Une liquidation programmée sous couvert d’autonomie
Emmanuel Macron semble engagé dans une opération de démantèlement systématique du territoire français, en accordant des autonomies élargies à plusieurs régions et territoires d’outre-mer, sans égard pour les volontés populaires exprimées par référendums ni pour les avis des institutions républicaines.
Cette politique, pilotée par des ministres zélés comme Manuel Valls aux Outre-mer et François Rebsamen à l’Aménagement du territoire, vise à réduire la France à une entité minimale, compatible avec les ambitions européistes qui privilégient une intégration supranationale au détriment de la souveraineté nationale.
Trois territoires sont particulièrement ciblés : la Nouvelle-Calédonie, la Corse et la Guyane. Ces initiatives, loin de répondre à des demandes massives des populations locales, paraissent motivées par des intérêts obscurs, potentiellement liés à des spéculations foncières ou à des influences étrangères, et s’opposent frontalement à l’intégrité du pays.
Nouvelle-Calédonie : Un accord contesté malgré les rejets populaires
En Nouvelle-Calédonie, l’accord dit de Bougival, signé le 12 juillet 2025, incarne cette dérive. Malgré trois référendums entre 2018 et 2021 qui ont clairement affirmé l’attachement des Calédoniens à la France, cet accord ouvre la voie à une indépendance de facto en accordant un statut d’État, une nationalité propre, des compétences régaliennes comme les relations extérieures, et même la possibilité de signer des traités internationaux ou d’obtenir une reconnaissance à l’ONU. Manuel Valls, en tant que ministre des Outre-mer, a poussé cet accord en recourant à un chantage financier odieux, conditionnant l’aide nationale au maintien du compromis, tout en évoquant un « État de la Nouvelle-Calédonie » reconnu internationalement et un transfert progressif de domaines régaliens comme la sécurité, la justice, la défense et la monnaie.
Pourtant, cet accord est déjà torpillé par les indépendantistes eux-mêmes, qui exigent que le terme « indépendance » y figure explicitement, estimant qu’il ne va pas assez loin. Des figures comme Christian Tein, leader indépendantiste, rejettent le texte, illustrant comment l’ouverture de la boîte de Pandore mène à des exigences croissantes. Cette politique ignore non seulement les votes populaires mais expose l’archipel à des influences extérieures : une Nouvelle-Calédonie « autonome » risquerait de tomber sous la coupe de puissances comme l’Australie, la Chine ou les États-Unis, attirées par ses ressources minières et sa position stratégique dans le Pacifique. On peut légitimement se demander si des intérêts personnels ou des pactes occultes ne motivent pas cette braderie, rappelant des scandales passés comme l’affaire Alstom.
Corse : Communautarisme constitutionnel contre l’avis des sages
En Corse, le projet de loi constitutionnelle adopté en Conseil des ministres le 30 juillet 2025 marque une attaque frontale contre l’unité républicaine. Ce texte introduit pour la première fois le concept de « communauté corse » dans la Constitution, avec un « lien singulier à sa terre », et octroie un pouvoir normatif permettant à l’île d’adapter les lois nationales, y compris fiscales, sous contrôle limité. Ignorant délibérément l’avis du Conseil d’État du 17 juillet, qui jugeait ces termes anticonstitutionnels et risqués pour l’égalité des citoyens, Macron et Rebsamen persistent, ouvrant la porte au communautarisme.
Le lapsus de Rebsamen, qualifiant la Corse de « pays » lors d’une conférence de presse, révèle le fond de la pensée : une vision qui traite l’île comme une entité séparée, potentiellement préfigurant des revendications similaires ailleurs. Ce projet va à l’encontre d’un référendum de 2003 où les Corses avaient rejeté la suppression des départements, et d’une consultation de 2018 imposée malgré tout. Même au sein du gouvernement, des voix s’élèvent : Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, a exprimé un désaccord ferme en Conseil des ministres, craignant un « recul républicain » et des frustrations dues à l’absence de majorité qualifiée au Parlement. Cette réforme pourrait encourager des dérives, comme lors de la pandémie où les autorités locales ont imposé des mesures plus restrictives que le continent, et favoriser une augmentation des impôts locaux pour affirmer un pouvoir illusoire.
Guyane : Transferts fonciers suspects sans mandat populaire
La Guyane n’échappe pas à cette vague destructrice. Le 30 juillet 2025, Manuel Valls a lancé des discussions avec des élus locaux sur un projet d’autonomie, incluant un pouvoir normatif et le transfert du foncier public – propriété de l’État à plus de 90 % – à la collectivité territoriale. Sans manifestations massives ni référendum, cette initiative semble sortie de nulle part, alimentant des soupçons de corruption et de création de baronnies locales propices à la spéculation. La Guyane, frontière terrestre la plus longue de la France avec le Brésil, représente un atout stratégique immense, avec un vaste espace maritime. La brader reviendrait à affaiblir la présence française en Amérique du Sud, potentiellement au profit d’intérêts étrangers.

Conséquences globales : Un projet européiste contre la grandeur française
Ces autonomies forcées s’inscrivent dans une doctrine européiste visant à miniaturiser la France pour la transformer en simple « Land » de l’Union européenne, dépourvue de ses 12 millions de km² d’espace maritime et de sa présence sur tous les fuseaux horaires. Elles contredisent des référendums nationaux, comme celui de 2005 sur la Constitution européenne, et ouvrent la voie à un communautarisme généralisé, où chaque groupe pourrait réclamer sa « communauté ». Les résistances émergent : oppositions internes au gouvernement, rejets par les indépendantistes calédoniens, et appels à la mobilisation des parlementaires et citoyens. Historiquement, les territoires français n’ont jamais été plus grands que lorsque la France l’était elle-même, respectant la diversité sans la fragmenter.
Appel à la résistance pour une France unie et souveraine
Macron et ses alliés, en ignorant les votes populaires et les garde-fous institutionnels, risquent de plonger la France dans le chaos, livrant des morceaux de territoire à des mafias locales ou à des puissances étrangères.
Face à cette liquidation, il est impératif que les Français, de métropole, d’outre-mer et d’ailleurs, se mobilisent pour défendre l’intégrité nationale. Seule une souveraineté retrouvée permettra de lancer des projets ambitieux, de restaurer la fierté et de garantir un avenir prospère pour tous. La France ne se brade pas ; elle se défend.
Laisser un commentaire