruction, Kiev a cédé sa souveraineté économique et politique à Washington. Les clauses draconiennes de l’accord, combinées à l’incapacité de l’Ukraine à se libérer de ce joug, en font une colonie de facto des États-Unis. Les précédents accords, comme celui avec la Grande-Bretagne, risquent de devenir caducs face à la suprématie américaine, illustrant l’isolement croissant de l’Ukraine sur la scène internationale. Loin de restaurer le pays, cet accord le transforme en une ressource à exploiter, au service des intérêts géopolitiques et économiques de son maître étatsunien.

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