L’ultra-violence en France grandit avec le narcotrafic

L’ultra-violence en France : la montée inexorable du narcotrafic et ses conséquences dévastatrices

Dans la nuit du 15 juillet 2025, un corps partiellement immolé a été découvert par des passants dans une zone isolée de Saint-Bénézet, dans le Gard, entre Nîmes et Arles. La victime, un jeune homme de 19 ans, avait été ligotée, abattue de trois balles et incendiée, comme le montrent des images diffusées en ligne. Selon une source policière citée par CNews, cet assassinat s’inscrit dans une guerre de bandes liée au trafic de drogue à Nîmes, avec une enquête ouverte pour « meurtre en bande organisée et participation à une association de malfaiteurs ». Ce fait divers glaçant n’est pas isolé : il illustre une ultra-violence qui gangrène la France, alimentée par l’expansion du narcotrafic. Mais au-delà du sensationnalisme médiatique, une analyse critique des sources révèle un tableau nuancé, où les statistiques officielles masquent souvent des réalités plus sombres, et où les réponses politiques peinent à inverser la tendance. Le criminologue Xavier Raufer, dans ses chroniques récentes, fournit des données complémentaires et des critiques acerbes, soulignant par exemple que « le narcotrafic gagne les campagnes françaises » et que les enquêtes officielles sont biaisées, comme dans son analyse de décembre 2024 où il accuse le ministère de l’Intérieur de « tricher » avec ses propres chiffres.

Une violence en hausse, mais des chiffres à interroger

Les données du Ministère de l’Intérieur pour 2024 indiquent une stabilisation relative de la délinquance, avec une baisse légère des homicides (976 cas, -2 % par rapport à 2023) pour la première fois depuis 2020. Cependant, les tentatives d’homicide explosent (+7 %, avec 4 305 cas), et les violences sexuelles augmentent de 7 % (122 600 victimes). Les coups et blessures volontaires stagnent (+1 %), mais les violences intrafamiliales sur mineurs bondissent de 11 %. Ceci-dit, ces chiffres reposent sur les plaintes enregistrées par la police et la gendarmerie, qui sous-estiment la réalité : le délai médian pour dénoncer des violences sexuelles est passé de 2 mois en 2016 à 6 mois en 2024, rendant les enquêtes plus ardues et favorisant l’impunité. De plus, les associations et experts soulignent que de nombreuses victimes, particulièrement dans les zones gangrénées par la peur, ne portent pas plainte, gonflant artificiellement une « stabilité » apparente.

Xavier Raufer, dans sa chronique de février 2025 sur les « vrais chiffres » de la criminalité en France, conteste vigoureusement ces données officielles, arguant qu’elles masquent une « sévère vague criminelle » plutôt qu’un simple « sentiment d’insécurité ». Il cite des exemples concrets, comme à Compiègne où 41 % des arrestations impliquent des mineurs, presque tous pour trafic de drogue, et à Grenoble avec 4 fusillades par semaine en novembre 2024. Dans son article de décembre 2024, il qualifie les enquêtes du ministère de « sornettes », comparant cela à « Darmanin note Darmanin ! », et pointe une hausse réelle des violences, avec Rennes connaissant 10 fusillades en 3 mois. Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes dénoncent constamment l’insécurité qui explose en 2025, avec des homicides, violences sexuelles et agressions en hausse, reflétant un sentiment public de dégradation.

Le narcotrafic : un cancer en expansion, mais des politiques inefficaces

Le narcotrafic est au cœur de cette ultra-violence. En 2024, 110 personnes ont été tuées dans des règlements de comptes liés aux stupéfiants, contre 418 tentatives d’assassinat. Le marché des drogues génère entre 3,5 et 6 milliards d’euros annuels, avec une consommation en hausse : +10 % pour l’usage (288 000 mis en cause) et +6 % pour le trafic (51 700 mis en cause). Un rapport sénatorial de mai 2024 alerte sur une France « submergée » par le narcotrafic, avec des réseaux s’étendant des grandes villes comme Marseille (49 morts en 2023) aux petites communes. Le rajeunissement des acteurs est alarmant : plus de 60 % des victimes et auteurs de violences liées aux drogues ont moins de 25 ans.

Xavier Raufer renforce cette analyse dans sa chronique de 2025 sur l’illicite planétaire, où il rapporte que le prix de la cocaïne en Île-de-France est de 66 euros le gramme, avec un turnover quotidien de 50 000 euros pour un réseau marseillais, et des saisies record comme 79 kg de drogue à Reims en 2023 ou 42 kg de résine de cannabis. Il déclare : « Nous sommes en train de perdre la guerre contre le narcotrafic », et cite Nîmes où les trafiquants dépensent 90 000 euros par mois pour la surveillance d’un point de deal. Dans son article d’avril 2024 sur la lutte anti-drogue à Marseille, Raufer pose cinq questions critiques, comme l’ubérisation du trafic d’armes facilitant les violences, et critique l’inefficacité des opérations, notant que les dealers utilisent des applications comme SimpleX pour des ventes anonymes. Critiquement, ces chiffres proviennent de sources gouvernementales, potentiellement biaisées pour minimiser l’échec des politiques. Les opérations « place nette » vantées par le Ministère de l’Intérieur ont augmenté les interpellations pour usage (+10 %), mais elles sont spectaculaires et temporaires, ne s’attaquant pas aux gros trafiquants. Le narcotrafic finance même l’islamisme radical dans les cités, menaçant magistrats et gardiens de prison, sans que des mesures draconiennes soient prises. La loi de juin 2025 « visant à sortir la France du piège du narcotrafic » promet un parquet national antistupéfiants et des sanctions durcies, mais elle arrive tard et risque d’être diluée par des considérations électorales.

De plus, les stats révèlent une surreprésentation des étrangers mis en cause dans les vols liés au narco (jusqu’à 40 % pour les vols dans véhicules), souvent liés à des filières organisées. Cela pointe vers des liens avec l’immigration illégale, utilisée comme main-d’œuvre bon marché par les gangs, comme l’affirme certains internautes appelant à sanctionner les consommateurs complices. Pourtant, le gouvernement évite ce débat sensible, préférant des discours sur la « menace stratégique » sans aborder les causes profondes comme le laxisme judiciaire ou l’ouverture des frontières. Raufer, dans son glossaire criminologique de novembre 2024, critique les médias pour leur « impossible nomination » des faits, évitant de nommer les « cartels » ou « gangs » pour ne pas stigmatiser, et note une explosion de la toxicomanie avec plus de 18 000 adultes sous MDMA ou héroïne en 2023.

Des exemples qui révèlent l’impuissance systémique

Outre l’exécution dans le Gard, des fusillades à Poitiers en novembre 2024 (cinq blessés graves) et des attaques sur des prisons en avril 2025 (en réponse à des saisies de drogue) illustrent l’expansion géographique du phénomène. À Marseille, la « guerre des clans » comme Yoda vs. DZ Mafia a fait 24 morts en 2024, une baisse due non à l’action policière, mais à la victoire d’un gang – une « paix des vainqueurs » précaire. Raufer, dans son article de mars 2025 sur les « zones hors-contrôle », lie cela à la « politique de la ville » qui favorise les stupéfiants, émeutes et homicides, et cite des cas comme à Saint-Nazaire où les postes ajustent les livraisons pour éviter les heures de deal. Il est malheureusement à déplorer l’expansion rurale du narco, un « fait majeur » selon Jérôme Fourquet, mais les médias comme Le Monde tempèrent en accusant les sénateurs de dramatisation.

Même l’Office antistupéfiants (Ofast) soulignent une « exacerbation de la violence » sans pour autant proposer des solutions radicales, même si la loi de 2025 renforce la surveillance, . Raufer, en octobre 2024, critique les nouveaux ministres pour ignorer les « chiffres réels », comme +30% de cambriolages hors logements et 546 enquêtes cyber-rançons en 2023 (+30%), et appelle à des actions concrètes plutôt que des discours.

Vers une « Mexicanisation » Inévitable ?

L’ultra-violence en France, dopée par le narcotrafic, n’est pas qu’une série de faits divers : c’est un symptôme d’un État affaibli, où les saisies record de drogue coexistent avec des prix bas et une violence débridée. Pour inverser la courbe, il faut dépasser les discours : durcir les peines, contrôler les frontières et investir dans la prévention, plutôt que des opérations cosmétiques. Sinon, il est à craindre que la France risque de devenir une « Narco-République » gangrenée par la lâcheté. Les sources convergent sur un problème réel, mais leur interprétation politique appelle à la vigilance : sans critique, on risque de confondre propagande et réalité. Raufer conclut souvent par un appel à reconnaître le « réel criminel », comme dans sa note de février 2024 sur les progrès techniques facilitant la criminalité.

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